Jésus-Christ guérit: Cinquième partie

NOTRE CONFESSION

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth. Les arguments développés ici s’inspirent des écrits du révérend E. W. Kenyon.

Beaucoup de personnes ne reçoivent pas l’exaucement de leurs prières parce qu’elles ne comprennent pas l’importance de la bonne confession. Dans Hébreux 3 : 1, Jésus-Christ est appelé « …l’apôtre et le souverain sacrificateur de notre confession » (traduction Darby). L’expression « notre confession » est rendue par « la foi que nous professons » dans la traduction Louis Second et par « notre profession » dans la traduction Martin.

1. CE QUE CELA VEUT DIRE

Le mot confession est d’abord synonyme d’aveu de péchés fait à un prêtre, catholique par exemple. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit dans notre acception. Dans la concordance de Strong, le mot grec traduit en français par confession peut prendre le sens de « ce qui est professé comme nôtre » ; « ce que nous disons » ou encore « dire la même chose que… ».

Jésus-Christ est appelé « …l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous confessons [proclamons] ». Notre confession est donc ce que nous proclamons par la foi. Cela signifie croire et dire ce que Dieu dit à propos de nos péchés, de nos maladies et de tout ce qui est inclus dans notre rédemption… La confession à laquelle nous faisons référence, est une affirmation d’une vérité biblique que nous avons embrassée et à laquelle nous croyons. La confession du chrétien consiste simplement à croire avec son cœur et à répéter avec les lèvres la propre déclaration de Dieu sur ce que nous sommes en Christ, selon qu’il est écrit : « c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus… » (Romains 10 :10-11).

Si nous nous basons sur ce qui précède, pour obtenir la guérison divine, notre bouche doit dire ce que dit le Saint-Esprit à propos de ce que notre rédemption par Jésus a obtenu en la matière. Dans 1 Pierre 2:24, Il est dit : « …lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » Pour être en harmonie avec le Saint-Esprit [parvenir à la justice], nous devons d’abord croire cela en notre cœur et ensuite dire avec notre bouche [le confesser] avant de le voir s’accomplir [parvenir au salut]. Le salut est assuré car le Saint-Esprit ajoute, Quiconque croit en lui ne sera point confus… Lorsque nous disons ce que dit la Parole de Dieu, Lui-même veille sur elle pour l’exécuter (Jérémie 1:12). C’est par la confession que la foi s’exprime. Or sans la fois, il est impossible de lui être agréable.

2. DE LA CONFESSION À LA MANIFESTATION

« … C’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus… » (Romains 10 :10-11). Remarquons encore une fois que la confession de notre foi, c’est-à-dire, croire et dire la même chose que Dieu au sujet de ce que nous souhaitons, garanti et précède la manifestation de la promesse de Dieu. Nous devons d’abord croire et confesser ce que nous croyons avant d’expérimenter le résultat promis par le Saint-Esprit. La confession vient en premier, puis Jésus, notre Souverain Sacrificateur accorde le salut. Nous n’allons pas du salut à la confession, mais de la confession au salut. Il n’y a pas de salut sans confession. La foi et la confession de la Parole de Dieu engagent Dieu, car le Saint Esprit dit : « …ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins » (Ésaïe 55 :11).

3. QUE FAUT-IL CONFESSER ?

Peu de chrétiens aujourd’hui reconnaissent la place que la confession occupe dans le plan de Dieu pour notre appropriation de ses bénédictions. Chaque fois que le mot confession est utilisé, beaucoup pensent instinctivement à confesser les péchés, la faute ou l’échec. Ce n’est que le côté négatif de ce concept important. Notre confession négative du péché n’avait pour but que d’ouvrir la voie à la confession positive « pour le salut ». Cela couvre toute une vie de croire avec notre cœur et de dire avec nos lèvres tout ce que Dieu lui-même nous dit dans sa Parole. Confesser notre foi en Dieu, conduit au salut dans chacune de ses composantes. Nous pouvons confesser la Parole de Dieu et recevoir la nouvelle naissance – forme la plus connue de notre salut. Cependant, de la même façon nous pouvons confesser la parole de Dieu pour entrer dans chaque bénédiction qui nous est promise. La Bible dit que Dieu « nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! » (Éphésiens 1 :3).

