Jésus-Christ guérit: Septième partie

LE TEMPS PASSÉ DE LA PAROLE DE DIEU

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer ».

Il est important que ceux qui recherchent la miséricorde de Dieu comprennent que vivre par la foi, c’est savoir s’approprier et utiliser ce que Dieu nous offre maintenant. La foi consiste donc à prendre maintenant de la main tendu de Dieu, alors qu’espérer c’est attendre une probable bénédiction dans le futur.

Nous devons croire les affirmations de Dieu sur ce que Jésus a fait pour nous et, agir en conséquence. Nous devons prendre notre liberté obtenue par le sang de Jésus, tout comme les esclaves affranchis avaient pris possession de la proclamation de leur émancipation lorsque l’esclavage avait été aboli.

L’Évangile est une proclamation de l’émancipation de quiconque croit a sa liberté retrouvée. Cette proclamation met fin à l’esclavage auquel le monde était anciennement soumis. La tyrannie du diable, avec son corollaire en terme d’esclavage au péché, d’oppression des maladies, d’obscurantisme, etc. ont été abolis par le croix de Christ! Quand Jésus a dit « Tout est accompli », Il voulait dire le travail qu’il avait à faire était fait entièrement. De la même manière, pour Dieu le Père, c’était accompli. Dieu attend de nous que nous considérions comme fait ce que Jésus dit avoir fait. Les temps passés que la Parole de Dieu applique à certains sujets signifient une décision arrêtée, scellée et finale de la volonté de l’Éternel.

Dans Galates 3 : 13, nous lisons : « Christ nous a rachetés [temps passé] de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous ». Dieu a mis notre rédemption de la malédiction de la loi au passé. Nous recevons notre délivrance lorsque nous faisons de même. Dans le vingt-huitième chapitre du Deutéronome, nous voyons que la malédiction de la loi inclut toutes les maladies qui étaient connues à l’époque et aussi celles qui n’étaient pas connues.

Dans la Parole de Dieu, nous lisons : « …lui qui a porté [temps passé] lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris [temps passé] » (1 Pierre 2 :24).

Dieu veut que nous nous approprions tous les temps passés de Sa Parole concernant la rédemption de nos âmes et de nos corps de l’infirmité et de la maladie et de toutes les formes de malédiction. Il veut que nous allions de l’avant dans l’obéissance en agissant par la foi. Lorsque Dieu met une promesse au passé, Il nous autorise donc à faire de même et n’attend de nous rien de moins que cela. Rien de moins que cela n’est l’appropriation de la foi.

Dans Marc 11:24, il est écrit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » Jésus nous rappelle à quel moment il nous faut recevoir ce que nous demandons : au moment où nous prions, avant que la chose demandée ne soit manifestée. Il ordonne donc de mettre la réception de la bénédiction pour laquelle nous prions au passé. Il dit que lorsque nous demandons les promesses qu’il offre, nous devons croire que nous les avons reçues avant de les voir. Nous devons croire que Dieu nous a donné ce que nous avons demandé quand nous avons prié et persister dans cette foi même si la manifestation ne se réalise pas selon notre timing. Nous devons continuer à le louer et à le remercier pour ce qu’il nous a donné. C’est après que nous ayons cru que nous avons reçu ce que nous demandons, après que nous ayons cru que Dieu a entendu notre prière, que l’exaucement devient manifeste de manière physique. C’est alors que la semence impérissable, Sa Parole, devient manifeste aux sens.

L’agriculteur doit semer sa semence au passé avant qu’il ne soit possible de récolter. La réception permanente de la Parole de Dieu, la semence impérissable, doit être semée dans la « bonne terre », de notre cœur. Il est nécessaire de semer au passé avant que la semence puisse commencer son travail, de germination, de pousse et enfin parvenir à la maturité pour la moisson.

Au tombeau de Lazare, alors que Lazare était encore mort, Jésus leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé [temps passé]. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours… (Jean 11:41-42). De même, les malades qui prient pour leur propre guérison et ceux qui prient la guérison des malades doivent pouvoir dire avant que la guérison ne se matérialise : « Père, je te remercie de m’avoir entendu ». La prière de foi consiste à croire que Dieu nous a entendu avant que la réponse ne se matérialise – avant que la réponse ne se manifeste. Car, « nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5 :14-15).

