Quelques principes pour une vie de prière réussie


Dieu Tout Puissant, je voudrais te dire merci au nom du Seigneur Jésus-Christ du privilège que tu me donnes de me nourrir une fois encore de ta Sainte Parole.
Assiste-moi afin que je devienne pratiquant de ta Parole et non seulement une personne qui se contente d’écouter ou lire sans progresser dans ta connaissance.
Car je réalise que c’est seulement en pratiquant tes commandements que je deviendrai bénéficiaire des promesses qui sont dans ta Parole. Selon qu’il est écrit que par ta divine puissance, tu nous donnes tout ce qui contribue à la vie et à la piété au moyen de la connaissance du Seigneur Jésus-Christ qui nous appelle par sa vertu et par sa propre gloire, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles, nous devenions participants de ta nature divine.
Je te dis merci pour ta fidélité éternelle à l’endroit des saints.
Gloire, honneur et louange à toi, en Jésus-Christ le Seigneur. Amen!

Introduction

Certains prient sans jamais se demander si leurs prières sont exaucées. D’autres prient en pensant que l’exaucement de la prière viendra… quand Dieu le voudra. D’autres encore font la prière suivante : “Seigneur, apprends-moi à prier…», comme l’ont fait en leur temps les disciples de Jésus. S’il est sain de demander à Dieu de nous apprendre à prier, il est très important de savoir que toutes les réponses à ce genre de propos sont dans sa Parole. C’est elle, la Parole de Dieu, qui nous instruit de la volonté et des lois de Dieu, y compris en ce qui concerne la prière. C’est en les trouvant et en les mettant en pratique que nous pourrons aller de progrès en progrès. C’est en priant selon les principes de la Bible que les résultats de nos prières deviendront manifestes.

On peut prier tant que l’on veut, mais, si les prières que l’on fait ne sont pas fondées sur ce que la Bible enseigne à ce propos, elles ne sauraient plaire à Dieu. Pour avoir une vie de prière qui produise des fruits et qui soutienne notre foi, nous devons prier selon la Parole de Dieu. Selon ce que dit Paul dans une de ses exhortations à l’église, il est essentiel tout d’abord de rechercher dans la Parole de Dieu comment nous devons prier, si voulons lui plaire et obtenir des résultats; ensuite de mettre en pratique ce que nous apprenons afin de marcher de progrès en progrès (1 Thessaloniciens 4:1).

Or le progrès que nous faisons dans la connaissance de la volonté de Dieu, tout comme les résultats de nos prières peuvent être mesurés. C’est pour cela qu’il appartient à toute personne qui prie régulièrement d’en mesurer l’efficacité, c’est-à-dire de se demander si elle est satisfaite du taux d’exaucement de ses prières. Si vous ne pouvez répondre à cette question ou si le taux d’exaucement de vos prières n’est pas satisfaisant, cette contribution peut vous aider à apprendre quelques uns des principes bibliques qui gouvernent une vie de prière réussie.

Les règles dont nous allons parler s’appliquent d’abord à la prière de pétition (demande). Inutile d’ajouter que les richesses de la Bible étant inépuisables, cette contribution n’a en aucun cas la prétention d’être exhaustive en la matière. Elle se propose de partager ce que j’ai pu apprendre au cours de mes lectures, de la méditation de la Bible et de ma propre expérience de la prière.

1. Demandez selon la volonté de Dieu

Dieu nous dit qu’il veille sur sa Parole pour l’exécuter (Jérémie 1 :12). Par conséquent, « nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5:14-15).

Il est indispensable de connaître la volonté de Dieu au sujet de ce que nous souhaitons lui demander. Si cela n’est pas le cas, il vaut mieux commencer par chercher dans la Bible ce qu’est la volonté de Dieu sur le sujet avant de prier. Nous savons qu’un père terrestre ne donne pas systématiquement tout ce que son enfant demande. Pour accéder à la demande d’un enfant, le père doit d’abord considérer la chose bonne. Or Dieu est un père. Qui plus est, il nous a donné sa Parole qui non seulement nous apprend à le connaître, mais aussi à savoir ce qu’il veut pour nous.

S’adressant aux apôtres dans l’évangile de Jean, le Seigneur Jésus dit: « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé » (Jean 15:7). Dans ce verset, nous lisons deux fois le mot « demeurer ». Juste avant ce verset, le Seigneur se présente en disant: « c’est moi qui suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron… » (Jean 15:1). Et il continue en disant : « Demeurez en moi et je demeurerai en vous. Le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même, sans rester attaché au cep; il en va de même pour vous si vous ne demeurez pas en moi » (Jean 15:4). Or rester attacher au vrai cep, c’est obéir à ses commandements et garder sa Parole. Il ne s’agit pas de suivre simplement une série de règles et d’exigences religieuses. Il nous dit de permettre à sa Parole – qui est vivante, de faire sa demeure en nous. Cela n’est possible que lorsque nous passons du temps avec Elle, pour la méditer, et en remplir notre pensée, notre cœur et notre bouche, afin de la laisser guider chacune de nos actions et en particulier, nos prières. L’apôtre Paul l’a dit de la façon suivante: « Que la Parole de Christ demeure en vous dans toute sa richesse… » (Colossiens 3:16).

Lorsque la Parole habite réellement en nous, elle apporte sa vie en nous et elle produit du fruit pour la gloire de Dieu. Nous pouvons alors l’entendre. un petit peu comme lorsque l’on a un chant en tête et qu’on l’entend constamment en soi. Souvent, on se met à la fredonner sans même y penser. Lorsque vous commencez à demeurer dans la Parole, vous allez l’entendre de la même façon vous guider dans la prière selon la volonté de Dieu.

2. Demandez au Père, au Nom de Jésus

En tant que pécheurs, nous ne méritons rien de Dieu par nous-mêmes. Nous ne pouvons approcher Dieu le Père qu’à travers l’œuvre achevée que Jésus a accomplie sur la croix. C’est lui notre sauveur et notre rédempteur. C’est de sa position de médiateur, d’avocat auprès du Père que nous recevons le pardon de nos péchés et devenons justes devant Dieu. Par conséquent, le Nom de Jésus est la seule base pour une prière exaucée. Ceci est confirmé par cette déclaration : « Et quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le réaliserai pour que la gloire du Père soit manifestée par le Fils. Je le répète : si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14 :13 – 14).

Avant sa passion, le Seigneur Jésus parlant à ses disciples leur dit: « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite » (Jean 16: 23-24). Notons que le Seigneur dit: « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien… ». La traduction Darby dit: « Et en ce jour-là vous ne me ferez pas de demandes…» Il a dit ceci juste avant sa mort, sa résurrection et sa montée dans les lieux célestes, où il siège comme médiateur à la droite de Dieu le Père. Il poursuivit en disant : « …vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon Nom… Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » C’est de cette façon-là que devrait prier tout chrétien.

Bien sûr, nous pouvons remercier le Seigneur Jésus ; nous pouvons lui dire combien nous l’aimons, combien nous sommes reconnaissant pour ce qu’il a fait et continue de faire pour nous. Nous pouvons louer son nom et l’adorer car il est digne de notre adoration. Cependant, pour ce qui est de demander (faire une pétition), le Seigneur Jésus nous dit que c’est à Dieu le Père que nous devons demander en son Nom.

Dans l’épître aux Éphésiens, Paul fait la prière suivante : « … je fléchis mes genoux devant le Père [de notre Seigneur Jésus Christ], duquel est nommée [tire son nom] toute famille dans les cieux et sur la terre… » (Éphésiens 3:14-15). Quelle que soit la dénomination religieuse à laquelle nous appartenons, ce qui est important, c’est de savoir quelle est notre famille. Pour cela, la question que nous devons nous poser est la suivante : le père de Jésus Christ est-il mon père ? En effet, beaucoup de personnes ne sont pas certaines de vraiment connaître Dieu comme leur Père. Seriez-vous de ces personnes-là ? Le Dieu de l’univers est-il votre Père ? En êtes-vous convaincu ?

Smith Wigglesworth[i] faisait un jour des travaux de plomberie dans une grande demeure. La maîtresse de maison vint dans la pièce où il travaillait puis, s’en alla. Plus tard, elle revint le voir encore. Fermant la porte de la pièce, elle lui tint ce langage: « Puis-je vous poser une question personnelle? » Oui, Madame, répondit Wigglesworth. Elle lui dit ensuite, « comment expliquer que votre visage dégage autant de joie? » Alors, Smith lui raconta que le matin même, au moment de prendre le petit déjeuner, sa femme, venant de la chambre des enfants lui dit que deux de leurs enfants étaient brûlants de fièvre. Ils allèrent aussitôt tous les deux pour imposer les mains aux enfants malades, qui guérirent aussitôt. Il était content parce qu’il avait demandé au Père et que celui-ci lui avait accordé. Ainsi qu’il est écrit, « Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite », la joie de Wigglesworth était donc complète.

La dame demanda encore à Smith Wigglesworth si elle pouvait aussi connaître Dieu de la même façon. Il lui expliqua comment recevoir Jésus Christ comme son Seigneur et sauveur personnel. Aussitôt appris, la dame confessa Jésus Christ comme son sauveur. Ensuite, elle demanda comment faire pour demeurer dans cette joie.  Ce à quoi Wigglesworth répondit, « la seule façon de demeurer dans la joie du Seigneur est de la redonner aussitôt ». Il voulait dire, parler à d’autres personnes de sa propre expérience ; ce qui correspond à témoigner de la bonne nouvelle du royaume de Dieu.

Voyez-vous, Wigglesworth n’aurait pas eu un visage si radieux si ses enfants étaient toujours malades. Il ne serait peut-être même pas aller au travail. En tout cas s’il y était allé tout en laissant les enfants très malades, il aurait au contraire eu un air préoccupé. Dans ce cas-ci, il avait de la joie sur son visage. Tant et si bien que les autres pouvaient lire sa joie rien qu’en le regardant. Ce type de joie n’est pas une joie comme celle du monde. C’est la joie du Seigneur ! Lui seul peut procurer une telle joie. Idéalement, c’est comme cela que devrait se conclure toutes les prières des chrétiens. Dans la victoire et la joie parfaite.

En ce jour-là, dit le Seigneur, « …vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon Nom. » Comme pour insister, il ajoute : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon Nom. Demandez, et vous recevrez… » Puisque le Seigneur était encore avec eux sur la terre, on peut comprendre qu’en ce moment-là, les disciples ne demandaient pas encore au Père céleste au nom de Jésus. Cependant, lorsque nous examinons les prières des chrétiens du premier siècle dans les Actes des apôtres et dans les lettres des apôtres aux Églises, nous voyons qu’ils suivent les instructions données par le Seigneur dans Jean 16: 23-24. Par exemple dans les Actes des apôtres, Pierre et Jean utilisèrent le nom du Seigneur Jésus pour guérir un boiteux de naissance, que l’on portait et que l’on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle.

A tous ceux qui regardaient la scène avec étonnement, Pierre fit la formidable confession suivante: « …C’est par la foi en son nom [au nom de Jésus] que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez; c’est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous… » (Actes 3:11-26). Plus loin dans le chapitre 4, Pierre et Jean furent arrêtés et questionnés par les religieux, les chefs du peuple, les anciens et les scribes qui leur demandèrent : « Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela? » . Pierre remplit du Saint-Esprit leur fit de nouveau une merveilleuse confession: « …Chefs du peuple, et anciens d’Israël,… sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:8-12).