Tout ce que Jésus a fait dans Son œuvre de substitution est la propriété privée de l’individu pour qui Jésus l’a fait. Tout au long de notre vie chrétienne, Dieu veut que nous croyions avec notre cœur et disions avec nos lèvres tout ce qu’il dit que nous sommes en Christ. Nous ne devons pas ignorer ou négliger notre position légale en Christ. C’est la base des actes de foi qui engagent la parole de Dieu envers nous. Nous devons confesser ou chuchoter dans notre propre cœur, jusqu’à ce que nous en soyons persuadé : « En Lui, je suis guéri ». Quand nous savons que Dieu dans Sa Parole dit : « Je suis l’Éternel qui te guérit » (Exode 15 :26). Si nous croyons cette parole de Dieu, nous devons non seulement la recevoir dans notre cœur mais aussi la confesser avec nos lèvres. Christ, notre Souverain Sacrificateur, la rendra parfaite et manifeste. Nous devons confesser que le Calvaire était notre « proclamation d’émancipation », c’est au Calvaire que s’est effectuée la plus grande transaction juridique jamais connue : nous sommes devenus libres de la tyrannie de Satan ; nous avons été délivrés de la puissance des ténèbres, et nous avons été transportés au Royaume du Fils bien-aimé de Dieu. Avec ce nouveau statut, nous héritons de nouveaux droits et obligations.

Nous devons confesser que nos maladies ont été placées sur Christ et que nous sommes rachetés de la malédiction de la maladie qui, elle-même, fait partie de la malédiction de la loi. « Que celui qui est faible dise : je suis fort », car « l’Éternel est ma force ». Notre confession comprend : Toute la vérité de l’Écriture. Tout ce que le sacrifice de Jésus-Christ a accordé. Tout ce que couvre Son Souverain Sacerdoce. Toute la volonté de Dieu révélée. Nous devons confesser que notre rédemption est complète. En effet le Seigneur avant de rendre son esprit à Dieu a dit : « Tout est accompli ». Tout avait été accompli et il ne reste plus rien à faire! La domination de Satan est terminée car le Calvaire nous a rendu libres. Nous devons croire que nous sommes libres sur la base de notre « proclamation d’émancipation », qui est le travail fini de Jésus.

La rémission est l’effacement de tout ce qui est lié à l’ancienne vie. Tout racheté est « nouvelle créature : les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 :17). Nous devons continuellement confesser notre rédemption de la domination ancienne de Satan.

5. GARE AUX MAUVAISES CONFESSIONS

Vous ne vous élèverez jamais au-dessus de votre confession. C’est ce que vous confessez avec vos lèvres qui vous contrôle vraiment. Votre confession vous emprisonne si elle est négative, ou vous libère si elle est positive. Il est écrit : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l’aime en mangera les fruits » (Proverbes 18: 21). Ce verset nous dit tout sur le pouvoir de la langue ; le pouvoir des mots que nous prononçons. Les mots que tu prononces ont le pouvoir de produire la « mort » ou, au contraire de produire la « vie ».

Beaucoup parlent toujours de leurs échecs et de leur manque de foi. Invariablement, ils vont au niveau de leur confession. Confesser un manque de foi augmente le doute. Chaque fois que vous confessez des doutes et des peurs, vous confessez votre foi en Satan et reniez la capacité et la grâce de Dieu. Lorsque vous confessez un doute, vous êtes emprisonné avec vos propres mots : « Tu es pris au piège par les paroles de ta bouche, tu es pris [captif] par les paroles de ta bouche. » (Proverbes 6:2). Lorsque vous doutez de Sa Parole, c’est parce que vous croyez quelque chose d’autre qui est souvent le contraire de cette Parole. Une mauvaise confession exclut le Père et laisse entrer Satan. Vous devez refuser d’avoir quoi que ce soit à voir avec de mauvaises confessions. Lorsque vous réalisez que vous ne pouvez pas vous élever au-dessus de votre confession, vous êtes à l’endroit où Dieu peut vous utiliser.

