Jésus-Christ guérit: Première partie

À CEUX QUI ONT BESOIN DE GUÉRISON

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth.

1. AVANT D’AVOIR LA FOI

Pour une foi inébranlable quel que soit le sujet, il faut être débarrassé de toute incertitude concernant la volonté de Dieu en rapport avec le sujet en question. C’est seulement en sachant que Dieu promet ce que vous cherchez, ce dont vous avez besoin, que toute incertitude peut être levée quant à sa volonté de vous l’accorder et, que la foi nécessaire pour obtenir la chose désirée devient possible. Les promesses de Dieu révèlent ce que Dieu est désireux de faire pour nous. Tant que nous ne savons pas quelle est la volonté de Dieu en rapport avec notre besoin, nous n’avons aucune base sur laquelle fonder notre foi.

Par exemple, l’appropriation de la foi pour la guérison physique ne peut aller au-delà de la connaissance de la volonté révélée de Dieu de vous guérir de vos maladies. En d’autres mots, celui qui ne sait pas que Dieu a promis la guérison du corps, n’a aucune base sur laquelle exercer la foi pour guérir. Or c’est par les Écritures que nous apprenons la volonté de Dieu. Ainsi donc, nul ne peut exercer la foi pour la guérison, s’il ne sait pas ce que les Écritures enseignent clairement, à savoir, que lors de sa passion, le Seigneur Jésus a tout autant guéri l’âme que le corps.

Il est donc très important que l’esprit de celui qui recherchent la guérison soit « renouvelé » afin d’être mis en harmonie avec l’esprit de Dieu.

La foi pour l’appropriation des bénédictions promises par Dieu est le résultat,
– de la connaissance de ce que la Parole de Dieu dit, et
– de la nécessité d’acter par la foi ce que la Parole de Dieu dit – mettre en pratique (Romains 10:17).

La bonne attitude consiste à être transformé par le renouvellement de l’intelligence, afin de devenir capable de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. (Romains 12:2). La transformation de notre esprit peut aller jusqu’à rendre notre foi inébranlable. La compréhension des vérités discutées dans cette exhortation, ainsi que « la prière de la foi », mettront la guérison par l’action directe du Saint-Esprit, à la portée de quiconque est malade, et de quiconque désire intercéder pour les malades. A Dieu soit toute la gloire !

2. LA PAROLE EST LA GRAINE IMPÉRISSABLE

Jésus a dit : « La parole de Dieu est la semence » (Luc 8 :14). Elle est la semence de la vie divine. Tant que la personne qui a besoin de la guérison n’a pas l’assurance que c’est la volonté de Dieu de la guérir, selon sa propre Parole, tenter d’obtenir la guérison serait comme essayer de récolter une moisson là où il n’y a pas eu de semence plantée. Il serait impossible pour un agriculteur d’avoir foi en une récolte avant d’être sûr que la graine avait été plantée. Ce n’est pas la volonté de Dieu qu’il y ait une moisson sans que la semence n’ait été planté — sans que Sa volonté soit connue et exécutée. Jésus a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32). Devenir libre de la maladie devient possible par la connaissance de la vérité. Dieu ne fait rien sans Sa Parole. « Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse », il s’agit des paroles du Saint-Esprit (Psaume 107:20). « Toute son œuvre est accomplie dans la fidélité » à Ses promesses. Pour qu’une personne malade sache que c’est la volonté de Dieu de la guérir, il est nécessaire que la « graine » soit plantée dans son esprit et dans son cœur. Celui dans le cœur de qui la graine est plantée, la connaît [l’identifie], la reçoit et s’attend à ses effets.