Paul nous apprend aussi que si nous rendons grâce au Père, c’est au nom du Seigneur Jésus que nous devons le faire : « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5: 20). Le nom de Jésus est la clé qui ouvre la porte qui nous donne accès au Père. Si nous souhaitons obtenir des réponses à nos prières, nous devons suivre les recommandations bibliques et non les doctrines des hommes ni leurs pratiques. Si l’approche dans nos prières est erronée, nous échouerons souvent. Dieu merci, Jésus est notre gloire dans les cieux et, c’est par lui que nous triomphons. Il est notre seul chemin vers le Père. Utilisons le nom glorieux de Jésus qui nous a été donné par le Père lui-même. Et le Seigneur nous a donné l’autorité d’utiliser son puissant Nom: « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris » (Marc 16: 17-18). Nous avons reçu le droit et l’autorité d’utiliser le nom du Seigneur Jésus contre le diable, ses agents et ses œuvres. N’oublions pas que ce n’est pas par le pouvoir de l’homme que tout cela est possible. C’est le Seigneur Jésus qui, en définitive, agit par notre entremise car, il a délégué à tous ceux qui croient le pouvoir de le parler en son Nom.

3. Prier en comptant sur l’aide du Saint-Esprit

Nous devons toujours prier en comptant sur l’aide de Dieu lui-même. Dans son épître aux Éphésiens, Paul nous recommande de « faire en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications… » (Éphésiens 6:18). La prière véritable ne peut se faire qu’en Esprit, c’est-à-dire, avec le concours du Saint-Esprit. Ensuite, Paul ajoute que nous devons persévérer et il commande de prier pour tous les saints [tous ceux qui sont nos frères et sœurs en Christ de par le monde]. Nous avons appris par ailleurs que « l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit… » (Romains 8:26-27), parce que c’est selon Dieu que l’Esprit intercède en notre faveur.

Le Seigneur Jésus nous avait révélé la place de l’Esprit de Dieu dans la prière de ceux qui lui appartiennent dans sa conversation avec la femme samaritaine. Il avait notamment dit: « …l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:23-24).

Par ailleurs, avant d’accepter sa passion, le Seigneur avait fait la promesse ci-après à ses disciples: « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. » (Jean 14:15-17). Il avait promis de nous envoyer le Saint-Esprit qui demeurerait éternellement avec nous. Dans l’expression « demeurer éternellement », il y a la notion de présence permanente. C’est-à-dire que le Saint-Esprit est auprès du chrétien dans toutes les circonstances et singulièrement lorsque celui-ci est en prière. Par ailleurs, l’Écriture dit aussi que le consolateur, l’Esprit-Saint, qui vient du Père au nom de Jésus-Christ, nous enseignerait toutes choses, et nous rappellerait tout ce que le Seigneur avait dit (Jean 14:26). Nous pouvons donc compter sur l’Esprit de Dieu qui nous révèle la volonté de Dieu. En particulier, quand nous prions, le Saint-Esprit, peut nous aider à faire la prière juste et efficace, car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. (1 Corinthiens 2:10)

Un autre texte en rapport avec la nécessité de s’attendre au Saint-Esprit et d’espérer son aide lorsque nous prions est cette déclaration de Paul faite aux Romains: « …De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et Dieu, qui sonde nos cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints » (Romains 8:26-27).

4. Priez avec Actions de grâce et Louanges


Père céleste, je te remercie du fond du cœur pour ton amour envers nous, pour ta compassion incomparable. Je te remercie pour toutes les faveurs que nous obtenons de ta part en Christ, notre Seigneur. Merci pour le merveilleux plan de salut fourni par ton infinie sagesse en Christ. Merci d’avoir exalté le Seigneur Jésus et de l’avoir élevé au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité.
Le nom de Jésus est avant tout les noms qui peuvent être nommés, non seulement maintenant, mais encore pour l’éternité. Amen!

L’action de grâce est une attitude de reconnaissance pour ce que Dieu a fait et pour ce qu’il va continuer de faire. Lorsque nous réalisons que : « nous sommes comblés de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ », nous exprimons notre gratitude pour les grâces de Dieu et pour l’amour incompréhensible dont il nous a aimé. Dans l’Ancien Testament, l’action de grâce était d’abord un acte, une cérémonie. Mais notons aussi que cette action avait pour résultat, la bénédiction de Dieu sur son peuple: « Tu m’élèveras un autel de terre, sur lequel tu offriras tes holocaustes et tes sacrifices d’actions de grâces, tes brebis et tes bœufs. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai » (Exode 20 : 24). Or notre offrande à nous c’est Jésus-Christ crucifié – l’agneau de Dieu qui est venu pour accomplir la loi et qui, après s’être offert en sacrifice pour nous qui croyons, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu (Hébreux 10:12). Dès lors, nous exprimons notre reconnaissance à Dieu de ce que Christ, notre souverain sacrificateur a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme [comme celui des anciens israélites], c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle (Hébreux 9:11-12). Non seulement la célébration de ce mystère est grande, mais aussi, elle prend une part importante dans notre prière de pétition en ce sens qu’elle la rend même possible. N’avons-nous pas vu plus haut que c’est par le seul mérite de Jésus-Christ que nous pouvons nous adresser au Père? Ce n’est pas en ajoutant la formule « Au Nom de Jésus » à notre prière que nous réalisons cela mais, c’est plutôt en rendant grâce à Dieu pour le mystère de la croix. Plus encore, Paul ordonne: «…Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ… » (1 Thessaloniciens 5: 18).

La louange quant à elle est l’action de louer Dieu. Le résultat de cette action proclame la gloire, le mérite incomparable propre à Dieu, que nous lui reconnaissons et que nous nous plaisons à célébrer. Pour évoquer la louange, la Bible emploie plusieurs expressions dont « Alléluia » et « Hosanna » par exemple. La louange peut être dite, déclamée, exaltée, chantée, dansée, etc. Elle est souvent accompagnée de musique instrumentale ou de gestes.

Chanter les louanges de Dieu pendant notre prière de pétition est une bonne façon de la compléter. Le psalmiste dit : « L’Éternel est grand et très digne de louange, Et sa grandeur est insondable » (Psaumes 145: 3). Et ailleurs il dit: « Toutes tes œuvres te loueront, ô Éternel! Et tes fidèles te béniront. Ils diront la gloire de ton règne, Et ils proclameront ta puissance… » (Psaumes 145: 10-11). L’apôtre Pierre nous rappelle que « Nous sommes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que nous annoncions les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2: 9). La louange est donc la raison pour laquelle nous avons été crées. En tant que tel, elle devrait occuper une grande place dans notre vie quotidienne. Louer le Seigneur Dieu est le moyen par excellence de jouir de notre intimité avec Lui. Tout au long de la journée nous pouvons aussi le faire par des expressions aussi simples que: « Béni soit le Seigneur Dieu »; « Alléluia »; « Gloire à Dieu »; « le Seigneur est Amour »; « Dieu est bon et sa miséricorde dure à jamais », etc. En plus de louer et proclamer la grandeur de Dieu, ces expressions témoignent de notre foi en Dieu; notre joie de dépendre d’un Dieu si bon. Paul insiste « …Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur… réjouissez-vous…» (Philippiens 4 :4)

L’une des démonstrations de la puissance que Dieu déploie dans la vie de l’homme à cause de la louange, est la victoire sans combattre de Josaphat, roi de Juda sur les Moabites, les Ammonites, et les Maonites. Lorsque ces trois armées marchèrent ensemble contre Josaphat pour lui faire la guerre. Josaphat fut pris de frayeur et il se tourna vers l’Éternel. Il publia ensuite un jeûne et le pays tout entier s’assembla pour invoquer l’Éternel. Josaphat se présenta au milieu de l’assemblée de Juda et de Jérusalem, et face au danger qui les guettait, il dit une prière demandant la protection de Dieu. Alors, l’Esprit de l’Éternel saisit Jachaziel qui dit: « Soyez attentifs, tout Juda et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat! Ainsi vous parle l’Éternel: Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu ». Le lendemain, lors de leur départ, Josaphat se présenta devant le peuple pour lui rappeler de se confier en l’Éternel. Puis il nomma des chantres qui, revêtus d’ornements sacrés, et marchant devant l’armée, célébraient l’Éternel et disaient : louez l’Éternel car sa miséricorde dure à toujours ! Nous apprenons qu’au moment où le peuple commença les chants et la louange, l’Éternel plaça une embuscade contre les fils d’Ammon et de Moab, et ceux de la montagne de Séir. Et ils furent battus. Il est écrit qu’ils s’aidèrent les uns les autres à se détruire. Et lorsque Juda arriva sur le champ de bataille, il n’y avait que des cadavres étendus à terre. Josaphat et son peuple trouvèrent parmi les cadavres d’abondantes richesses et des objets précieux. Le butin était tellement considérable qu’ils ne purent tout emporter… (lire le récit complet dans 2 Chroniques 20:1-30). Non seulement ils sont rentrés joyeux et libres, mais en plus avec des richesses et des provisions. Ce récit démontre les effets puissants de la louange. Il est dit que c’est au moment où l’on commençait les chants et la louange que l’Éternel plaça une embuscade contre les agresseurs.  

Un autre exemple que nous pouvons citer est la libération miraculeuse de Paul et Silas et la gloire qui s’en était suivi. Parce que Paul libéra une femme possédée par un esprit de python, lui-même et Silas furent battus et jetés en prison, les ceps aux pieds. Plutôt que de se plaindre pour leurs tribulations, Paul et Silas se mirent à prier et à chanter les louanges de Dieu. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés ; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus (Actes 16: 22-26). Pour comprendre l’importance de l’événement, mettons-nous une minute à la place de l’un des prisonniers. Imaginons un de ces prisonniers, écoutant ces deux hommes, qui ont été battus avant d’être jetés en prison les fers aux pieds, prier à haute voix et louer Dieu. Soudain, un tremblement de terre se produisit, rompant ses chaînes de même que ceux des autres prisonniers et ouvrant toutes les portes de la prison. Combien un tel phénomène a-t-il pu marquer ces gens ? Regardons, la réaction immédiate de l’un des hommes qui fut témoin de l’événement en question : Après avoir tenté dans un premier temps de se suicider parce qu’il pensait que les prisonniers s’étaient enfuient, le geôlier, repris par Paul se jeta tout tremblant à ses pieds; Il les fit sortir, et dit: « Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé? » Paul et Silas répondirent: « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille » (lire ce récit dans Actes 16: 22-40). Cette nuit-là le geôlier ainsi que tous ceux qui étaient dans sa maison furent sauvés. Pour avoir prié et loué Dieu en dépit de leurs tribulations, Paul et Silas obtinrent de Dieu bien plus que ce qu’ils auraient pu espérer. Tout comme dans des deux récits, la louange comme partie de nos prières, fait bien plus que garantir leur exaucement. La louange nous permet d’obtenir bien au-delà de tout ce que nous pouvons demander ou penser !

Ci-après d’autres versets qui illustrent l’importance de l’action de grâce et de la louage:

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ. (Philippiens 4 :6-7).
Avancez par ses portes avec reconnaissance ! Entrez dans ses parvis en chantant ses louanges ! Rendez-lui votre hommage bénissez-le. (Psaumes 100 :4)
Délivre-nous, Éternel, notre Dieu ! Rassemble-nous du sein des autres peuples !
Nous te célébrerons, toi qui es saint, et mettrons notre gloire à te louer
. (Psaumes 106 :47)
Et l’on n’entendra plus |parler de violence dans ton pays, de dévastation et de destruction dans tes frontières, et tu appelleras tes murailles « Salut », et tes portes « Louange ». (Ésaïe 60 :18)

5. Priez avec un cœur droit, sans condamnation

Le psalmiste nous fait cette révélation importante : « Si j’avais gardé dans mon cœur des intentions coupables, le Seigneur ne m’aurait pas écouté » (Psaume 66 :18). Le problème n’est pas vraiment de savoir si Dieu répondra à nos prières. il semblerait que l’essentiel pour nous est d’abord d’avoir l’assurance de nous faire entendre de Dieu. L’apôtre Jean dit que lorsque nous savons qu’il [Dieu] nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous avons reçu la pétition que nous demandons (1 Jean 5:15). Or comment pouvons-vous être certain d’avoir été entendu si nous avons une mauvaise conscience ? Si notre cœur nous condamne? Comme beaucoup d’autres réalités spirituelles, le concept de « condamnation » est difficile à appréhender. Essayons pour l’illustrer, de regarder des aspects pratiques pouvant nous amener à identifier ces mécanismes.