La maladie prend le dessus lorsque vous confessez le ce que vos sens vous dictent. Ce que vous ressentez, ce que vous observez, le rapport du médecin, aussi vrais que ces choses puissent être dans le naturel, elles n’ont pas leur place dans le domaine de la foi. En effet, la foi est basée seulement sur la parole de Dieu, en aucun cas sur les circonstances. Confesser la maladie, c’est comme signer pour un colis que la société de livraison vous remet. Cette livraison est envoyée par Satan qui en reçois alors l’accusé-réception, indiquant que vous avez accepté le paquet. N’acceptez rien de ce que Satan vous livre ; ce sera toujours un mauvais colis. Le Seigneur Jésus nous met en garde : « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire… » (Jean 10 :10). Ne laissez donc aucune place au diable (Éphésiens 4:27).

Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu (1 Pierre 4:11). Dans Éphésiens 4:29, nous avons cette recommandation : « Qu’aucune parole malsaine ne sorte de votre bouche, mais seulement de bonnes paroles qui, … servent à l’édification et transmettent une grâce ». Or les mauvaises confessions n’édifient pas. Elles ne transmettent pas la grâce non plus. Les mauvaises confessions exaltent les œuvres de l’ennemi. Or Jésus est venu détruire les œuvres de l’ennemi. Par la foi, nous acceptons l’œuvre de Jésus et nous confessons sa parole. Le Saint-Esprit dit : « …que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Philippiens 4:8). Le Saint-Esprit dit encore dans les Proverbes, « comme un homme pense dans son cœur, ainsi il est ». Dans 2 Corinthiens 10:4-5, le Saint-Esprit dit : « Les armes de notre combat sont… puissantes par la vertu de Dieu… ramenant toute pensée en captivité à l’obéissance de Christ ». Nous devons rejeter les imaginations (raisonnements) et donner à la Parole de Dieu sa place dans nos esprits et sur nos lèvres.

6. LA PENSÉE DU CHRIST

Jésus sait quand il a porté vos maladies. Le Saint-Esprit ordonne : « …n’oublie aucun de ses bienfaits! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies; C’est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde. » (Psaume 103 :2-4). Tout comme les transformations spirituelles, les transformations physiques que Dieu suscite viennent à nous par le renouvellement de notre esprit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12 : 1-2).

Une loi spirituelle que peu reconnaissent est que notre confession nous gouverne. C’est ce que nous confessons avec nos lèvres qui domine vraiment notre être intérieur. Faites-en sorte que vos lèvres fassent leur devoir. Refusez de leur permettre de détruire l’efficacité de la Parole de Dieu dans votre cas. Certains confessent avec leurs lèvres mais nient dans leur cœur. Ils disent : « Oui, la Parole est vraie », mais dans leur cœur ils disent : « Ce n’est pas vrai dans mon cas ». La confession de tes lèvres n’a aucune valeur tant que ton cœur la répudie.

7. MAINTENEZ FERMEMENT VOTRE CONFESSION

Il est écrit: « …puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. » (Hébreux 4:14). Il s’agit de la confession de notre foi en Dieu, notre foi en Jésus, le messie, notre foi dans l’aboutissement de l’œuvre rédemptrice que Dieu a accomplie en Christ.

On me dit de m’accrocher à la confession de l’intégrité absolue de la Bible. On me dit de m’accrocher à la confession de l’œuvre de Christ dans toutes ses phases. On me dit de m’accrocher à la confession que « Dieu est mon libérateur, mon refuge, ma forteresse et la force de ma vie ». On me dit de m’en tenir fermement à la confession que « sûrement il a porté mes maladies et mes infirmités » et de professer que « par ses meurtrissures je suis guéri ». Dieu dit cela, et nous devons croire et dire les mêmes choses que lui. Nous devons savoir quels sont nos droits en Christ tels que révélés par la Parole, puis tenir fermement à notre confession concernant ces droits. Lorsque vous savez que Christ « a pris nos infirmités et qu’Il a porté nos maladies », tenez ferme à la confession de cette vérité. Lorsque vous lisez que « celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde… », tenez-vous fermement à cette confession. Nous devons tenir fermement notre confession de ce que Christ a fait pour nous, afin que cela puisse être fait en nous. Nous devons nous accrocher à la confession de notre rédemption de la domination de Satan et de notre liberté retrouvée en Jésus-Christ.

