Jésus-Christ guérit: Septième partie

LE TEMPS PASSÉ DE LA PAROLE DE DIEU

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer ».

Il est important que ceux qui recherchent la miséricorde de Dieu comprennent que vivre par la foi, c’est savoir s’approprier et utiliser ce que Dieu nous offre maintenant. La foi consiste donc à prendre maintenant de la main tendu de Dieu, alors qu’espérer c’est attendre une probable bénédiction dans le futur.

Nous devons croire les affirmations de Dieu sur ce que Jésus a fait pour nous et, agir en conséquence. Nous devons prendre notre liberté obtenue par le sang de Jésus, tout comme les esclaves affranchis avaient pris possession de la proclamation de leur émancipation lorsque l’esclavage avait été aboli.

L’Évangile est une proclamation de l’émancipation de quiconque croit a sa liberté retrouvée. Cette proclamation met fin à l’esclavage auquel le monde était anciennement soumis. La tyrannie du diable, avec son corollaire en terme d’esclavage au péché, d’oppression des maladies, d’obscurantisme, etc. ont été abolis par le croix de Christ! Quand Jésus a dit « Tout est accompli », Il voulait dire le travail qu’il avait à faire était fait entièrement. De la même manière, pour Dieu le Père, c’était accompli. Dieu attend de nous que nous considérions comme fait ce que Jésus dit avoir fait. Les temps passés que la Parole de Dieu applique à certains sujets signifient une décision arrêtée, scellée et finale de la volonté de l’Éternel.

Dans Galates 3 : 13, nous lisons : « Christ nous a rachetés [temps passé] de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous ». Dieu a mis notre rédemption de la malédiction de la loi au passé. Nous recevons notre délivrance lorsque nous faisons de même. Dans le vingt-huitième chapitre du Deutéronome, nous voyons que la malédiction de la loi inclut toutes les maladies qui étaient connues à l’époque et aussi celles qui n’étaient pas connues.

Dans la Parole de Dieu, nous lisons : « …lui qui a porté [temps passé] lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris [temps passé] » (1 Pierre 2 :24).

Dieu veut que nous nous approprions tous les temps passés de Sa Parole concernant la rédemption de nos âmes et de nos corps de l’infirmité et de la maladie et de toutes les formes de malédiction. Il veut que nous allions de l’avant dans l’obéissance en agissant par la foi. Lorsque Dieu met une promesse au passé, Il nous autorise donc à faire de même et n’attend de nous rien de moins que cela. Rien de moins que cela n’est l’appropriation de la foi.

Dans Marc 11:24, il est écrit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » Jésus nous rappelle à quel moment il nous faut recevoir ce que nous demandons : au moment où nous prions, avant que la chose demandée ne soit manifestée. Il ordonne donc de mettre la réception de la bénédiction pour laquelle nous prions au passé. Il dit que lorsque nous demandons les promesses qu’il offre, nous devons croire que nous les avons reçues avant de les voir. Nous devons croire que Dieu nous a donné ce que nous avons demandé quand nous avons prié et persister dans cette foi même si la manifestation ne se réalise pas selon notre timing. Nous devons continuer à le louer et à le remercier pour ce qu’il nous a donné. C’est après que nous ayons cru que nous avons reçu ce que nous demandons, après que nous ayons cru que Dieu a entendu notre prière, que l’exaucement devient manifeste de manière physique. C’est alors que la semence impérissable, Sa Parole, devient manifeste aux sens.

L’agriculteur doit semer sa semence au passé avant qu’il ne soit possible de récolter. La réception permanente de la Parole de Dieu, la semence impérissable, doit être semée dans la « bonne terre », de notre cœur. Il est nécessaire de semer au passé avant que la semence puisse commencer son travail, de germination, de pousse et enfin parvenir à la maturité pour la moisson.

Au tombeau de Lazare, alors que Lazare était encore mort, Jésus leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé [temps passé]. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours… (Jean 11:41-42). De même, les malades qui prient pour leur propre guérison et ceux qui prient la guérison des malades doivent pouvoir dire avant que la guérison ne se matérialise : « Père, je te remercie de m’avoir entendu ». La prière de foi consiste à croire que Dieu nous a entendu avant que la réponse ne se matérialise – avant que la réponse ne se manifeste. Car, « nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5 :14-15).

C’est avant d’avoir expérimenté la réponse, avant d’avoir conscience de quelque changement que ce soit que celui qui a la foi se réjouit et dit : « Il est écrit… ». Lorsque nous demandons la guérison, nous devons dire sur la base de la Parole de Dieu : « Je te remercie de ce que tu m’as entendu ».

La foi refuse de voir (comme raison de douter) quoi que ce soit de contraire à la Parole de Dieu. Elle considère que la santé et la force qui nous sont léguées nous appartiennent déjà à cause de la mort du testateur. Parce que le testateur était mort, le testament est en vigueur. Aux héritiers de se rendre chez le notaire pour demander son exécution.

A quiconque croit à la rédemption qui est Jésus, le Seigneur dit : « Comme tu as cru [au passé], qu’il te soit fait ainsi que tu as cru » :

* Jésus dit au centenier qui sollicitait la guérison de son serviteur: Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur fut guéri. (Matthieu 8 :13) ;

* Jésus dit à la femme qui souffrait de la perte de sang : Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie à l’heure même. (Matthieu 9 :22) ;

* A l’officier du roi qui lui demandais d’aller avec lui guérir son enfant: Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla. (Jean 4:50) ;

* Aux dix lépreux, dès qu’il les eut vus, il leur dit: Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent guéris. (Luc 17 :14) .