Ici le Seigneur Jésus nous dit: « C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses ». (Marc 11: 24-26). Le verset 25 commence par “et”, la conjonction qui indique l’attachement de ce qui va suivre à ce qui a été dit auparavant, faisant de ces deux parties un tout indissociable. Lorsque vous priez, dit le Seigneur, si vous avez le cœur pris au piège de la rancune, de l’amertume, du ressentiment… vis-à-vis de quelqu’un d’autre, votre prière ne saurait être un parfum de bonne odeur pour Dieu. L’instruction du Seigneur est on ne peut plus claire: « …pardonnez afin que le Père céleste vous pardonne aussi. » Il n’y à rien à négocier. Il ne dit pas de lui demander de vous donner le courage de pardonner. Ni de vous justifier de ce que les autres vous ont fait qui ne vous permettrait pas de pardonner. Il dit: « …pardonnez si vous voulez que le Père céleste vous pardonne aussi. »

Il est difficile, voire impossible, de se tenir dans la présence de Dieu et d’attendre de lui quoique ce soit si notre cœur nous condamne. Ceci est notamment illustré par le récit de la femme adultère rapportée dans l’Évangile de Jean: les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu, ils dirent à Jésus: « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse… nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? » Jésus leur dit: « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle ». Nous savons que quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un… jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme (récit complet Jean 8:3-11). La conscience de ces gens les avait accusé car, le Seigneur venait d’exposer à la fois les péchés dans leurs cœurs d’une part, mais aussi leur cruauté et manque de pardon vis-à-vis de la femme.

Toutes les fois que le Seigneur Jésus parle de la prière, il parle aussi de la nécessité de pardonner. C’est que la miséricorde et le pardon font partie de la nature de Dieu. Dieu pardonne et il justifie. Sans pardon, il n’y a pas de justification. Or sans justification, il ne peut y avoir faveur de Dieu, selon qu’il est écrit : « L’Éternel est miséricordieux et juste, Notre Dieu est plein de compassion… » (Psaumes 116:5). La miséricorde c’est la pitié qui pousse à pardonner à un coupable, à quelqu’un qui est vaincu ; pardon accordé par pure bonté, sans aucune condition ni obligation préalable (Psaumes 79: 8-9).

Or, il y a souvent dans la démarche de certains pour comprendre et recevoir le pardon de Dieu, une sorte de notion confuse de « mérite » héritée peut-être de l’Ancien Testament. Beaucoup en effet pensent qu’ils sont impardonnables à cause de « ce qu’ils auraient fait ». Récemment je parlais à un collègue de l’amour de Dieu et du fait qu’il pouvait le guérir de sa maladie. Sa réponse a été à peu près ceci : « Je ne mérite pas que tu t’intéresses à ma personne… Tu devrais réserver tes efforts pour ceux qui croient en tes capacités… et Dieu ». D’autres encore pensent que puisqu’ils ne méritent pas le pardon, ils doivent faire quelque chose avant de l’obtenir, se replaçant ainsi sous le principe de la loi de l’Ancienne Alliance. De telles personnes appliquent souvent aux autres ce qu’ils ressentent pour eux-mêmes. D’autres enfin, pensent qu’à cause de leurs œuvres, ils méritent d’être pardonnés, se plaçant en quelque sorte dans une catégorie d’ayant-droit. Cette dernière catégorie relève de l’auto-justification.

Notons et souvenons-nous pour toujours que le pardon de Dieu est un don gratuit, obtenue par l’offrande de Jésus-Christ, comme l’atteste Paul: « …c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie… » (Éphésiens 2:8-9).

Notre amour pour autrui dépend bien souvent de notre propre compréhension de l’amour de Dieu pour nous. Mieux nous comprendrons combien Dieu nous aime et comment il nous a racheté des ténèbres pour nous donner à Jésus-Christ, mieux nous serons capables d’aimer à notre tour les autres. Or, il n’ y a pas d’amour sans pardon: « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4 : 9-11).

C’est dans la mesure où nous aurons goûté pour nous-mêmes combien le Seigneur nous aime, que nous comprendrons la recommandation de pardonner à ceux qui nous ont offensé. Réfléchissant à cette question, je réalise à quel point nous avons besoin de progresser dans la réalité du pardon. La pratique du pardon exige un cœur humble et de la compassion. L’instruction du Seigneur est sans ambiguïté : « Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Marc 11:25-26). Ce texte rappelle que l’une des conditions de la communion avec Dieu, gage de l’exaucement de la prière est le pardon accordé aux autres. L’apôtre Paul dit: « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ » (Éphésiens 4:32). Il ne s’agit pas seulement de savoir que nous devons pardonner. Il s’agit de prendre la ferme décision dans notre cœur ; une réelle décision de pardonner toujours. Je vais le faire car le cœur qui manque de pardon ne peut avoir une claire conscience devant Dieu. Paul recommande à Timothée de garder la foi et une bonne conscience. Car, dit-il, certains ont perdu cette conscience, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi (1 Timothée 1: 19).

Le Seigneur Jésus pose l’esprit de pardon comme une condition à l’efficacité de nos prières. Il dit : Si vous m’aimez, gardez mes commandements. « Gardez les commandements du Seigneur » ou « Demeurez en lui » c’est « …détacher les chaînes dues à la méchanceté, dénouer les liens de l’esclavage, renvoyer libres ceux qu’on maltraite. Mettre fin aux contraintes de toute sorte… Alors ta lumière jaillira comme l’aurore et ta restauration progressera rapidement, ta justice marchera devant toi et la gloire de l’Éternel sera ton arrière-garde. Alors tu appelleras et l’Éternel répondra, tu crieras et il dira: Me voici! » (Ésaïe 58: 6-9).

D’autres versets à propos de l’importance d’avoir un cœur droit dans la prière:

Mes chers amis, si notre cœur ne nous condamne pas, nous sommes pleins d’assurance devant Dieu. Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. (1 Jean 3 :21-22)

C’est pourquoi je veux qu’en tout lieu les hommes prient en élevant vers le ciel des mains pures, sans colère ni esprit de dispute. (1 Timothée 2 :8)

Approchons-nous donc de Dieu avec un cœur sincère, avec la pleine assurance que donne la foi, le cœur purifié de toute mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. (Hébreux 10 :22)

Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ; Celui qui ne livre pas son âme au mensonge, Et qui ne jure pas pour tromper. Il obtiendra la bénédiction de l’Éternel, La miséricorde du Dieu de son salut. (Psaume 24)

6. Priez la solution, Demandez tout ce dont vous avez besoin, Croyez que vous avez reçu

6.1. Priez la solution

Tout d’abord, il ne convient donc pas de « prier le problème ». Par « prier le problème », je veux dire sans cesse se rappeler à soi-même ou rappeler à Dieu le problème, ce qui se fait d’ailleurs souvent sur le ton de la lamentation. La complainte n’est pas efficace dans notre conversation avec Dieu. L’Écriture dit que « C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps, C’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; Quiconque l’aime en mangera les fruits. » (Proverbe 18: 20-21). Prier le problème, c’est d’une certaine façon l’exalter. Et, c’est de ce fruit amer [le problème] que vous risquez de vous rassasier.

En revanche, confesser la Parole de Dieu (sa volonté) en rapport avec le problème que vous rencontrez, c’est déclarer la vie. « Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 10: 10-11). C’est en confessant la Parole de Dieu et en la mettant devant le Trône de grâce que nous annihilerons l’adversité que nous rencontrons pour obtenir les promesses. Jésus dit que sa Parole est Esprit et vie.  Nous devrions mémoriser le plus possible des paroles de Christ afin de les confesser face à nos situations et dans nos besoins ; afin de les rappeler à Dieu lorsque nous plaidons notre cause. Elles sont Esprit et Vie !  Elles amènent la présence de l’Esprit de Dieu et rendent la vie à nos situations mortes : « C’est l’esprit qui vivifie… Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie ». (Jean 6 :63).

« …Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle… » (Hébreux 10 :23). La version anglaise King James de la Bible traduit par « Tenir fermement la foi ». Il s’agit de confesser la foi, c’est-à-dire la parole de Dieu en rapport avec notre problème. Or la Parole de Dieu est la volonté de Dieu. Elle est donc notre solution !

Si nous avons la foi au Seigneur Jésus, nos paroles peuvent déplacer des montagnes, c’est-à-dire qu’elles peuvent renverser les problèmes que nous rencontrons, et aussi réaliser ce dont nous avons besoin : « Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : transporte toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible » (Matthieu 17: 20). Répétons : il s’agit de « parler aux problèmes » au nom de Jésus ; il ne s’agit pas de « parler des problèmes » à tous ceux qui veulent l’entendre voire à ceux qui ne veulent pas. Cette attitude ne relève pas de la foi. Parle plutôt à tes problèmes de la part du Seigneur, leur répétant ce qu’il a lui-même dit à leur sujet. Comme le faisaient en leur temps les prophètes. Dieu dit, parle à ton problème et dis-lui : « Écoute la parole du Dieu vivant, ainsi parle mon Dieu, le Père de mon Seigneur Jésus Christ, » (Ézéchiel 37: 1-14). Mets à la place des trois points ce que tu auras retenu de la parole de Dieu à propos de ton problème et tu verras que l’Éternel agit conformément à sa parole.

6.2. Demandez tout ce dont vous avez besoin

L’apôtre Jacques dit: « Vous convoitez, et vous n’avez pas. Vous tuez, convoitez et ne pouvez pas obtenir. Vous vous battez et faites la guerre. Vous n’avez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4:2). Vous convoitez, et vous n’avez pas… parce que vous ne demandez pas, dit Jacques. Ce verset démontre s’il en était besoin la nécessité de toujours faire nos requêtes à Dieu. Dieu nous a aimé depuis le commencement et il veut nous donner toute chose. Dans l’Évangile de Matthieu, le Seigneur Jésus dit: « Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe… Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent » (Matthieu 7:7-11).

Il y a dans le livre de Nombres un récit remarquable qui montre bien combien le cœur de Dieu est disposé à nous donner toute bonne chose, à condition que nous le demandions. L’histoire nous apprend que les filles de Tselophchad, dont les noms étaient Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirtsa, se présentèrent devant Moïse, en présence du sacrificateur Eléazar, des princes du peuple et lui dirent : « Notre père est mort… il n’était pas au milieu de l’assemblée de ceux qui se révoltèrent contre l’Éternel… mais il est mort… et il n’avait point de fils. Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille, parce qu’il n’avait point eu de fils ? Donne-nous une possession parmi les frères de notre père… » Moïse porta la cause devant l’Éternel qui lui répondit en disant : « Les filles de Tselophchad ont raison. Tu leur donneras en héritage une possession parmi les frères de leur père, et c’est à elles que tu feras passer l’héritage de leur père… ». L’Éternel ordonna ce jour-là à Moise de modifier les coutumes des enfants d’Israël en matière de succession. Nous voyons bien que si les filles de Tselophchad n’avaient pas osé demander que l’héritage de leur père leur revienne, contrairement aux coutumes du peuple qui disaient que seuls les enfants mâles pouvaient hériter de leur père, elles ne l’auraient probablement jamais obtenu (Nombres 27: 1-11).

6.3. Croyez que vous avez reçu

Après avoir montré combien il est important de prier pour obtenir la solution et avoir démontrer qu’il nous faut toujours faire à Dieu une requête à propos de nos besoins, nous allons examiner pourquoi il est indispensable de croire que Dieu répond à nos prières pendant que nous prions.