Nous devons nous en tenir à notre confession face à toute circonstance contraire. Par exemple, si vous êtes malade, vous lisez ce que la Bible déclare: « par les meurtrissures de Jésus nous sommes guéris ». Vous devez confesser ce que Dieu dit au sujet de votre maladie et vous y tenir fermement. Ceci est vrai car à toujours, la parole de l’Éternel subsiste dans les cieux (Psaumes 119 :89). Vous devez reconnaître la véracité absolue et la suprématie des déclarations de Dieu sur toute circonstances humaines qui tendrait à vous convaincre du contraire. Jonas a justement qualifié sa situation dans le ventre du poisson de « vanité mensongère » avant d’être vomi par celui-ci. Vous devez agir sur les paroles de Dieu et le remercier d’avoir mis vos maladies sur Jésus-Christ, de la même manière qu’il l’a fait pour vos péchés, selon son plan de salut.

La guérison est toujours en réponse au témoignage de la foi. Certains échouent lorsque les choses deviennent difficiles parce qu’ils ont une foi mal affermie. Ils perdent alors leur confession de la parole de Dieu. La maladie, comme le péché, sont vaincus par notre confession de la Parole de Dieu. Faites faire à vos lèvres leur devoir ; remplissez-les de la Parole. Faites-leur dire ce que Dieu dit au sujet de votre maladie ou de votre situation. Ne les laissez pas dire le contraire. Croire la Parole de Dieu avec votre cœur implique que vous vous soyez débarrassé, eu égard à votre vie passée, du « vieil homme » pour revêtir « l’homme nouveau » créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité et, qui ne fonctionne plus selon vos sens mais selon la foi en Dieu, ainsi qu’il est écrit : « le juste vivra par la foi » (Habacuc 2 :4 ; Romains 1 :17). La foi considère tous les symptômes, toutes les circonstances contraires à la parole de Dieu comme des « vanités mensongères » comme l’a fait Jonas, alors qu’il était dans une situation que l’on pourrait qualifiée de désespérée selon les sens humains (Jonas 2 :8).

Nous devons donc rester en harmonie avec la Parole de Dieu et ne pas permettre aux circonstances contraires d’usurper la prééminence de la Parole. Nous ne faisons pas comme Thomas qui dit : « Si je ne vois pas dans ses mains l’empreinte des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la place des clous et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas » (Jean 20 :25). Nous devons au contraire être de ceux dont parle le Seigneur lorsqu’il répond à Thomas : « Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru! » (Jean 20 :29). La Parole est sans vie jusqu’à ce que la foi y soit insufflée sur vos lèvres. Elle devient alors une force surnaturelle. Mettez vos lèvres en harmonie avec la Parole de Dieu. Faites-leur dire ce que dit la parole de Dieu et non le contraire. Le ministère sacerdotal du Christ répond à tous nos besoins depuis le moment de notre nouvelle naissance jusqu’à notre entrée au ciel. Le Seigneur n’a-t-il pas dit « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » ?

Pourquoi devons-nous retenir notre confession ?
* Parce que Christ est le Souverain Sacrificateur de notre Confession (Hébreux 4:14-16) ;
* Parce qu’il est un grand Souverain Sacrificateur et que son sacerdoce n’est pas transmissible;
* Parce qu’il est un Souverain Sacrificateur miséricordieux ;
* Parce qu’il est touché par le sentiment de nos infirmités ;
* Parce qu’il vit toujours pour intercéder en notre faveur.

8. NOTRE SUCCÈS EST ASSURÉ

Parce que Jésus est « le Souverain Sacrificateur de notre Confession », notre succès est assuré. Lorsque nos confessons que « par ses meurtrissures nous sommes guéris » et que nous maintenons notre confession envers et contre tous les symptômes et les rapports négatifs, aucune maladie ne peut se dresser devant nous avec succès. Car, par notre foi, nous recevons le témoignage que nous sommes agréable à Dieu (Hébreux 11:5).