C’est avant d’avoir expérimenté la réponse, avant d’avoir conscience de quelque changement que ce soit que celui qui a la foi se réjouit et dit : « Il est écrit… ». Lorsque nous demandons la guérison, nous devons dire sur la base de la Parole de Dieu : « Je te remercie de ce que tu m’as entendu ».

La foi refuse de voir (comme raison de douter) quoi que ce soit de contraire à la Parole de Dieu. Elle considère que la santé et la force qui nous sont léguées nous appartiennent déjà à cause de la mort du testateur. Parce que le testateur était mort, le testament est en vigueur. Aux héritiers de se rendre chez le notaire pour demander son exécution.

A quiconque croit à la rédemption qui est Jésus, le Seigneur dit : « Comme tu as cru [au passé], qu’il te soit fait ainsi que tu as cru » :

* Jésus dit au centenier qui sollicitait la guérison de son serviteur: Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur fut guéri. (Matthieu 8 :13) ;

* Jésus dit à la femme qui souffrait de la perte de sang : Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie à l’heure même. (Matthieu 9 :22) ;

* A l’officier du roi qui lui demandais d’aller avec lui guérir son enfant: Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla. (Jean 4:50) ;

* Aux dix lépreux, dès qu’il les eut vus, il leur dit: Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent guéris. (Luc 17 :14) .

* Aux deux aveugles qui sollicitaient la guérison, il leur toucha les yeux, en disant: Qu’il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s’ouvrirent. (Matthieu 9:29);

Dieu dit à Abraham : « Et ton nom ne sera plus appelé Abram, mais ton nom sera Abraham; car je t’ai établi (passé) père d’une multitude de nations » (Genèse 17 :5). Puisque Dieu a mis cette promesse au passé, Abraham a fait de même et a agi selon sa foi en Dieu, en prenant son nouveau nom, Abraham, qui signifie « le père d’une multitude ». C’est pourquoi d’un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter (Hébreux 11:12). Avec nos yeux naturels, nous ne voyons que les choses temporelles et inférieures de la terre, mais avec les yeux éclairés de notre entendement, nous voyons les réalités supérieures, satisfaisantes et durables du Royaume spirituel et éternel de Dieu.

Un homme a mis une certaine somme d’argent dans la poche du manteau de sa femme en lui disant qu’il l’avait fait. Il lui a demandé si elle le croyait. Elle répondit: Certainement, et elle a commencé à planifier comment elle allait dépenser cet argent. Elle avait en fait cet argent [dans son esprit] avant de l’avoir vu [en espèces]. Pourquoi devrions-nous croire la parole des hommes et douter de Dieu ?

Si quelqu’un vous cède une maison que vous n’avez jamais vue, et qu’un vous apporte le titre de propriété ainsi que les clefs, vous possédez en fait la maison avant de l’avoir vu. « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration [titre de propriété] de celles qu’on ne voit pas [encore] » (Hébreux 11 :1) – selon la traduction LSG. La traduction du Semeur dit : « La foi est une façon de posséder ce qu’on espère, c’est un moyen d’être sûr des réalités qu’on ne voit pas ». Un acte de propriété en votre nom démontre qu’une maison vous appartient même si vous ne l’avez pas encore vu. En fait, vous pouvez même la vendre sans l’avoir jamais vu. La foi, c’est croire que vous avez ce que Dieu dit que vous avez et agir en conséquence avant de toucher, de sentir ou de voir la chose en question.

Dieu dit à Josué : « Regarde, j’ai livré entre tes mains Jéricho et son Roi, et ses hommes forts et vaillants. Faites le tour de la ville, vous tous les hommes de guerre… » (Josué 6 :2-3). Josué et ses hommes ont mis leur victoire au passé comme Dieu l’avait fait, ils ont, par la foi fait le tour de la ville comme l’Éternel l’avait ordonné et, les murs de Jéricho se sont effondrés pendant qu’ils exécutaient leur foi.

Jésus dit aux dix lépreux qui imploraient sa miséricorde : « Allez vous montrer aux sacrificateurs ». Ses paroles pour eux équivalaient à dire : Je vous ai donné ma parole que cela s’accomplit. Ils connaissaient la loi sur le lépreux, pour le jour de sa purification (Lévitique 14:2-3). En conséquence, ils savait ce que signifiait son commandement « Allez vous montrer aux sacrificateurs ». Ils ont mis leur guérison au passé avant de l’avoir vu, et elle s’est manifestée pendant qu’ils exécutaient leur foi.