Le Seigneur Jésus dit : « Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11:23-24). En dépit de leur simplicité, ces versets extraordinaires sont souvent négligés par de très nombreuses personnes. Nous allons tenter de les décortiquer afin d’en prendre la substantifique moelle.

Dans le verset 24, nous lisons, « …Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu… » Le Seigneur dit ici que celui qui prie doit croire que l’objet de sa prière a été accordé par Dieu, pendant qu’il fait la demande. Or d’aucuns prient et attendent de voir la manifestation de ce qu’ils ont demandé à Dieu avant de dire qu’ils ont reçu. Ceux-là ne pratiquent pas la recommandation que nous venons de voir. D’autres pourraient demander comment croire à ce que l’on n’a pas encore vu ? La réponse à cette dernière question est simple, parce que le Seigneur Jésus nous le dis. Car la foi en Dieu est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de choses qu’on ne voit pas encore (Hébreux 11:1). En réalité, même dans le monde naturel, la confiance que nous pouvons avoir en une personne fonctionne exactement selon le même principe. Nous pouvons mettre notre confiance en une personne qui nous donne sa parole et nous en aller en paix, pensant que la personne ferait exactement ce qu’elle a dit. Dans ce cas, nous n’avons pas encore vu la manifestation de ce que nous attendons. Cependant, nous nous comportons comme si nous l’avions déjà reçu. Combien à bien plus forte raison devrions-nous avoir une pleine confiance en ce que le Seigneur Jésus promet.

Ce n’est donc pas avant la prière, encore moins après la prière qu’il faut croire que nous avons reçu l’objet de notre pétition ; c’est pendant que nous prions que nous recevons. C’est quand nous demandons que nous remercions Dieu de nous avoir donné ce que nous demandons. Témoigner notre gratitude lors même de la demande est en effet une façon de prendre acte que l’on a reçu. D’aucuns diraient : « …je vais continuer de demander jusqu’à ce que Dieu veille bien me donner… ». Ceci n’est pas ce que dit le Seigneur Jésus! Le Seigneur dit, « quand vous demandez en priant, croyez que vous avez reçu, et vous le verrez s’accomplir… ». La réception se fait donc avant la manifestation physique de ce que nous demandons. Pourquoi donc ? Parce que le Seigneur le dit. Quand dois-je croire que j’ai reçu de la part de Dieu? Avant de voir ce que j’ai demandé. Quand verrai-je ce que je demande à Dieu? Après avoir cru que j’ai reçu.

En d’autre mots, si je ne crois pas que j’ai reçu avant la manifestation de ce que j’ai demandé, c’est de l’incrédulité et de la désobéissance. C’est manquer de confiance en ce que Dieu a dit. C’est douter de sa capacité a exécuter ce qu’il arrête. Exerçons-nous à avoir la certitude que nous avons reçu pendant que nous prions.

7. N’abandonnez jamais l’espérance

Avez-vous déjà demandé quelque chose à quelqu’un en vous attendant à ne pas l’obtenir? Si tel est le cas, ceci explique pourquoi vous n’avez pas obtenu.
Si vous avez demandé à Dieu, si vous avez cru que vous avez reçu, alors n’abandonnez pas ce que vous avez reçu. La parole de Dieu dit : « Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et l’on ouvre à celui qui frappe » (Matthieu 7:7-8).

Dieu désire nous donner l’objet de notre demande. A cela il y a une condition essentielle, nous devons demander avec la bonne attitude – dans la foi, en attendant une réponse. Car sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu. Quiconque vient à Dieu doit croire que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Si telle est notre attitude, Dieu ne nous fera pas défaut. La réponse de Dieu peut ne pas venir selon notre timing personnel ou notre représentation, mais une chose est certaine, elle viendra. Et, si nous l’attendons, nous la reconnaîtrons.

La patience et la persévérance font partie des ingrédients de la foi. Dieu ne nous fait pas défaut, il n’est jamais en retard non plus. Il existe bel et bien un temps du Saint-Esprit : « Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » (Hébreux 10:37). Ce verset parle d’abord de la Seconde Venue de Christ pour conclure le système du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui; mais il parle aussi de Christ qui vient pour répondre à nos questions et pourvoir à nos besoins. Il est impossible que Dieu soit en retard. Les sœurs de Lazare, Marie et Marthe avaient dit que Jésus était arrivé trop tard après la mort de leur frère. L’une des deux lui a dit : « Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort » (Jean 11:21). De même, quand le messager dit à Jaïrus, le chef de la synagogue : « Ta fille est morte ; pourquoi importuner davantage le maître ? » (Marc 5:35) , celui-ci crut un moment que c’était trop tard. Or, dans les deux cas, le Seigneur Jésus que l’on croyait en retard, a démontré qu’il avait le pouvoir de réveiller même ceux qui sont morts.

Souvent, ne voyant pas arriver la réponse selon notre propre scenario, nous pouvons être tenté d’abandonner le combat et de sombrer dans le désespoir, ou encore, de croire que Dieu ne répond pas. L’ennemi essayera tout ce qu’il peut pour nous faire perdre l’espérance pour nous faire quitter le combat de la foi. Mais notre Père est tellement plein d’amour pour Ses enfants que rien ne peut l’empêcher de faire naître, s’il le faut, quelque chose à partir de rien, juste pour nous donner ce que nous lui demandons. Dieu est le rémunérateur de tous ceux qui croient en lui. Gardons l’espérance et nous ne serons jamais déçu !


[i] Smith Wigglesworth, Ever Increasing Faith, 1924.

A propos de quelques ruses et tactiques de l’ennemi

Nous vivons dans le temps de la fin, selon qu’il est écrit: « je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14: 3). Le Seigneur l’a annoncé lui-même, les anges l’on répété après son ascension dans les cieux,  les apôtres  le présentent comme un élément fondamental de la foi: Jésus Christ revient pour enlever son église[1] de ce monde en crise. Les autres, quant à eux, seront laissés derrière et pour faire face aux grands cataclysmes que prédit la Bible et qui se précisent déjà maintenant. Souvenons-nous de ses paroles quand il évoquait les événements qui marqueraient son avènement« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21).

Dans ce contexte, le diable travaille d’arrache-pied à perdre le plus grand nombre car il sait qu’il lui reste peu de temps, selon qu’il est écrit, « …Malheur à la terre et à la mer! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps » (Apocalypse 12: 12). Il utilise toutes ses armes contre nous, toutes ses subtilités, ses tromperies et ses moyens qui sont nombreuses. Le Saint-Esprit, et notamment par la plume de Paul nous exhorte à ne pas ignorer les desseins du diable afin de ne pas lui laisser l’avantage sur nous (2 Corinthiens 2: 11). Pierre nous encourage aussi a lui résister par une foi ferme. Il commande aux croyants d’être fermes et vigilants car, l’adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. (1 Pierre 5 :8-9). Mais comment lui résister si nous ne connaissons pas ses méthodes? Comment résister si nous n’identifions pas ses stratégies? Je prie Dieu, afin qu’il nous permette, dans sa miséricorde, de recevoir cette révélation et, qu’il illumine les yeux de notre cœur, pour que nous sachions identifier tout ce qui n’est pas le résultat des fruits de son Esprit en nous.

Les grands chefs militaires historiques ont tous d’abord été de bons stratèges. Or, personne ne peut développer une stratégie meilleure à celle de son ennemi s’il ne commence pas par d’abord étudier ce dernier. Cette contribution met en lumière quelques unes des stratégies et tactiques de l’adversaire qui ne sont pas toujours identifiées comme telles par un grand nombre de personnes. Elle revisite certains prétendus « traits de caractères », certaines émotions et attitudes sous un regard nouveau, un regard éclairé par la parole de Dieu et qui permet de reconnaître les ruses de l’ennemi dans certaines de ces réalités.

1. L’orgueil et la vanité

Le mot orgueil vient d’un mot francique signifiant « fierté ». Un orgueilleux a une opinion trop avantageuse, une estime exagérée de soi-même. Certains théoriciens en sciences humaines montrent que l’orgueilleux est souvent une personne qui fuit continuellement la réalité. L’orgueil se manifesterait comme une compulsion – une espèce de force intérieure par laquelle le sujet est amené à accomplir certains actes et à laquelle il ne peut résister – dont l’origine se situe souvent dans la petite enfance. L’orgueil amènent la personne à apprendre à cacher de manière excessive tout ce qu’elle perçoit comme honteux en elle. Bien plus, elle pousse à saisir toute occasion de se mettre en avant dans les domaines où le sujet se croit capable d’exceller. En définitive, l’orgueil est une forme de négation du moi véritable au profit d’un autre moi, que l’on invente pour se rendre, croit-on, plus acceptable. Pour son plus grand malheur, l’orgueilleux doit constamment défendre, le personnage dont il croit tirer sa crédibilité. L’orgueil est un de ces ingrédients qui peut faire d’une vie… un échec. En disant cela, je pense avant tout à la ruine de l’âme.

Sur le plan spirituel, l’orgueil est une des formes manifeste de l’idolâtrie; une des caractéristiques développées par le diable avant sa chute. En alimentant l’orgueil de l’homme, sa vanité et son arrogance, Satan sait qu’il le déconnecte ainsi de Dieu, coupant par là même occasion sa « route d’approvisionnement » en matière de bénédictions divines. Or, en temps de guerre, aucune armée ne peut survivre si elle se retrouve coupée de ses moyens logistiques.  Exciter l’orgueil et la vanité de l’homme est une stratégie payante à la disposition du diable afin de le séparer de Dieu. En effet, « c’est pourquoi l’Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Jacques 4 : 6-8). Nous apprenons que Dieu résiste aux orgueilleux. Le livre des Proverbes dit: « L’arrogance précède la ruine, Et l’orgueil précède la chute. Mieux vaut être humble avec les humbles Que de partager le butin avec les orgueilleux. » (Proverbes 16: 18-19). Il y a toujours une dimension de fausseté, chez l’orgueilleux. « La crainte de l’Éternel, c’est la haine de… l’arrogance et l’orgueil» (Proverbes 8:13).

C’est aussi pour cela que l’apôtre Paul a mis Timothée en garde au sujet de la désignation des évêques en ces termes: « Il ne faut pas qu’il soit un nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable » (1 Timothée 3: 6). Et enfin cette recommandation de Paul: « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2: 3-11)

L’orgueil est donc à l’opposé de l’humilité qui est la qualité indispensable pour s’emparer de la grâce de Dieu. Dans la vie profane, contrairement à ce que l’on en pense, l’humilité n’a rien à voir avec cette gêne caractérisée par la crainte de s’affirmer. En fait, les gens qui font tout pour passer inaperçus ne sont pas humbles. Ils manifestent au contraire une autre forme d’orgueil. La personne humble assume ce qu’elle est. En conséquence, elle n’est ni continuellement en train de se défendre, ni en train de se cacher. Au contraire, elle a une perception de soi plus équilibrée et une meilleure capacité d’accepter ses points forts et ses faiblesses. C’est pour cela qu’il peut s’humilier. Ce qui permet à Dieu et à d’autres de le relever. La Bible va plus loin et nous apprend que l’humilité de l’esprit nous emmène à regarder les autres comme étant au-dessus de nous-mêmes. Ce qui a pour corollaire de considérer aussi les intérêts des autres et non nos propres intérêts uniquement. Ces sentiments étaient en Jésus Christ lorsqu’il a marché parmi les hommes. En se dépouillant de sa divinité et en prenant une forme de serviteur – Fils de l’homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort infamante de la croix. C’est à cause de cela que Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom! L’humilité nous dispose à comprendre que seule la miséricorde; la grâce de Dieu a le pouvoir de nous rendre libre en Jésus Christ.