Chaque fois que vous êtes confronté à un besoin qui est couvert par la rédemption – or tous nos besoins sont couverts, remerciez simplement le Père céleste et louez-le pour les provisions qui sont disponibles par sa miséricorde. La foi consiste à remercier Dieu du fond du cœur pour une guérison accordée par l’Esprit à cause de l’œuvre finie de la croix du Christ, mais nos encore manifestée. Par la foi, nous sommes aussi certains de la promesse que si la chose avait déjà été manifestée. La confession qui sort de nos lèvres, fruit de notre foi est une arme qui vaincra absolument l’adversaire dans chaque conflit.

Lorsque le Seigneur a marché sur la terre, ses paroles ont brisé le pouvoir des démons et guéri les malades. Il fait la même chose aujourd’hui à travers les croyants qui confessent ses paroles. La Parole de Dieu vous guérira si vous y croyez et si vous la confessez continuellement. Dieu fera en sorte que votre corps obéisse à votre confession de Sa Parole ; car rien n’est impossible à Dieu (Luc 1:37). Le Psalmiste dit notamment : « …ceux qui cherchent l’Éternel ne manqueront de rien de bon… » (Psaume 34:10). Si vous vous en tenez à cette confession, Dieu veillera à la manifestation de ce que vous avez confessé, non à cause de vous, mais parce qu’il s’agit de la parole qu’il a donnée, de sa propre volonté. Car Dieu veille sur sa parole pour l’exécuter (Jérémie 1:12). Rien ne vous établira et ne bâtira votre foi aussi rapidement que la confession : Confessez la parole de Dieu d’abord dans votre cœur, puis dites votre confession de manière audible dans votre chambre.

– Dites-le encore et encore, sans relâche. Dites-le jusqu’à ce que votre esprit soit en accord avec vos paroles ;
– Dites-le jusqu’à ce que tout votre être devienne saturé par la Parole de Dieu. Les Paroles de Christ sont remplies de Lui-même, et lorsque vous agissez selon elles, elles vous remplissent de Christ. C’est un peu comme si Jésus se tenait en votre présence.

9. CONFESSEZ QUE JÉSUS EST LE CHRIST ET SEIGNEUR

Lorsque vous venez à Dieu pour le salut dans sa forme initiale, puis sous toutes les autres formes par la suite, une chose est nécessaire. Notre confession et notre soumission à la seigneurie de Christ sont requises. Le Saint-Esprit dit dans Colossiens 2:6, « …comme vous avez reçu le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi. » Romains 14:9 : « En effet, Christ est mort et il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants. » S’approprier la foi pour l’accomplissement de toute promesse implique notre abandon à Sa Seigneurie. C’est pendant que nous sommes soumis à Lui en tant que Seigneur de nos vies, qu’Il est prêt à :

– Nous guérir et nous baptiser Saint-Esprit ;
– Nous donner zoé – la vie de Dieu en abondance (Jean 10 :10). Et quiconque boit de l’eau donnée par le Seigneur n’aura jamais soif, car elle deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle (Jean 3 :14);
– Manifester Sa Personne sous la forme de chaque bénédiction promise car, nous sommes bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ;
– Se manifester comme l’Éternel, ton Dieu, qui fortifie ta droite, qui vient à ton secours, (Ésaïe 41 :13-14);
– Nous révéler l’usage illimité de Son Nom. Car il est écrit: « Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu ». (Romains 14 :11)
– Nous rendre capables de chasser les démons en Son Nom, d’imposer les mains sur les malades pour leur guérison, nous oindre pour le témoignage de l’amour de Dieu, la prédication ;

Notre succès et notre utilité dans le monde vont être mesurés par notre confession de foi en Dieu et par la ténacité avec laquelle nous maintenons cette confession face aux épreuves et aux circonstances. Dieu ne peut pas être plus grand en nous que ce que nous confessons de Lui. Face à chaque besoin, confessons que le Seigneur est notre Berger et que nous ne manquerons de rien.

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