Jonas a mis sa délivrance au passé alors qu’il était encore dans le ventre du gros poisson. Il a notamment fait cette prière :
« Je suis descendu jusqu’aux racines des montagnes, Les barres de la terre m’enfermaient pour toujours; Mais tu m’as fait remonter vivant de la fosse, Éternel, mon Dieu!
Quand mon âme était abattue au dedans de moi, Je me suis souvenu de l’Éternel, Et ma prière est parvenue jusqu’à toi, Dans ton saint temple… je t’offrirai des sacrifices avec un cri d’actions de grâces, J’accomplirai les vœux que j’ai faits: Le salut vient de l’Éternel
. » (Jonas 2 :7-10).

Plutôt que d’être préoccupé par sa condition, Jonas s’est souvenu de l’Éternel. Il s’est souvenu que L’Éternel est celui qui sauve même des situations désespérées. Il a qualifié sa situation de « vanités mensongères » et a offert des sacrifies d’actions de grâces alors qu’il était encore dans l’estomac du grand poisson.

Si les dons de Dieu pour l’âme et le corps n’étaient que des dons promis, nous devrions attendre que celui qui promet tienne sa parole, et la responsabilité de l’issue dans ce contexte incomberait à celui qui fait la promesse. A l’inverse, toutes les bénédictions de Dieu sont déjà offertes aussi bien que promises. En conséquence, la responsabilité de ce qui arrive incombe à ceux qui reçoivent les promesses. En effet, les bénéficiaires doivent accepter et prendre possession ces promesses afin d’en voir les effets. Considérez qu’un ami vous fait livrer un cadeau à l’occasion de votre anniversaire. Vous devez d’une part en prendre livraison et, d’autre part ouvrir l’emballage du cadeau avant de pouvoir en jouir. Le seul fait de le recevoir ne vous permet pas d’en jouir si vous ne le déballer pas. Le fait de déballer le cadeau consiste à en prendre possession de manière effective.

La seule raison pour laquelle la plupart d’entre nous n’avions pas été sauvé quelques années plus tôt, c’est que vous n’avions pas pris possession de ce que Dieu nous offrait. Dieu ne vous faisait pas attendre; nous le faisions attendre. Dans son amour et sa grande miséricorde, il a attendu devant notre porte, jusqu’à ce que nous ouvrions.

Certains disent : « Dieu me guérira en son temps. » Ce n’est que de l’espérance et non de la foi. La foi prend ce que Dieu offre maintenant. Or le prophète dit : « …ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé… Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Ésaïe 53 :4-5). Il ne parle pas au futur. Il parle de provisions qui ont déjà été mises à notre disposition et dont nous pouvons prendre possession maintenant. A bon entendeur, salut!

Jésus-Christ guérit: Sixième partie

LA PLÉNITUDE DE LA VIE DE DIEU : LA VICTOIRE

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth.

Il y a quatre mots grecs dans le Nouveau Testament, traduits par « vie ». L’un de ces mots signifie « mode de vie »; un autre signifie « vie humaine » ; un autre « comportement » ; mais le mot grec pour le genre de vie que Jésus a apporté au monde est zoé. Cela se traduit par la « vie éternelle » et la « vie de Dieu ». La « vie éternelle » est la vie réelle de l’Éternel lui-même. L’évangile de Jean commence par le mot zoé. Ce mot se retrouve cent trente fois dans le Nouveau Testament. Jean 10:10 nous dit que l’homme devait avoir droit à l’abondance d’un nouveau genre de vie, « la propre vie de Dieu ». Il n’est nouveau, bien sûr, que dans le sens de la possession par l’homme.

1. LA VIE AUTOSUFFISANTE

De nombreux prédicateurs aujourd’hui se concentrent sur la « manière de vivre » et le « comportement » plutôt que sur zoé, qui est la « vie de Dieu », la vie que Dieu donne. Lorsqu’elle est reçue en quantité suffisante, zoé vit d’elle-même. Paul a prié pour les chrétiens d’Éphèse, qui étaient déjà remplis de l’Esprit Saint, demandant qu’ils « soient remplis de toute la plénitude de Dieu ». Cela montre que zoé apporte la plénitude de Dieu lui-même, et tout ce que nous recevons avec elle est justement la « Vie de Dieu ». Pour être plein de foi, il faut être plein de ce genre de Vie, qui croit tout ce que Dieu dit. Pour être rempli de l’amour tel que Dieu le transmet, il faut être rempli de la Vie de Dieu, lui qui est Amour.