L’orgueil à l’inverse n’est rien d’autre que le refus de saisir la grâce de Dieu. Parce que l’orgueilleux vit dans la crainte du rejet des hommes, toute sa vie est un tissu de mensonges. L’orgueilleux doit recevoir la grâce de Dieu afin d’être en mesure d’accepter ce qu’il est réellement et vivre libre de cette oppression du diable. Or Dieu résiste à l’orgueilleux qui refuse de s’approcher de Lui tel qu’il est. A l’inverse, l’humble est plus à même de se présenter devant Dieu en sincérité de cœur. C’est pour cela que la Bible dit que Dieu le reçoit favorablement. L’humble est donc un orgueilleux qui s’est humilié devant Jésus-Christ pour l’établir Seigneur. Il s’est dépouillé de sa vanité, reconnaissant que toute tentative de combattre l’orgueil par ses propres forces est vaine!

2. Esprit amer et accusateur

L’amertume est un sentiment durable de tristesse ou de colère constaté chez une personne à la suite d’une déception profonde, d’un sentiment d’injustice supposé ou avéré ou encore à cause d’un cœur jaloux. La personne amère justifie ses sentiments par ce qu’elle perçoit comme des blessures dans ses relations. A tort ou à raison, elle se sent souvent injustement traitée par les autres. Alors, profitant de ce terreau favorable, le malin s’en mêle pour planter en elle, la semence de l’amertume : la rancœur. Poison insidieux, l’amertume produit alors peu à peu des rejetons: le jugements, la médisance, la calomnie, la jalousie, la colère, le ressentiment, la tristesse, voire la haine; qui sont autant de sentiments destructeurs qui nuisent gravement à toute relation de cette personne avec le Pain de vie. Non seulement l’amertume nous prive de la grâce de Dieu, mais en plus elle attriste le Saint-Esprit.

L’amertume et l’esprit accusateur sont des sentiments qui séparent de la source de vie : Jésus Christ, laissant le sujet à la merci de Satan. L’apôtre Jacques prévient qu’un zèle amer et un esprit de dispute, ne viennent point de Dieu; mais elles sont terrestres, charnelles, diaboliques. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions: la duplicité, l’hypocrisie, la violence, etc. (Jacques 3: 13-16). Nous pouvons lire dans la livre des Éphésiens : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable… Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous » (Éphésiens 4 : 25-31).

La Bible nous recommande au contraire de proscrire l’amertume et de rechercher la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur… Nous sommes encouragés à ne laisser aucune racine d’amertume pousser et produire des rejetons. Cela produit du trouble et peut infecter plusieurs autres » (Hébreux 12 : 14-15). Paul insiste : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. » (Éphésiens 4 : 29-30). La sagesse venant du Père céleste quant à elle, est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits. Et le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix (Jacques 3: 13-16).

3. Le doute et le découragement

Le doute et le découragement sont à l’opposé de la Foi et de l’Espérance. Le psalmiste dit: « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu » (Psaume 42:11). L’ennemi est maître dans l’art de suggérer le doute et le découragement. L’homme charnel en effet est prompt à céder au découragement car, même lorsqu’il prie Dieu, il continue de regarder aux choses visibles. Or la foi en Dieu est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas… (Hébreux 11: 1)

A cause de cela, nous avons reçu la recommandation de ne point regarder aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les choses invisibles sont éternelles (2 Corinthiens 4:18). Dans l’épître aux Hébreux, l’auteur rappelle que pour l’avoir possédée [la foi], les anciens ont obtenu un témoignage favorable de la part de Dieu (Hébreux 11: 2). Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent (Hébreux 11: 6).

Si nous regardons le livre du commencement, nous apprenons que la technique utilisée par Satan pour séduire et vaincre Eve est justement…le doute. Il a emmené Eve à douter de l’amour sans limite de Dieu et de sa fidélité. Il dit à la femme: « Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? (Genèse 3 :1) Après la réponse de la femme, le serpent dit: « …Vous ne mourrez point;  mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3 :4). Nous savons ce qui se produisit ensuite. La femme avait désobéit à Dieu et elle avait entraîné Adam à faire de même. Cette désobéissance fut suivit d’un prix aux conséquences dramatiques : la séparation d’avec Dieu.

Malgré cette trahison d’Adam et Eve, Dieu, dans son immense amour qui surpasse toute connaissance, a établi Christ comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions en Christ (Hébreux 3: 6). Dès lors, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent par le doute et le découragement pour se perdre. Au contraire, nous sommes de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. (Hébreux 10: 39). « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons.  Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.  » (Hébreux 4 :15-16)

Ainsi donc, ne nous relâchons point. Au contraire, imitons ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.… (Hébreux 6:12, 18, 19), « afin que l’épreuve de notre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra » (1 Pierre 1:7).

4. Le compromis et l’apaisement

Dans toutes les guerres, la tactique de l’infiltration des rangs de l’ennemi que ça soit pour obtenir des informations stratégiques, pour saboter ses capacités militaires ou encore le détruire de l’intérieur ont toujours constitué un enjeu décisif. Le diable le sait mieux que quiconque et l’on peut remarquer qu’il obtient des résultats renversants en infiltrant l’Église[2], notamment en y suscitant l’esprit d’apaisement quant à la vigilance que le chrétien se doit de maintenir; et l’esprit de compromis avec le monde et les pratiques du monde. Tout cela, dans le but de reprogrammer les esprits non-aguerris, de semer la confusion, de distraire le plus grand nombre, de les éloigner de la foi en Christ et du salut.

L’esprit de compromis, l’esprit d’apaisement et le fait de se laisser intimider sont des ennemis de la foi et de l’obéissance à Dieu. Les lois spirituelles que constitue la volonté de Dieu s’érodent au fil des années pour justifier la nécessité de les « adapter » comme plaident certains au temps moderne. Vous remarquerez d’ailleurs que beaucoup de ceux qui sont en pointe dans la nécessité de la prétendue « modernisation » de l’Église ne sont pas nécessairement chrétiens eux-mêmes. En sa qualité d’Esprit suprême, Dieu ne change pas, selon qu’il dit : « Je suis l’Éternel, je ne change pas… » (Malachie 3: 6). Si Dieu ne change pas sa volonté exprimée dans sa parole peut-elle changer? Jacques confirme qu’il n’y a dans le Père des lumières ni changement ni ombre de variation (Jacques 1:17). Malheureusement, beaucoup de chrétiens, en cela compris ceux qui conduisent l’Église, veulent adapter l’Évangile à l’air du temps. En particulier, je citerai le fait que L’Église protestante unie de France (EPUdF), lors de son synode national du 17 mai 2015, a notamment autorisé la bénédiction des couples homosexuels pour s’adapter à « l’évolution de la société française ». L’église, devrait-elle s’adapter au monde ? Cette notion est-elle conforme à la volonté de Dieu ?

Si nous examinons la Bible, nous voyons qu’avant l’entrée du peuple dans la terre promise, l’Éternel Dieu instruit Moise (qui sait qu’il ne sera pas témoin de l’avènement de cette promesse), de dire à Josué ce qui suit: « Lorsque l’Éternel, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu’il chassera devant toi beaucoup de nations… sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi… tu les dévoueras par interdit, tu ne traiteras point d’alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce. Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils… car ils détournaient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux, et la colère de l’Éternel s’enflammerait contre vous… Voici, au contraire, comment vous agirez à leur égard: vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles, et vous brûlerez au feu leurs images taillées. Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu… Ainsi, observe les commandements, les lois et les ordonnances que je te prescris aujourd’hui, et mets-les en pratique. » (Deutéronome 7: 1-11)

Pourquoi dans le texte que nous venons de lire, L’Éternel instruit-il Moise de mettre Josué en garde de manière aussi catégorique? C’est parce qu’il sait que la compromission et l’apaisement, c’est-à-dire l’acceptation progressive des coutumes et des valeurs des peuples aux pratiques qui sont en abomination devant Dieu, risquent, à terme, d’éroder l’identité des israélites et de les détourner de Dieu. L’une des conséquences fatales de la compromission est une sorte de dilution des valeurs et, l’adoption progressive des pratiques contraires à la volonté de Dieu. Par exemple, nous apprenons que c’est en installant une sorte d’apaisement que le serpent ancien avait emmené Eve à douter de Dieu, avant de l’entraîner à la désobéissance (Genèse 3). Il est probable que si Eve n’avait pas autorisé le serpent ancien à discuter de ce que Dieu avait clairement établit, elle se serait préservée de pécher. C’est aussi à cause de l’apaisement et de la compromission de Samson que Dalila, infiltrée par les philistins, réussi à percer son secret, avant de le livrer à ses ennemis (Juges 16: 1-21).

Gardons-nous donc de faire alliance avec les habitants du pays… c’est-à-dire le monde et les valeurs contraires à la volonté de Dieu. Le prophète Amos interroge: Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus? (Amos 3:3)

Le compromis peut en réalité prendre de nombreuses formes. Les attitudes telle que le fait de lier des amitiés avec des personnes de mauvaise vie, l’adaptation de l’Évangile à l’ère du temps, la pratique des coutumes qui sont en abomination avec la Parole de Dieu, tout cela relève d’une forme d’apaisement qui constitue un danger réel à plus ou moins long terme. Certains pensent être assez forts pour contrôler les situation et choisir ce qui les affecterait. Ceci est une erreur! D’autres encore pensent qu’ils le pouvoir de changer le monde. C’est de la présomption! Vous risquez plutôt de voir leur levain faire monter votre pâte. Le Seigneur a prévenu en ces termes :« Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens » (Matthieu 16:6). Ne pas suivre ces recommandations est en soi une forme de rébellion.

D’aucuns diront, c’est manquer de tolérance que de ne pas accepter les idées des autres, les pratiques des autres. Je pense qu’il est nécessaire de faire une distinction entre « compromission » et « tolérance ». La Bible nous dit que nous sommes dans le monde sans être du monde (Jean 15:19, Jean 17:14). La tolérance nous amène à aimer les autres. Mais aimer autrui ne signifie pas nécessairement les approuver dans toutes leur voies, encore moins adopter leur mode de vie. Écrivant aux Romains, Paul dit: «Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait… » (Romains 12:2)

Dans le registre de l’apaisement de l’Église, nous pouvons citer par exemple les concepts tels que « péchés véniels » ou « péchés mignons ». Ces concepts sont non-bibliques. Ils établissent une sorte de hiérarchie des péchés et tendent à suggérer que nous pouvons nous accommoder de ce genre de péchés dans notre vie. Il n’y a rien de tel qu’un péché mignon! Un péché ne peut être mignon. C’est une forme dangereuse de compromission! La compromission est un venin subtil, dont les effets peuvent être lents. Une chose est certaine, c’est un poison pour notre vie spirituelle! Ne nous présumons pas plus forts que nous ne le sommes. Ces concepts sont des pièges qui nous pousserons à imiter des cultes et des pratiques idolâtres. Un péché est péché selon qu’il est écrit: « …celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle » (Galates 6: 8). D’un apaisement à l’autre, nous courons le risque de traiter alliance avec les nations que Dieu avait chasser devant son peuple, et qu’il avait expressément ordonner de dévouer par interdit.

Demeurons donc vigilants car l’objectif du malin est de nous endormir par toutes sortes ruses et de stratégies. Cela va de la dilution des règles établies dans la Parole de Dieu afin de leur rendre plus acceptables, de la compromission des principes bibliques afin de les adapter à la société, des envies et des désirs de la chair dans le but de nous entraîner à oublier l’alliance établie par Dieu, sur la base du sacrifice de son Fils Jésus à la croix. Ayant été affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, gardons au contraire à l’esprit que nous avons pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle (Romains 6: 22). Ainsi, « Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle maturité. » (Romains 12:2).