* Aux deux aveugles qui sollicitaient la guérison, il leur toucha les yeux, en disant: Qu’il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s’ouvrirent. (Matthieu 9:29);

Dieu dit à Abraham : « Et ton nom ne sera plus appelé Abram, mais ton nom sera Abraham; car je t’ai établi (passé) père d’une multitude de nations » (Genèse 17 :5). Puisque Dieu a mis cette promesse au passé, Abraham a fait de même et a agi selon sa foi en Dieu, en prenant son nouveau nom, Abraham, qui signifie « le père d’une multitude ». C’est pourquoi d’un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter (Hébreux 11:12). Avec nos yeux naturels, nous ne voyons que les choses temporelles et inférieures de la terre, mais avec les yeux éclairés de notre entendement, nous voyons les réalités supérieures, satisfaisantes et durables du Royaume spirituel et éternel de Dieu.

Un homme a mis une certaine somme d’argent dans la poche du manteau de sa femme en lui disant qu’il l’avait fait. Il lui a demandé si elle le croyait. Elle répondit: Certainement, et elle a commencé à planifier comment elle allait dépenser cet argent. Elle avait en fait cet argent [dans son esprit] avant de l’avoir vu [en espèces]. Pourquoi devrions-nous croire la parole des hommes et douter de Dieu ?

Si quelqu’un vous cède une maison que vous n’avez jamais vue, et qu’un vous apporte le titre de propriété ainsi que les clefs, vous possédez en fait la maison avant de l’avoir vu. « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration [titre de propriété] de celles qu’on ne voit pas [encore] » (Hébreux 11 :1) – selon la traduction LSG. La traduction du Semeur dit : « La foi est une façon de posséder ce qu’on espère, c’est un moyen d’être sûr des réalités qu’on ne voit pas ». Un acte de propriété en votre nom démontre qu’une maison vous appartient même si vous ne l’avez pas encore vu. En fait, vous pouvez même la vendre sans l’avoir jamais vu. La foi, c’est croire que vous avez ce que Dieu dit que vous avez et agir en conséquence avant de toucher, de sentir ou de voir la chose en question.

Dieu dit à Josué : « Regarde, j’ai livré entre tes mains Jéricho et son Roi, et ses hommes forts et vaillants. Faites le tour de la ville, vous tous les hommes de guerre… » (Josué 6 :2-3). Josué et ses hommes ont mis leur victoire au passé comme Dieu l’avait fait, ils ont, par la foi fait le tour de la ville comme l’Éternel l’avait ordonné et, les murs de Jéricho se sont effondrés pendant qu’ils exécutaient leur foi.

Jésus dit aux dix lépreux qui imploraient sa miséricorde : « Allez vous montrer aux sacrificateurs ». Ses paroles pour eux équivalaient à dire : Je vous ai donné ma parole que cela s’accomplit. Ils connaissaient la loi sur le lépreux, pour le jour de sa purification (Lévitique 14:2-3). En conséquence, ils savait ce que signifiait son commandement « Allez vous montrer aux sacrificateurs ». Ils ont mis leur guérison au passé avant de l’avoir vu, et elle s’est manifestée pendant qu’ils exécutaient leur foi.

Jonas a mis sa délivrance au passé alors qu’il était encore dans le ventre du gros poisson. Il a notamment fait cette prière :
« Je suis descendu jusqu’aux racines des montagnes, Les barres de la terre m’enfermaient pour toujours; Mais tu m’as fait remonter vivant de la fosse, Éternel, mon Dieu!
Quand mon âme était abattue au dedans de moi, Je me suis souvenu de l’Éternel, Et ma prière est parvenue jusqu’à toi, Dans ton saint temple… je t’offrirai des sacrifices avec un cri d’actions de grâces, J’accomplirai les vœux que j’ai faits: Le salut vient de l’Éternel
. » (Jonas 2 :7-10).

Plutôt que d’être préoccupé par sa condition, Jonas s’est souvenu de l’Éternel. Il s’est souvenu que L’Éternel est celui qui sauve même des situations désespérées. Il a qualifié sa situation de « vanités mensongères » et a offert des sacrifies d’actions de grâces alors qu’il était encore dans l’estomac du grand poisson.

Si les dons de Dieu pour l’âme et le corps n’étaient que des dons promis, nous devrions attendre que celui qui promet tienne sa parole, et la responsabilité de l’issue dans ce contexte incomberait à celui qui fait la promesse. A l’inverse, toutes les bénédictions de Dieu sont déjà offertes aussi bien que promises. En conséquence, la responsabilité de ce qui arrive incombe à ceux qui reçoivent les promesses. En effet, les bénéficiaires doivent accepter et prendre possession ces promesses afin d’en voir les effets. Considérez qu’un ami vous fait livrer un cadeau à l’occasion de votre anniversaire. Vous devez d’une part en prendre livraison et, d’autre part ouvrir l’emballage du cadeau avant de pouvoir en jouir. Le seul fait de le recevoir ne vous permet pas d’en jouir si vous ne le déballer pas. Le fait de déballer le cadeau consiste à en prendre possession de manière effective.

La seule raison pour laquelle la plupart d’entre nous n’avions pas été sauvé quelques années plus tôt, c’est que vous n’avions pas pris possession de ce que Dieu nous offrait. Dieu ne vous faisait pas attendre; nous le faisions attendre. Dans son amour et sa grande miséricorde, il a attendu devant notre porte, jusqu’à ce que nous ouvrions.

Certains disent : « Dieu me guérira en son temps. » Ce n’est que de l’espérance et non de la foi. La foi prend ce que Dieu offre maintenant. Or le prophète dit : « …ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé… Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Ésaïe 53 :4-5). Il ne parle pas au futur. Il parle de provisions qui ont déjà été mises à notre disposition et dont nous pouvons prendre possession maintenant. A bon entendeur, salut!

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