De la même façon, aucun pécheur ne peut devenir chrétien avant de savoir que c’est la volonté de Dieu de le sauver. C’est la Parole de Dieu, plantée, arrosée et digne de confiance, qui fait son effet dans le cœur de celui qui se converti pour devenir une nouvelle création. La « graine » doit rester plantée et être arrosée avant de pouvoir produire sa récolte. Pour quelqu’un qui dit : « Je crois que le Seigneur est capable de me guérir » avant de savoir par la Parole de Dieu que le Seigneur veut le guérir, c’est comme si un fermier disait : « Je crois que Dieu est capable de me donner une récolte, sans avoir jamais planté aucune graine. »

Dieu ne peut pas sauver l’âme d’un homme avant que l’homme lui-même ne connaisse la volonté de Dieu en ce qui concerne le salut. Car, le salut n’est possible que par la foi, c’est-à-dire en faisant confiance à la volonté connue de Dieu de sauver le pécheur. Être guéri de ses maladies, pourrions-nous dire, c’est être sauvé dans un sens physique. Prier pour la guérison avec les mots qui nient et détruisent la foi comme, « si c’est ta volonté », ce n’est pas planter la « semence »; c’est la détruire !

« La prière de la foi » qui guérit les malades doit suivre (et non précéder) la plantation de la « semence » qui est la Parole de Dieu. La foi est basée sur ce qu’on entend de la parole de Christ (Romains 10 :17). Le Saint-Esprit dit de l’Évangile, qu’il « est la puissance de Dieu pour le salut » de celui qui croit. Or, nous savons que notre salut est tout à la fois physique que spirituelle, selon qu’il est écrit que Jésus-Christ a été oint par L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, « pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés ; Pour publier une année de grâce du Seigneur. » (Luc 4:17-19).

Par ailleurs, l’Évangile est pour « toute créature » et pour « toutes les nations » (Matthieu 24:14; Marc 16:15). L’Évangile ne laisse personne dans l’incertitude. En conséquence, il n’y a aucune raison de prier en disant « si c’est ta volonté… ». L’Évangile dit bien quelle est la volonté de Dieu en ce qui concerne la maladie. Les paroles du Saint-Esprit disent par exemple « Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8:17), et ailleurs Il dit « …lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » (1 Pierre 2:24).

Ni la phase spirituelle ni la phase physique de l’Évangile ne doivent être appliquées par la prière seule. La semence ne peut rien produire jusqu’à ce qu’elle soit plantée. Beaucoup de personnes qui disent: « Priez pour moi », devraient d’abord dire : « Enseignez-moi la Parole de Dieu, afin que je puisse coopérer intelligemment à mon rétablissement». Nous devons savoir quels sont les bienfaits du Calvaire avant de pouvoir nous les approprier par la foi. David précise : «C’est lui [l’Éternel] qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies… » (Psaume 103 :3)

Si donc nous sommes suffisamment éclairés par la Parole de Dieu, notre attitude envers la maladie devrait être la même que notre attitude envers le péché. Notre objectif d’avoir notre âme sauvée devrait être identique à notre objectif d’avoir notre corps guéri. Si nous étudions la volonté de Dieu, nous ne devons ignorer aucune partie de l’Évangile. Notre Substitut [Jésus-Christ] a porté à la fois nos péchés et nos maladies afin que nous puissions en être délivrés. La prise en charge par Christ à la fois de nos péchés et de nos maladies est certainement une raison suffisante de lui faire confiance maintenant pour la délivrance complète. Quand, dans la prière, nous confions définitivement à Dieu le pardon de nos péchés, nous devons croire, par l’autorité de Sa Parole, que notre prière est entendue. Nous devons faire de même lorsque nous prions pour la guérison. Éclairés par les promesses de Dieu, nous pouvons tout simplement croire que notre prière est entendue avant d’avoir la manifestation de la réponse (Marc 11:24). L’auteur du livre aux Hébreux dit : « N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. » (Hébreux 10:35-36). Nous avons ici l’assurance de toujours pouvoir obtenir l’accomplissement de toutes les promesses divines. C’est la volonté de Dieu que chaque chrétien montre du zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte qu’il ne se relâche point, et qu’il imite ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses de Dieu (Hébreux 6:11-12). Les promesses de Dieu sont certaines car, « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1 :17). Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement (Hébreux 13 :8). En conséquence, aujourd’hui qu’il est assis à la droite de Dieu dans le ciel, Il peut toujours faire ce qu’Il a fait hier lorsqu’Il marchait sur la terre.