Tout est possible à celui qui a zoé. Lorsqu’il est reçu en quantité suffisante, il peut accomplir en nous n’importe quelle promesse ou n’importe quelle exigence de la Bible. Accomplir en nous tout ce que la Bible exige ou promet, c’est précisément ce que la Vie de Dieu en nous devait accomplir. En recevant suffisamment de la Vie de Dieu, nous pouvons devenir « plus que vainqueurs », esprit, âme et corps. Dieu veut faire en nous tout ce qu’il a fait en Christ pour nous.

Lorsque nous recevons zoé dans une mesure suffisante, nous sommes transformés « de gloire en gloire à l’image de Christ » (2 Corinthiens 3 :18). Il transforme la croyance en connaissance. C’est la source de toutes les grâces divines. Cela nous donne la sagesse de Dieu. Zoé vainc « le monde, la chair et le diable ». Il nous transforme par le renouvellement de l’intelligence, et nous rend capable de discerner la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait à ses yeux (Romains 12 :2). Il met en nous les sentiments qui étaient en Jésus Christ (Philippiens 2:5). C’est en nous remplissant de sa propre vie que Dieu lui-même devient notre vie, notre droiture, notre pureté, notre force et notre santé, notre victoire en toutes circonstances. Il devient le sauveur de notre être tout entier : esprit, âme et corps. Il devient notre zèle dans son service, notre joie, notre paix, notre foi. Par sa vie, il est notre guide, notre consolateur et notre enseignant en « tout en ce qui concerne la vie et la piété » (2 Pierre 1:3).

2. LES BÉNÉDICTIONS DE DIEU FONT PARTIE DE LUI-MÊME

En nous remplissant de plus en plus de sa vie, Dieu veut se manifester en nous sous la forme de chaque bénédiction spirituelle qu’il a promise. C’est le miracle et le génie du christianisme. Romains 5:10 nous dit que « …si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ». Cela est vrai aussi bien pour l’âme que pour le corps.

Il est impossible d’être à la hauteur du dessein de Dieu pour notre vie de prière sans être rempli de cette Vie qui « vit toujours pour intercéder » en notre faveur. En d’autres termes, c’est lorsque zoé inspire nos prières que nous pouvons demander ce que nous voulons et le recevoir. Zoé, la Vie de Dieu, est la guérisseuse de l’âme et du corps. La guérison divine, la vie divine et la force divine sont dans le Christ lui-même « rendu manifeste dans notre chair mortelle », car il est la plénitude de Dieu (Colossiens 1 :19). La plénitude de cette nouvelle vie vaut mieux que la guérison qu’elle produit. David a dit, « l’Éternel est mon partage et mon calice; C’est toi qui m’assures mon lot… » (Psaume 16 :5-11); « L’Éternel est ma force et mon bouclier; En lui mon cœur se confie, et je suis secouru… L’Éternel est la force de son peuple, Il est le rocher des délivrances de son oint… » (Psaume 27 :7-8). Dans les bénédictions de David, Dieu se manifestant sous diverses formes. Dieu nous donne à chacun des bénédictions spirituelles en nous donnant une partie de Lui-même ; car les bénédictions sont partie intégrantes de Dieu.

Jésus a dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire… » (Jean 15 :5). La vie de la vigne se retrouve dans les branches tant que celles-ci restent en place. La vie des sarments est une partie de la vie de la vigne. C’est la volonté de Christ que toutes les branches soient pleines de Sa propre Vie. Lorsque nous sommes pleins de zoé, nous sommes un avec Dieu tout comme la baie est une avec l’océan parce que les marées se jettent dans la baie. Paul dit : « Ceux qui sont unis au Seigneur sont avec lui un seul esprit. » (1 Corinthiens 6:17), C’est-à-dire que notre esprit et Son Esprit ne font qu’un. Cette vérité peut fournir l’une des réponses à la question : pourquoi ne suis-je pas guéri ?