Pour finir cette contribution, souvenons-nous de ce qu’a dit l’apôtre Pierre en parlant du diable: « Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde » (1 Pierre 5: 9-12). Le Dieu de toute grâce, notre Père céleste, qui nous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que nous aurons souffert un peu de temps, nous perfectionnera lui-même, nous affermira, nous fortifiera, nous rendra inébranlables. A lui soit la gloire, l’honneur et la puissance aux siècles des siècles. Amen!


Cette contribution est inspirée de la prédication intitulée : « Satan The enemy » de John OGWYN.


[1] L’Eglise ici est à considérer dans le sens biblique et non selon les dénominations religieuses. A savoir, tous les croyants réunis autour de la foi en Jésus Christ mort et ressuscité pour le salut des hommes.

[2] Voir précédente note (1).

La Volonté de Dieu

1 Jean 5: 14-15
Trad. LSG
Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée.

Trad. BDS
Et voici quelle assurance nous avons devant Dieu : si nous demandons quelque chose qui est conforme à sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, nous savons aussi que l’objet de nos demandes nous est acquis.

1.  En quoi consiste la Volonté de Dieu

Tout chrétien a un intérêt majeur à s’assurer qu’il connaît la volonté de Dieu. Il est impossible de prier la prière de foi si on ne connaît pas la volonté de Dieu. De même, il est impossible de communiquer aux autres la foi si l’on ne connaît pas la volonté de Dieu. Quelle est donc la volonté de Dieu pour toi ? Quel est le plan de Dieu pour l’humanité ? Le sais-tu ? C’est à cette question que nous allons essayer de répondre en puisant dans la Bible les éléments de réponse susceptibles de te permettre de progresser dans cette connaissance.

Il a plus à Dieu de se révéler à l’être humain de manière graduelle et progressive. Aujourd’hui, les croyants peuvent marcher dans la lumière, comme Lui-même est dans la lumière, mais auparavant, Il était entouré de nuées et de ténèbres, et cela était nécessaire tant que la justice et l’équité demeuraient les bases de Son trône (Psaumes 89:14). La volonté de Dieu a culminé dans la venue de Jésus, né du Saint Esprit dans la chair. Qu’est donc Jésus venu faire sur la terre ? Pourquoi Dieu a-t-il envoyé son Fils unique sur la terre sous la forme humaine ? Il est écrit que : « …Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (Jean 3:16-18).

L’œuvre de l’expiation accompli par Christ Jésus, glorifie Dieu dans tout ce qu’Il est, et ayant été fait péché pour nous, le voile derrière lequel Dieu habitait, et qui Le cachait aux yeux de Son peuple, ce voile se déchira en deux depuis le haut jusqu’en bas, et Dieu put en toute justice répondre au désir de Son propre cœur en manifestant sans réserve tout ce qu’Il est, tel que Le révèle Christ sur la base de la rédemption. Ce sont là des vérités capitales, fondamentales, que tout chrétien doit connaître. Dieu est le même, dans Sa nature et Ses attributs à la fois dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, autrement dit, Il est immuable. Cela découle nécessairement des perfections de Son être divin. Il t’aime d’un amour de Dieu et il veut pour toi la vie.

C’est ce que Jésus est venu faire sur terre : donner sa vie pour sauver son peuple. Le Seigneur a lui-même dit : « …je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je les ressuscite au dernier jour… » (Jean 6 : 38-39). Le Seigneur nous déclare que la volonté du Père c’est que lui, le Fils, nous donne la vie éternelle, à nous qui étions pécheurs.  « A peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5: 7-8). N’est-ce pas un Dieu merveilleux que notre Dieu?

Le Dieu de gloire a envoyé son fils unique afin que toi et moi, nous soyons lavés de nos transgressions, sauvés, et que nous soyons rétablis dans nos droits prévus par lui-même, en obtenant la vie éternelle. Dieu a fait devenir péché celui qui n’a point connu le péché, Jésus, afin que nous devenions en lui justice de Dieu (2 Corinthiens 5 : 21). Nous retrouvons la même vérité affirmé ailleurs : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, » (Romains 5: 1). Puisque nous sommes justifiés, nous sommes qualifiés pour recevoir la vie qui était en Jésus Christ, la vie qui vient du Père !

Si nous examinons la vie de Jésus sur la terre, nous apprenons « comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. » (Actes 10:38). Ailleurs, nous lisons la même vérité rapportée par Matthieu : « Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. » (Matthieu 4:23).  Ou encore, toujours par le même Matthieu: « Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. » (Matthieu 9:35). La volonté de Dieu, appliquée par Jésus consiste à nous enseigner la bonne nouvelle du royaume de Dieu, à libérer les captifs des esprits impurs, à guérir toute maladie et toute infirmité ainsi qu’en atteste les versets ci-après:

« Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. » (Matthieu 8 : 16-17)

« Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. » (Matthieu 10 : 1)

« Une grande foule le suivit. Il guérit tous les malades, » (Matthieu 12 : 15)

« Car, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher. Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui, et s’écriaient: Tu es le Fils de Dieu. » (Marc 3:10-11)

« Ils le prièrent de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchèrent furent guéris. » (Matthieu 14 : 36)

« Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les mains à chacun d’eux, et il les guérit. » (Luc 4 : 40)

« Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. » (Luc 6 : 19)

« …en sorte qu’on apportait les malades dans les rues et qu’on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu’un d’eux. » (Actes 5 : 15)

Par ailleurs, le Seigneur nous assure par la plume de Jean que: « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. » (1 Jean 3: 22). Nous sommes certains qu’il nous écoute et que nous possédons la chose que nous lui avons demandée si nous demandons selon sa volonté. La foule qui avait suivi Jésus à Capernaüm lui demanda: « Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu [autrement dit, la volonté de Dieu]? » (Jean 6 :28 ). Ce à quoi le Seigneur répondit: « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6 :29). Or croire en celui qu’il a envoyé c’est aussi obéir à son appel. Jésus nous appelle TOUS à être ses témoins. Il dit: « C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 10: 32).

Ainsi, nous sommes des agents de Dieu en Jésus Christ. Notre mission est de faire ce que Christ nous a non seulement appris mais aussi et surtout délégués de faire : parler de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, soulager et libérer tous ceux qui sont opprimés par le diable de quelque façon que ce soit. Qu’ils soient opprimés dans leurs esprits, dans leurs âmes, dans leurs corps, dans leurs attitudes, etc. Quand le nommé Ananias vint parler à Saul [Paul] de la part du Seigneur, Il dit: « Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche; car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues. » (Actes 22 : 14-15). Quelles puissantes paroles de la part du Seigneur ! Toutes choses égales par ailleurs, cet appel adressé à Paul en son temps, s’adresse à chacun et à chacune d’entre nous. Nous sommes tous appelés à:

  • connaître la volonté de Dieu,
  • voir le Juste – le Christ,
  • entendre les paroles qu’il dit [par la méditation de la Bible],
  • et à lui servir de témoin auprès des autres [parler du salut aux autres].

Tout comme Paul l’a été en son temps, tu es aussi appelé à connaître la volonté de Dieu, à voir le Juste (le Christ), à entendre les paroles de sa bouche et à lui servir de témoin, auprès de tous les hommes (et des femmes). Les versets ci-après du psalmiste traduisent ce qu’était son état d’esprit en ce qui concerne la connaissance de la volonté de Dieu quand il dit: « J’aime l’Eternel, car il entend Ma voix, mes supplications; Car il a penché son oreille vers moi; Et je l’invoquerai toute ma vie. Les liens de la mort m’avaient environné, Et les angoisses du sépulcre m’avaient saisi; J’étais en proie à la détresse et à la douleur. Mais j’invoquai le nom de l’Eternel: O Eternel, sauve mon âme! L’Eternel est miséricordieux et juste, Notre Dieu est plein de compassion; L’Eternel garde les simples; J’étais malheureux, et il m’a sauvé. Mon âme, retourne à ton repos, Car l’Eternel t’a fait du bien. Oui, tu as délivré mon âme de la mort, Mes yeux des larmes, Mes pieds de la chute. Je marcherai devant l’Eternel, Sur la terre des vivants. » (Psaumes 116 :1-9).

2.  Le Nom de Jésus Christ

Nous le savons le monde est sous la domination de Satan. Cependant, les chrétiens qui sont conscients de leur position triomphent de Satan et de ses œuvres. Quels sont les ingrédients nécessaires et suffisants pour nous permettre de faire face à ce monde et de réussir ? TL OSBORN[1] cite trois réalités :

  1. Connaître la volonté de Dieu – le plan de Dieu pour l’humanité,
  2. Avoir la foi dans la Parole de Dieu,
  3. Comprendre et connaître le Nom par lequel nous sommes nés de nouveau.

Or nul ne peut connaître le plan de Dieu s’il ne connaît le Nom par lequel Dieu a exécuté son plan. De même, nul ne peut avoir la foi en Dieu s’il ne connaît le Nom par lequel la promesse divine est acquise. L’ange du Seigneur qui apparut en songe à Joseph au sujet de l’enfant que portait Marie lui dit : « … l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le NOM de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu 1 :21). Dans le livre des Actes, devant les chefs du peuple, les anciens et les scribes réunis, Pierre précise : « Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre NOM qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 : 11-12).

Quand tu amènes le Nom de Jésus dans une conversation, dans une prière, c’est comme si tu amènes Jésus lui-même sur la scène. Tout ce que Jésus Christ a fait, tout ce qu’il a dit, tout ce qu’il est aujourd’hui, tout cela est investis dans son merveilleux NOM. Quand tu dis « au Nom de Jésus », cela veut dire que tu t’appuies sur les mérites de Jésus, ce qu’il représente, ce qu’il a accompli, celui qu’il est. Quand nous lisons et entendons ce qu’il est, on ne peut que tressaillir d’émotion positive, de joie et de gratitude envers le Père céleste, de gratitude envers le Seigneur Jésus, de gratitude envers le Saint Esprit. Tous ceux qui croient en lui, sont en quelque sorte des représentants à qui il a donné les pleins pouvoirs. Des ambassadeurs plénipotentiaires de son Royaume ; des personnes ayant autorité pour agir en son nom ; pour agir à sa place. Dès lors, Nous pouvons faire exactement tout ce qu’il a fait et tout ce qu’il dit que nous pouvons faire. Nous devons prendre conscience de ce qu’est notre position dans le monde, en Jésus Christ.

Malheureusement, trop de religion a dilué le message de la puissance, de l’autorité du Nom de Jésus. La religion a édifié des intermédiaires entre Jésus et les fidèles. Le Nom merveilleux de Jésus qui aurait dû être notre seul recours, notre seul étendard, est devenu si lointain que, pour tenter de l’atteindre, les uns s’appuient sur le clergé ou les « saints » désignés par l’homme, d’autres sur des pasteurs autoproclamés, des bishops et des prétendus apôtres. Redresse-toi mon frère, ma sœur et, à la lumière de la Parole de Dieu, revisite ta position réelle en Jésus. Alors, tu parleras, tu marcheras, tu agiras, tu délivreras en son Puissant NOM. Tu n’as besoin d’aucun intermédiaire selon qu’il est écrit : « …mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui…» (Hébreux 10 : 38-39). Ne soyons pas de ceux qui se retirent, abusés par les doctrines et la religion ; ne soyons pas non plus abusés par nos incertitudes et nos problèmes. La Bible dit que ceux qui se retirent, ceux qui ne comprennent pas les prémices du salut dont nous venons de parler, ceux-là se perdent. Au contraire, nous sommes de ceux qui ont la foi au NOM du Seigneur Jésus Christ pour vivre par lui dans la victoire, en parole ou en œuvre, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. C’est pour cela qu’il dit à ses disciples : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père » (Jean 12 :13).