Entre le moment où nous confions définitivement à Dieu la guérison de notre corps et l’achèvement de notre guérison, nous pouvons et devons apprendre l’une des leçons les plus précieuses de notre vie chrétienne. Cette leçon est la persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, nous obtenions ce qui nous est promis de la part de Dieu (Hébreux 10:35-36). Il n’y a pas de place pour le découragement car seules les promesses de notre Dieu peuvent rendre notre foi inébranlable. Après que Jonas ait imploré la miséricorde de Dieu, alors qu’il était dans le ventre du grand poisson, il n’a pas abandonné sa confiance parce qu’il n’y avait aucune preuve visible que sa prière avait été exaucée. Au contraire, il garda sa confiance et y ajouta d’avance le sacrifice d’actions de grâces. Il dit notamment : « Quand mon âme était abattue au dedans de moi, Je me suis souvenu de l’Éternel, Et ma prière est parvenue jusqu’à toi, Dans ton saint temple.
Ceux qui s’attachent à de vanités mensongères éloignent d’eux la miséricorde.
Pour moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri d’actions de grâces, J’accomplirai les vœux que j’ai faits: Le salut vient de l’Éternel
. » (Jonas 2:7-9).

Le Saint-Esprit nous ordonne à tous « d’offrir sans cesse (continuellement) à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » (Hébreux 13:15). Les promesses de Dieu opèrent leurs merveilles tandis que nous voyons et agissons sur des réalités éternelles, car nous refusons d’être affectés par des choses adverses qui elles, sont temporelles. Les promesses de Dieu se manifestent toujours quand Il peut obtenir la bonne coopération de notre part. Il est le garant de ce que le Saint-Esprit nous dit ici : « …Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » (Marc 11:24) et ici « N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis » (Hébreux 10:35-36). Ailleurs il y a cette autre promesse qui devrait être appropriée par tous : « Puisqu’il m’aime, je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. Il m’invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut. » (Psaume 91:14-16).

3. INSTRUCTIONS COMPLÈTES

Dans Proverbes 4: 20-22, nous avons les instructions les plus complètes sur la manière de recevoir la guérison : « …sois attentif à mes paroles, Prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux; Garde-les dans le fond de ton cœur; Car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, C’est la santé pour tout leur corps. » Reprenons pas à pas ce que le Saint Esprit nous dit :

  • D’abord il faut « faire attention » aux paroles de Dieu autrement dit, y prêter une oreille attentive ;
  • Ensuite, il faut veiller à ce qu’elles ne s’éloignent pas de nos yeux, (par la lecture répétée, la méditation) ;
  • A force de les garder devant nos yeux, les paroles de Dieu entrent dans notre cœur et y demeurent. Le Seigneur Jésus dit : « si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé » (Jean 15 :7) ;
  • A partir du moment où les paroles de Dieu demeurent en nous, elles produisent la vie qui donne la santé à tout notre corps – notez qu’il est écrit « santé pour tout leur corps ». Aucune partie du corps n’est exclue. Tout le corps peut être guéri par la Parole de Dieu !

La Parole de Dieu ne peut être la santé ni de l’âme ni du corps avant d’avoir été trouvée, été entendue, écoutée, reçue dans le cœur et confessée. Remarquez ici que les Paroles de Dieu ne sont la vie que pour ceux qui les « trouvent ». Si vous voulez recevoir la vie et la guérison de Dieu, prenez le temps de trouver les paroles de l’Écriture qui promettent ces choses. Lorsque la Parole de Dieu devient la santé de toute la chair, le cancer disparaît, la tumeur meurt et le goitre disparaît. Aucune partie du corps affectée par la maladie, aucune maladie en l’espèce ne peut résister à la vie contenue dans la parole de Dieu.