si tous les chrétiens comprenaient bien les raisons de vouloir être remplis de l’Esprit de Dieu, il me semble que chacun dans le monde prierait jusqu’à ce qu’il soit rempli de l’Esprit. Beaucoup ne connaissent pas les nombreuses raisons glorieuses pour lesquelles le Saint-Esprit veut qu’ils soient remplis de Lui-même. L’une de ses raisons est qu’il veut que nous soyons sans entrave dans son œuvre merveilleuse qui consiste à vivifier continuellement tout notre esprit, notre âme et notre corps. Dans Jean 6:63, Jésus a dit : « C’est l’esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien », autrement dit, c’est l’Esprit qui donne la Vie. Il est mentionné dans l’épître aux Romains comme « l’Esprit de vie » (Romains 8:2). Toute vie est due à l’action directe du Saint-Esprit. C’est Son œuvre de nous communiquer continuellement la Vie réelle de Jésus. Jésus est la véritable source de Vie pour les âmes et les corps des enfants de Dieu. Son œuvre d’accélération ou d’augmentation de la vie divine dans notre esprit [vivification], notre âme et notre corps est entravée ou limitée lorsque nous sommes loin d’être remplis de l’Esprit.

Jésus a dit qu’Il est venu, non seulement pour que nous ayons la Vie, mais pour que nous l’ayons « plus abondamment » (Jean 10:10). Nous ne pouvons pas avoir Sa Vie dans la mesure qu’Il désire à moins que nous ne soyons remplis de l’Esprit. Le maintien, que Christ a commandé, nous garde remplis de l’Esprit. Cela nous enlève tous les obstacles à l’accélération constante de l’Esprit. Dans le Psaume 119, David a utilisé les expressions « fais-moi vivre », « que je vive » ou « fais-moi revivre » [vivifier] onze fois. Il savait que plus de Vie de Dieu est le remède, le seul remède, pour tous nos maux. Il dit notamment: « …que je vive, et je garderai ta parole… »; « …fais-moi revivre selon ta parole »; « …fais-moi revivre par le moyen de tes voies »; « …fais-moi revivre par ta justice »; « Que tes compassions se répandent sur moi, et je vivrai… »; « Fais-moi revivre selon ta miséricorde… »; « Soutiens-moi suivant ta parole, et je vivrai… »; « …donne moi l’intelligence de te justice, afin que je vive »; « Que mon âme vive, afin qu’elle te loue… »; nous venons de le voir, l’âme qui ne vit pas, ne peut pas louer Dieu! Il est bon de savoir pourquoi nous prions. David désirait plus de Vie, toujours plus de Vie de la part de Dieu. Il recherchait donc cette bénédiction de la Vie, qui est la racine de tout le reste. Il pria : « Rends-moi la vie selon ta bonté » (Psaume 119:88). Le renouvellement de la Vie de Dieu est notre plus grand bien. Rien d’autre n’est plus précieuse que la vie plus abondante que nous donne le Seigneur.

3. SELON TA PAROLE, SEIGNEUR

Dans le vingt-cinquième verset du Psaume 119, David a prié : « Rend-moi la vie [vivifie-moi] selon ta parole. » Dieu merci, nous pouvons tous prier chaque jour avec foi et obtenir la réponse de L’Éternel. Il s’agit d’une prière complète et inspirée que chacun d’entre nous peut reprendre a son compte: « vivifie-moi selon ta parole »! Remarquez que la vivification est, comme David l’a dit, selon la parole de Dieu, sa propre promesse. Le Saint-Esprit a inspiré la Parole de Dieu. C’est Son propre plan à partir duquel Il travaille tout en poursuivant Son grand travail de vivification. Être vivifié selon la Parole de Dieu signifie être rempli de Sa Vie dans toute les dimensions de notre être complexe : esprit, âme et corps.

Dieu a fait de Christ le trésor de tout ce qu’Il est Lui-même. En Lui se trouve « corporellement toute la plénitude de la Divinité » (Colossiens 2:9). Nous pouvons être remplis de tout ce que contient la Vigne. La branche qui demeure n’a pas seulement la vie, mais elle est pleine de vie tout le temps (Jean 10 :10 ; Jean 15:7). C’est par la plénitude de l’Esprit qu’a lieu la vivification et que nous sommes préservés, comme le dit Paul, esprit, âme et corps. Paul dit que « …si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (Romains 8 :11). Dans 2 Corinthiens 4:11, il est écrit : « …nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle ». Si vous avez besoin de la guérison de Christ, attendez-vous à Dieu pour que l’Esprit vous vivifie au point où « Tout ce que vous demanderez en priant, croyant que vous l’avez reçu, vous le verrez aussi s’accomplir » (Marc 11:24). C’est exactement ce que la Vie de Dieu veut faire pour vous.