« …et tout ce que vous demanderez en mon NOM, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon NOM, je le ferai. » (Jean 14 : 13-14)

« En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon NOM. » (Jean 16 :23)

« …[Christ] étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un NOM plus excellent que le leur. » (Hébreux 1 :4)

Et « voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon NOM, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. » (Marc 16 :17-18)

« Et c’est ici son commandement: que nous croyions au NOM de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné. » (1 Jean 3 :23)

« Alors quiconque invoquera le NOM du Seigneur sera sauvé » (Actes 2 :21)

« Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son NOM. » (Jean 20 :31)

« Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son NOM, il a donné LE POUVOIR DE DEVENIR ENFANTS DE DIEU, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » (Jean 1 :12-13)

« Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au NOM du Seigneur; » (Jacques 5 :14)

« Car là où deux ou trois sont assemblés en mon NOM, je suis au milieu d’eux. » (Matthieu 18 :20)

« Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au NOM du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. » (Colossiens 3 :17)

« …rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au NOM de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. » (Éphésiens 5 :20-21)

« Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au NOM du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 Corinthiens 6 :11)

« Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son NOM. » (Hébreux 13 :15)

« Et c’est ici son commandement: que nous croyions au NOM de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné. » (1 Jean 3 :23)

« Je suis venu au NOM de mon Père… » (Jean 5 :43), dit le Seigneur.

« Jésus leur répondit: Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au NOM de mon Père rendent témoignage de moi… » (Jean 10 :25)

« J’ai fait connaître ton NOM aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole. » (Jean 17 :6)

« Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton NOM ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous. » (Jean 17 : 11)

Ces versets sont cités pour nous rappeler la puissance que revêt le NOM de Jésus et la majesté de celui qui l’a envoyé. Le nom de Jésus est le nom au-dessus de tout nom. En action ou en paroles, tout ce que tu fais, fais-le au NOM de Jésus Christ. Car, à ceux qui croient en son NOM, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés de Dieu. Être né de Dieu, c’est en quelque sorte, devenir de la même nature que Dieu, puisque nous devenons ses enfants nés de l’Esprit. En Jésus Christ, nous sommes des enfants d’adoption de L’Éternel, le Dieu de l’univers. Un enfant du Dieu Tout-Puissant est appelé à témoigner de cette vie de Dieu qui est en lui.

En conséquence, devant l’ennemi, il n’a pas peur ! Il ne peut ni douter, ni hésiter, ni se montrer timide. Il tire sa force du Maître en revêtant aussi sa compassion, sa douceur, sa loyauté, bref, son amour pour autrui. Il reçoit la puissance du Saint Esprit de Dieu selon que le Seigneur a dit : « …je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous ». (Jean 14 : 16-17)

 Je remercie le Seigneur Jésus pour le don de son NOM qui supplée à toutes mes insuffisances. Quand je commets des écarts de conduite, des transgressions, Il reste bon et fidèle. Il maintient le flot de grâce et veut toujours m’accueillir. C’est cela l’amour dont il nous aime. Un amour inconditionnel et toujours disponible. Puisque je connais l’excellence de son Nom, puisque je connais sa fidélité, j’ai le désir ardent de vivre une vie qui soit digne de lui. Je veux vivre de manière à ne pas amener de réprobation sur le Nom du Seigneur.

3.  L’autorité du croyant

Lorsque nous parlons de l’autorité du croyant, nous ne nous référons pas à ce qui se passe sur le plan des relations humaines. Il ne s’agit donc pas de l’autorité que l’on peut avoir sur une autre personne par exemple. Nous voulons parler de l’autorité spirituelle du croyant. Cette autorité spirituelle s’exerce sur des êtres spirituels : Satan, les démons et sur leurs œuvres dans notre propre vie et dans la vie de ceux qui nous sont donnés.

Qu’est ce qui te donne un comportement d’autorité dans la vie? Et d’abord, d’où vient cette autorité? L’autorité du chrétien vient de Dieu, par Jésus Christ. Comme nous allons le voir dans les prochaines lignes, nombreux sont les versets de la Bible qui nous enseignent  que par le Nom de Jésus Christ, nous avons autorité sur le péché, sur la maladie, sur les infirmités, sur l’échec, sur le découragement, sur l’anxiété, sur le stress, sur la pauvreté, etc. Le chrétien qui connaît ce Nom puissant n’est pas sans ressources dans sa vie. Confronté aux circonstances humaines il ne tremble ni ne craint. Il dispose de ressources bien au-dessus de tout ce que la vie peut lui opposer. C’est cela qui lui confère l’autorité dans ses attitudes, dans ses paroles et dans ses actions.

Pensons un instant au concept d’autorité dans la vie terrestre. Dans la vie ordinaire, toute personne qui délègue l’autorité à un collaborateur, est tenue de soutenir les décisions prises en son nom. C’est par exemple le cas quand nous allons dans une administration demander un document à un agent assermenté. Le document qu’il produit revêt la force de l’autorité qui l’a délégué (le ministre de l’intérieur par exemple). Puisque Jésus Christ délègue cette autorité, soyons certains qu’il s’assure que les décisions que nous prenons en qualité d’agents ayant reçus cette délégation de sa part, sont soutenues et mises en œuvre par sa vertu et son pouvoir. Il ne peut en être autrement car, nous savons qu’il est beaucoup  plus fidèle et juste que n’importe quel être humain (Matthieu 7 :11 ; Luc 11 :13).

Jésus a donné mission à ses disciples de continuer son ministère sur terre, c’est-à-dire, à faire ce qu’il avait lui-même fait, à savoir, annoncer la bonne nouvelle du salut, chasser les démons, apporter la guérison aux malades, consoler les affligés, etc. Nous avons donc reçus cette autorité car tous ceux qui ont reçu Jésus comme Seigneur et sauveur sont ses disciples ; si du moins nous souhaitons nous saisir de cette responsabilité et l’exercer conformément à sa volonté. Nous sommes donc ses agents pour faire le travail du royaume de Dieu sur terre. C’est dire que nous ne devons pas attendre qu’il revienne faire le travail. C’est à nous de le faire en son nom, revêtus de l’autorité qu’il nous donne ! Cette autorité, nous allons le voir est effective car la délégation que nous avons reçu du Seigneur fonctionne et nous rend victorieux. Examinons à présent les ingrédients principaux qui rendent notre autorité effective.

3.1.      Justifiés par le sang de Jésus

Toute personne née de nouveau a effectivement été racheté à un prix très cher, à savoir par le précieux sang de Jésus Christ et c’est Dieu lui-même qui en a voulu ainsi, selon que la Bible dit, « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous… » (Romains 8:32) ou encore,  « Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché… » (Ésaïe 53 :10). Dieu n’a demandé ni or ni argent, ni aucune autre richesse matérielle. Toutes les richesses de l’univers, n’auraient pas suffi pour nous délivrer de l’esclavage de Satan, de l’emprise du péché sur nous et, en conséquence, de la mort. Le prix élevé du précieux sang de Jésus était absolument nécessaire pour expier nos fautes et nous accorder la rédemption et la justification selon ce que rappelle Pierre : « …ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache… » (1 Pierre 1 : 18-19). Dans ce verset, nous voyons que Pierre reçoit la révélation du caractère précieux du sang de Jésus.

Beaucoup de choses sont précieuses ici-bas. L’or, l’argent, les diamants sont précieux, et les gens s’entre-tuent pour les posséder ; or rien n’est en vérité plus précieux que le sang de Jésus. N’eût été le sang de Jésus nous n’aurions rien! N’eût été le sang de Jésus nous ne serions rien! Notre richesse à nous qui aimons le Christ, c’est le sang de Jésus : la plus précieuse des richesses de ce monde. C’est le plus grand trésor que tu puisses posséder ! Celui qui dit: « Je suis lavé, racheté, justifié par le sang de Jésus », celui-là est un homme riche, une femme riche ! Il est riche et puissant éternellement. Les richesses périssables passeront, mais le sang de Jésus est éternel, il nous fait demeurer à toujours.

« …Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création; 12 et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. 13 Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, 14 combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! 15 Et c’est pour cela qu’il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis. » (Hébreux 9 : 11-15)

«  Alors j’ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord: Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu’on offre selon la loi), il dit ensuite: Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes » (Hébreux 10 : 7-10).

« A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère… » (Romains 5:9, 10, 17)

« Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. » (Éphésiens 2 :13)

« …en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés» (Colossiens 1 :14)

3.2.      Jésus-Christ est Seigneur

Le mot biblique « Seigneur » est la traduction du mot grec « Kurios », l’équivalent du mot hébreu « Adonaï ». De tout temps, le monde des religions a toujours donné la prééminence à quelques personnages parés de vertus, à qui sont rendus les honneurs. Cependant pour nous qui croyons en Christ, nous savons qu’il n’y a qu’un seul Seigneur ainsi que Paul explique: « Bien sûr, certains disent qu’il y a des dieux au ciel et sur la terre. Et c’est vrai, pour eux il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs. En tout cas, pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu : c’est le Père. Tout vient de lui, et c’est pour lui que nous vivons. Et il n’y a qu’un seul Seigneur : c’est Jésus Christ. Tout existe par lui, et c’est par lui que nous vivons. » (1 Corinthiens 8:5)

Jésus a dit lui-même : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Mathieu 28 :18) de la part de Dieu le Père. Et l’apôtre Paul confirme en écrivant encore que « le Christ est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen! » (Romain 9 :5).

Jésus est le Seigneur qui a le pouvoir de pardonner tous les péchés, de guérir toutes les maladies et toutes les infirmités, de chasser tout démon, de chasser tout esprit impur et malfaisant, de  délivrer de tout mal, de nous affranchir du pourvoir du péché, de nous secourir lors des tentations et en toutes autres circonstances. Enfin, Il nous ressuscitera au dernier jour et il transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses (Philippiens 3: 21).

Et je désire par-dessus tout qu’il s’assujettisse tout mon être : mon esprit, ma volonté, mes pensées, mon âme, mes  sentiments, mes désirs, mes émotions, mon corps avec tous ses besoins. Je sais que celui qui est sur le trône, à la droite de Dieu sait tout de moi et qu’il peut exercer en ma faveur son pouvoir. Que son Nom soit béni !

Les premiers disciples confessaient que Jésus est le Seigneur. A cause de leur témoignage ils étaient persécutés par Rome qui exigeait que tous proclament que César est Seigneur. Pour eux, il n’existait qu’un seul Seigneur: Jésus Christ, le fils de Dieu! Il est important que nous comprenions et que nous soyons persuadés que Christ est le Souverain Seigneur, qui domine sur tout et tous, comme l’apôtre Paul l’a répété à plusieurs reprises: « Dieu a déployé sa puissance en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » (Éphésiens 3 : 20 -23)

Jésus dit: « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Jésus est la pierre rejetée par ceux qui bâtissent, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4 : 11-12). Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé par Dieu, à savoir Jésus Christ (1 Corinthiens 3:11). Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, (1 Timothée 2: 5). Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui, reçoit en son nom le pardon des péchés (Actes 10:43). Cette parole de salut a été envoyée à tous les hommes, aux israélites (fils de la race d’Abraham) mais aussi à tous les gentils qui craignent Dieu, (Actes 13:26).

3.3.      Appelés et établis par le Seigneur Jésus  

« Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d’attester que c’est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts… » (Actes 10 : 42-43)

Parmi les raisons qui font que l’autorité du chrétien est effective nous citerons aussi le fait que Jésus nous appelle. En effet, le Seigneur établit et donne le pouvoir à tous ceux qui répondent à son appel.  Un certain aveugle assis au bord du chemin entendit passer une foule. Cela l’intrigua et en se renseignant autour de lui, il apprit que Jésus de Nazareth passait par là. Cet homme avait probablement déjà entendu parler des miracles que le Seigneur opérait. Alors, sans hésiter, il se mit à crier : « Jésus, aie pitié de moi ! ». Et quelqu’un lui dit: « Prends courage, lève-toi, il t’appelle » (Marc 10 : 49). Et sans tarder, notre homme se dirigea à tâtons vers le Seigneur. Le récit nous apprend que Jésus le guéri de sa cécité et que par la suite, cet homme vit la lumière et suivit le Seigneur.

Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? (Romains 8: 31-33)

Paul dit aux Thessaloniciens ces paroles pleines d’encouragement: « Dieu vous a choisis dès le commencement pour le Salut… c’est à quoi il vous a appelés par notre évangile pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus » (Thessaloniciens 2 : 13). Dieu t’appelle à posséder la gloire de Jésus Christ ! T’en rends-tu compte ?

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8: 28-30).

 « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. » (Éphésiens 6 :10). Le Seigneur est ta force. Tu ne dois pas te tourmenter. Fortifie-toi en lui car il t’a lui-même établi!

« Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité»(Matthieu 10 : 1). Notre pouvoir est immense. C’est le Seigneur lui-même qui nous le donne.

« Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. » (Matthieu 10 : 7-8). Ces choses ne sont pas destinées aux seuls pasteurs et autres catégories que nous pouvons imaginer. Tous ceux qui acceptent le Christ comme leur Seigneur et sauveur sont concernés. Je suis concerné et toi ?

« …il appela ceux qu’il voulut, et ils vinrent auprès de lui. 14 Il en établit douze, pour les avoir avec lui, 15 et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons. » (Marc 3 :14-15). Le Seigneur appelle ceux qu’il veut. Il a le pouvoir d’appeler ceux qu’il veut ! Mais il ne peut travailler qu’avec ceux qui le suivent. Il y a beaucoup d’appelés mais peu qui acceptent.

« Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons. » (Luc 9 : 6). Nous sommes établis témoins de Christ. Comment témoignerions-nous de lui si nous ne connaissons pas sa vie et sa puissance dans notre vie ?

« Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. » (Luc 10 :19). Il a donné le pouvoir de dominer sur la puissance de Satan. Le crois-tu? Le crois-tu vraiment?

« Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient. » (Marc 16 : 15-20). Puisque c’est le Seigneur qui nous envoie, il travaille aussi avec nous. Et il confirme sa présence par des signes de puissance.

« Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » (Jean 16 :24) Celui qui demande en son Nom recevra et sera dans la joie. C’est la volonté du Seigneur!

3.4.      Notre droit de naissance : Une nouvelle création en Christ

Le Seigneur dit à Nicodème: « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 : 5). Le Petit Larousse illustré définit le verbe « naître » comme suit : venir au monde, commencer à exister, à se manifester. En fait, le jour où tu es né, tu as commencé à exister dans ce monde et pour les gens de ce monde.

La nouvelle naissance, ou comme on pourrait le dire la deuxième naissance, c’est aussi venir à l’existence, ou exister mais plutôt, pour le royaume de Dieu. A notre nouvelle naissance, Dieu communique Sa vie divine dans notre esprit, Il nous fait passer de la mort spirituelle à la Vie spirituelle. La nouvelle naissance c’est d’être une nouvelle créature par la régénération, qui nous donne accès au royaume de Dieu ; c’est la seule manière pour devenir enfant de Dieu. Ceci est un acte surnaturel. C’est l’Esprit de Dieu qui opère lui-même cette naissance en nous. C’est une grâce qu’il accorde à ceux qui acceptent Christ Jésus: « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 :17). En Christ, nous revêtons l’homme nouveau, crée selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité (Éphésiens 4 :24).

Notre naissance spirituelle nous donne aussi une identité nouvelle et des nouveaux privilèges en Christ :

« J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2 :20)

« …sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. » (Romains 6 :6-7)

« Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5 :21)

 « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. » (Ésaïe 53 :5)

« lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris» (1 Pierre 2 :24)

« Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » (Romains 6 :4)

« ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts.  13 Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; 14 il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix; 15 il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » (Colossiens 2 :12-15)

« et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1 :19-20)

« nous qui étions morts par nos offenses, Il nous a rendus à la vie avec Christ » (Éphésiens 2 :5)

« …vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, 10 et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. 11 Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous. » (Colossiens 3 :10-11)

« Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. » (1 Jean 4 :17)

3.5.      L’appartenance à la famille de Dieu

Il convient tout d’abord de noter qu’en hébreu il n’y a qu’un seul mot pour désigner à la fois « maison » et « famille ». C’est le mot « beth » comme dans Beth-lehem (la maison du pain) ou dans Beth-el (la maison de Dieu). Ainsi donc, l’expression la ‘maison de David’ signifie aussi la ‘famille de David’ et la ‘maison de Dieu’ signifie aussi la ‘famille de Dieu’. Nous avons avec notre maison ou famille des liens forts et permanents. La maison est un endroit où l’on a sa demeure. Et les enfants vivent naturellement dans la demeure familiale, la demeure de leur père.

Chaque être humain a été créé par Dieu mais nous ne sommes pas tous enfants de Dieu. Seuls les chrétiens nés de nouveau font partie de la famille de Dieu. Nous devenons membres d’une famille humaine par notre naissance dans la chair mais nous devenons membre de la famille de Dieu par notre naissance spirituelle selon qu’il est écrit : «  …à tous ceux qui l’ont reçue [Jésus-Christ], à ceux qui croient en son nom, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu… » (Jean 1 :12-13).

« L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. » (Romains 8:16-17)

Notre famille sur terre est un don de Dieu, mais elle est temporaire et surtout fragile. Elle est souvent brisée par les disputes, le divorce, les différences de tempérament, les épreuves et inévitablement, par la mort physique. Par contre, notre famille spirituelle, notre relation avec Jésus Christ, continuera jusque dans l’éternité. À partir du moment où nous sommes nés spirituellement dans la famille de Dieu, nous recevons une identité nouvelle en Christ: un nom de famille nouveau (en esprit), des ressemblances familiales, des droits et privilèges familiaux, accès à l’intimité familiale, et un héritage familial!

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps!… » (1 Pierre 1 : 3-5)

Les versets ci-après nous parlent des promesses de Dieu en ce qui concerne l’héritage de celui qui appartient à sa famille :

« Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à celui qui peut édifier et donner l’héritage avec tous les sanctifiés. » (Actes 20:32)

« Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. » (2 Corinthiens 1:5)

« Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation. » (2 Corinthiens 1:7)

« …sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. » (Colossiens 3:24)

« Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. » (Galates 3:29)

« Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. » (Galates 4:7)

« Ce mystère, c’est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l’Évangile… » (Éphésiens 3:6)

« Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort… » (Philippiens 3:10)

« …si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera… » (2 Timothée 2:12)

« …afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle… » (Tite 3:7)

« …dans ces derniers temps, [Dieu] nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde… » (Hébreux 1:2)

« Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut? » (Hébreux 1:14)

« …pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux… » (1 Pierre 1:4)

« Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. » (1 Pierre 4:13)

« Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils. » (Apocalypse 21:7)

« …mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, 5 afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. 6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! 7 Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. » (Galates 4 :4-7)

« Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions: Abba! Père! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. » (Romains 8 :15-17)

« Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L’une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c’est Agar, – 25 car Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. 26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère; » (Galates 4 :25-26)

3.6.      Notre relation avec Jésus

Dès le début du Nouveau Testament, il apparaît immédiatement que Dieu va constituer un peuple, comme cela se voit dans l’annonce de la naissance de Jean-Baptiste et de celle de Jésus. Ainsi, Abraham n’est pas seulement l’ancêtre du Christ; il est également celui qui a reçu la promesse qu’en lui toutes les nations de la terre seraient bénies.

« …un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu 1:20-21)

« …vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. » (1 Pierre 1 : 9-10)

Pierre parle ainsi de ceux qui croient à la pierre angulaire, choisie, précieuse aux yeux de Dieu, à savoir Christ Jésus. Il précise que ceux-là ne seront point confus s’ils s’édifient pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.

« Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains… » (Apocalypse 7:9,10)

« Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. » (Apocalypse 20:15)

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. 19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 20 Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! 21 Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5 : 17-21)

« Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout puissant. » (2 Corinthiens 6 : 16-18)

« Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous: elles sont votre gloire. » (Éphésiens 4 :13)

« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit» (2 Corinthiens 3 : 18)

« Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. 2 Car il dit: Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. 3 Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. 4 Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, 5 sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes; 6 par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, 7 par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice; 8 au milieu de la gloire et de l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques; 9 comme inconnus, quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort; 10 comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses. » (2 Corinthiens 6 :1-4)

3.7.      L’aide du Saint Esprit

La connaissance du Saint Esprit fait partie des choses essentielles pour un croyant, disciple du Seigneur Jésus Christ, né de nouveau et donc enfant de Dieu. Car, sans le Saint Esprit, il est impossible d’avancer dans la connaissance de la volonté de Dieu. En effet, il est dit: « … comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même  » (Jean 5 : 26). Cette vie dont parle le passage que nous venons de lire, c’est le Saint Esprit.

De même, Jésus a dit à ses disciples: Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.  (Jean 14:16)

Le Seigneur enseigne que la connaissance du Saint-Esprit est le fruit de notre relation avec Lui : Il est avec vous et il sera en vous !

Dans le livre des Actes des Apôtres, on peut lire ce récit qui met en évidence l’importance du Saint Esprit dans la vie du croyant : « Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l’Asie, arriva à Éphèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit: 2 Avez-vous reçu le Saint Esprit, quand vous avez cru? Ils lui répondirent: Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint Esprit. 3 Il dit: De quel baptême avez-vous donc été baptisés? Et ils répondirent: Du baptême de Jean. 4 Alors Paul dit: Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. 5 Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. 6 Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. » (Actes 19: 1-6)

Les gens d’Ephèse dont il est question ici étaient des disciples de Jean Baptiste (Actes 18: 24- 25). Ils n’avaient pas reçu Jésus comme leur Sauveur et encore moins le Saint-Esprit. C’est pourquoi l’apôtre Paul leur annonça la bonne nouvelle du salut et les baptisa au Nom du Seigneur Jésus, pria pour eux en leur imposant les mains, après quoi ils reçurent le Saint-Esprit. Pour l’apôtre, il était indispensable que ceux qui se convertissaient à Christ reçoivent le Saint-Esprit : Si tu ne l’as pas encore reçu, il est important de garder cette vérité en Esprit et de courir de manière à le recevoir.

Aux disciples de l’église de Corinthe il posait cette autre question : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Corinthiens 3:16)

Dans la Bible les passages concernant le Saint-Esprit sont très nombreux et ils nous apprennent que sa présence est  le résultat d’une foi réelle en Jésus-Christ. On peut en déduire que seule la foi en Jésus Christ ouvre la porte de notre cœur au Saint-Esprit qui, vient sceller notre vie nouvelle d’enfant de Dieu, comme l’écrit encore l’apôtre Paul : « En lui [Christ] vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été sce llés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. » (Ephésiens 1: 13) et « parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! » (Galates 4:6)

Ceci étant établi, efforçons nous d’entrer plus avant dans la connaissance du Saint-Esprit. Jésus a dit de Lui : « …Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera… » (Jean 16: 13-15)

Alors, pratiquons la prise de conscience de la présence de Christ en nous. Pour agir en ce temps de la fin et répandre la bonne nouvelle du royaume de Dieu, il n’a pas d’autres mains que les nôtres, pas d’autres jambes que les nôtres, pas d’autre voix que la nôtre. Et, le Seigneur nous a envoyé le Saint Esprit comme notre consolateur, notre enseignant, notre conseiller, notre aide, notre force, révélant la volonté / la nature du Père et du Fils, accomplissant les œuvres de Christ, rappelant ses enseignements et transmettant sa Parole.

Gloire soit rendue à Notre Dieu et Père pour sa précieuse volonté en Jésus Christ. Amen !


[1] Cet article est inspiré de T. L. OSBORN: The Will of God
Voir: https://en.wikipedia.org/wiki/T._L._Osborn