La chair de milliers de personnes est malade parce qu’elles n’ont pas réussi à « trouver » et à « s’approprier » la vie contenue dans la Parole de Dieu et qui produit la guérison. Commencer par trouver la volonté de Dieu est la méthode pour recevoir les bénédictions que Dieu a prévues pour nous. Beaucoup n’ont pas reçu la guérison simplement parce qu’ils n’ont pas suivi cette méthode. Dieu dit que ceux qui trouvent sa parole dans les Écritures, reçoivent la santé pour tout leur corps [chair]. La chair de qui ? La chair de tous ceux qui trouvent les paroles de Dieu et les gardent dans leur cœur. Remarquez que c’est exactement de la même manière que la Parole de Dieu devient la santé de l’âme. Il est écrit : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10 :9 ; 1 Jean 4:15). Or, on ne peut confesser que les paroles trouvées [reçues] et auxquelles on croit.

Dans le passage de Proverbes 4, Dieu nous dit exactement comment ses Paroles deviennent la vie qui produit la santé pour la chair du croyant. Il dit : « écoute mes paroles ; ne les laisse pas s’éloigner de tes yeux ; garde-les au fonds de ton cœur… » Au lieu d’avoir les yeux sur les symptômes des maladies, d’être préoccupé par les rapports médicaux, de se lamenter de ses douleurs, le croyant devrait écouter et méditer les paroles de Dieu données pour sa guérison, les garder devant ses yeux et les laisser descendre dans son cœur ». Regarder et considérer continuellement les promesses de Dieu, comme Abraham [notre père dans la foi], et devenir fort dans la foi en regardant les promesses de Dieu.

Comme la seule façon pour une semence de faire son travail, c’est-à-dire de pousser pour ensuite produire des fruits, est d’être gardée dans le sol, de même la seule façon dont la « semence impérissable » de Dieu peut agir efficacement en nous est d’être gardée dans nos cœurs. S’il le faut, envers et contre la sagesse même du monde. Il n’est pas dit de garder les paroles de Dieu occasionnellement, mais plutôt continuellement, c’est alors qu’elles vont faire leur travail de production de la vie de Dieu pour la santé de toute notre chair.

4. FAIRE COMME LES AGRICULTEURS FONT AVEC LA SEMENCE

Lorsque nous prêtons attention aux paroles de Dieu en ne les laissant pas s’éloigner de nos yeux et en les gardant dans nos cœurs, la semence est pour ainsi dire en « bonne terre » (Marc 4 :20 ; Luc 8 :8). C’est le genre de terre dont le Seigneur Jésus dit, « quand la semence fut levée, elle donna du fruit au centuple ». Parlant aux Thessaloniciens, Paul a dit : « …la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez » (1 Thessaloniciens 2 :13).

Lorsque le fermier met sa semence en terre, il ne la déterre pas tous les jours pour voir comment elle se porte, mais il dit : « Je suis content que ce soit planté ». Il croit que puisqu’elle est dans un bonne terre, la graine a commencé son travail et qu’elle produira la moisson attendue en son temps. Pourquoi ne pas avoir cette même foi dans la « semence impérissable de Dieu ? Si le fermier, sans aucune promesse précise, peut avoir foi en la nature, pourquoi le chrétien ne peut-il pas avoir foi en Dieu, le créateur de toute chose ?

Le psalmiste a dit: « Ta Parole m’a vivifié » (Psaume 119 :50). Paul nous dit que c’est la Parole qui « agit effectivement » en ceux qui croient. Elle ne retourne point à Lui sans effet, sans avoir exécuté Sa volonté et accompli Ses desseins (Ésaïe 55 :11). Chaque Parole de Dieu est « esprit et vie » (Jean 6 :63) et agira en nous lorsque nous la recevons et que nous la gardons dans nos cœurs. Lorsque nous recevons la Parole de Dieu et que nous y obéissons, nous pouvons dire avec Paul : « La force de Dieu agit puissamment en moi » (Colossiens 1 :29) ou encore « …la puissance de Dieu agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3 :20). Ainsi la Parole de Dieu devient la puissance de Dieu pour quiconque croit. C’est « l’esprit et la vie » de Dieu.

5. TROIS CHOSES ESSENTIELLES

Ce passage de Proverbe 4 nous montre la méthode pour obtenir des résultats à partir des promesses de la Parole de Dieu. Reprenons les trois attitudes essentielles vis-à-vis de la parole de Dieu:

1. Y prêter une oreille attentive : « Écoute attentivement mes discours »
2. Ne pas s’en détourner : « Qu’elles ne s’éloignent pas de tes yeux ».
3. Qu’elles soient vraies et que tout le reste soient considéré comme « vanités mensongères » : « Garde-les dans le fond de ton cœur » envers et contre tout le reste.

Lorsque vos yeux sont fixés sur vos symptômes et que votre esprit est plus occupé par ceux-ci que par la Parole de Dieu, vous avez dans le sol le mauvais type de semence pour la récolte que vous désirez. Vous avez dans le sol des graines de doute au lieu de graines de foi. Vous essayez de faire pousser un type de culture donnée à partir d’un autre type de semence. Il est impossible de semer de l’ivraie et de récolter du blé. Vos symptômes peuvent vous orienter vers la mort, mais la Parole de Dieu vous oriente vers la vie, et vous ne pouvez pas regarder dans ces deux directions opposées en même temps.

6. QUEL TYPE DE SEMENCE AVEZ-VOUS ?

Quel genre de graines avez-vous dans le sol? « Ne laisse pas la Parole de Dieu s’éloigner de tes yeux ; garde-la au fonds de ton cœur ». C’est-à-dire, tenir compte fermement, continuellement et uniquement de la parole de Dieu envers et contre toute tendance dans notre corps (douleur ou souffrance par exemple) ou dans notre tête (pensées) à nous en détourner. Dieu dit à tous les incurables : « Quiconque regarde vivra ». Le mot « regarde » est au présent continu. Cela ne signifie pas jeter un simple coup d’œil. Notez qu’il est écrit : « ne laisse pas [ses paroles] s’éloigner de tes yeux ; garde-les au fonds de ton cœur ».

Les motifs qui appellent notre attention sont extrêmement puissants. C’est notre Père céleste qui parle. Tout le Ciel est derrière Ses Paroles. Les choses qui sont dites sont d’une vertu vivifiante et revigorante. Elles sont la vie pour ceux qui les trouvent, et la santé, non seulement pour l’âme, mais aussi pour le corps ; non pour une partie particulière de celui-ci, mais pour « toute leur chair ». Un médicament efficace pour la guérison d’un seul membre du corps pourrait rendre l’inventeur riche. Voici un médicament pour toute la chair, de votre cuir chevelu à la plante de vos pieds. Le Seigneur est un médecin d’une capacité infinie – « … Il guérit toutes vos maladies. »

7. VOIR LES CHOSES INVISIBLES

Après avoir planté votre graine, vous croyez qu’elle pousse avant de la voir germer. C’est la foi qui permet de faire « une démonstration des choses qu’on ne voit pas » (Hébreux 11 :1). En Christ, nous avons les raisons de la foi parfaite : il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Tout homme ou toute femme peut se débarrasser de ses doutes en regardant fermement et uniquement aux preuves que Dieu a données pour notre foi. Voir seulement ce que Dieu dit produira et augmentera la foi. Cela rendra plus facile de croire que de douter. Les preuves de la foi sont tellement plus fortes que celles du doute. Ne doutez pas de votre foi; doutez de vos doutes, car ils ne sont pas fiables.

Oh, quel moyen de bénédiction est le regard de foi vers Christ ! Il y a la vie, la lumière, la liberté, l’amour, la joie, la guidance, la sagesse, la compréhension, la santé parfaite. Il y a tout dans un regard qui ne sourcille pas sur le Crucifié. Personne ne regarde jamais en vain le Grand Médecin. Tous ceux qui ont regardé le serpent d’airain, l’image du Christ, ont vécu. « Et leurs visages n’avaient pas honte », dit le psalmiste. Ils étaient tous, humainement parlant, incurables, mais après avoir regardé le serpent d’airain, ils étaient non seulement pardonnés mais aussi guéris. Celui qui fait confiance à Christ n’a pas à rougir de sa confiance. Le temps et l’éternité justifieront tous deux sa confiance en Dieu.

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