Prions chaque jour : « O Éternel, donne-moi plus de Vie selon Ta Parole. » C’est selon chaque révélation que nous trouvons dans la Bible qui nous montre comment Dieu veut que nous soyons. La Parole de Dieu en effet est vivante, Elle rend la vie à nos corps mortels selon ce que l’auteur de la lettre aux Hébreux dit: « la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles… » (Hébreux 4 :12). Chaque fois que vous découvrez dans la Parole des trésors de la part de Dieu, réjouissez-vous. Soyez encouragé. C’est l’œuvre de l’Esprit, ce n’est pas votre œuvre, c’est Lui qui vous vivifie.

Que cette prière « O Éternel, vivifie-moi selon Ta Parole » soit votre première prière chaque jour ; c’est la condition de mille autres biens. C’est en leur rendant Sa vie, que Dieu rend capables de servir à la louange de sa gloire, ceux qui espèrent en Christ (Éphésiens 1 :12). Le Saint-Esprit veut nous vivifier jusqu’au point où tout ce qu’Il a révélé à notre sujet dans la Parole de Dieu s’accomplisse en nous. Je réalise a quel point je suis loin de manifester toute la Vie que Dieu a en réserve pour moi. « O Éternel, donne-moi la Vie selon Ta Parole »!

Après avoir d’abord dit: « Rends-moi la vie selon ta parole », David dit plus loin : « C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole m’a fait vivre » (Psaume 119 :50). Lorsque nous sommes dans notre affliction, L’Esprit nous vivifie selon que nous avons confiance en la Parole de Dieu. Chaque promesse ou commandement que nous trouvons dans la Parole de Dieu et que nous appliquons, apporte le supplément de vie nécessaire pour nous rendre libre. Le Seigneur Jésus a dit : « vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libre » (Jean 8 :32). Par la vie de Dieu, « …nous sommes transformés en la même image [de Dieu], de gloire en gloire » (2 Corinthiens 3 :18). Il est encore écrit : « C’est l’esprit qui vivifie; …Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jean 6 :63). Les Paroles de vie accomplissent exactement ce qu’elles révèlent. Lorsque nous prions pour être vivifiés selon Sa Parole, nous savons que nous prions selon Sa volonté. Or, nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée (1 Jean 5 :14-15). Nous avons donc obtenu la réponse à notre pétition. C’est la promesse du Seigneur, il ne faut pas en douter.

Demander « selon Sa Parole » signifie à la fois selon Ses promesses et Ses commandements. Plus la Parole exige, mieux c’est. Plus grande sera la vie manifestée. Source de vie « vivifie-moi » ; donne-moi plus de vie selon ta promesse. Nous avons besoin d’être vivifiés chaque jour. Alors qu’il était sur terre Jésus a dit : « …celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jean 4 :14 ; Ésaïe 55:1 ; Ésaïe 58:11; Jérémie 31:25). Du ciel, il dit encore, « Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement » (Révélation 22 :17). Il est pour toujours, l’Esprit de vie qui rafraîchit l’âme altérée, et redonne la vie à toute âme languissante, et tout vivra partout où parviendra le torrent de vie!

Jésus-Christ guérit: Cinquième partie

NOTRE CONFESSION

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth. Les arguments développés ici s’inspirent des écrits du révérend E. W. Kenyon.

Beaucoup de personnes ne reçoivent pas l’exaucement de leurs prières parce qu’elles ne comprennent pas l’importance de la bonne confession. Dans Hébreux 3 : 1, Jésus-Christ est appelé « …l’apôtre et le souverain sacrificateur de notre confession » (traduction Darby). L’expression « notre confession » est rendue par « la foi que nous professons » dans la traduction Louis Second et par « notre profession » dans la traduction Martin.

1. CE QUE CELA VEUT DIRE

Le mot confession est d’abord synonyme d’aveu de péchés fait à un prêtre, catholique par exemple. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit dans notre acception. Dans la concordance de Strong, le mot grec traduit en français par confession peut prendre le sens de « ce qui est professé comme nôtre » ; « ce que nous disons » ou encore « dire la même chose que… ».

Jésus-Christ est appelé « …l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous confessons [proclamons] ». Notre confession est donc ce que nous proclamons par la foi. Cela signifie croire et dire ce que Dieu dit à propos de nos péchés, de nos maladies et de tout ce qui est inclus dans notre rédemption… La confession à laquelle nous faisons référence, est une affirmation d’une vérité biblique que nous avons embrassée et à laquelle nous croyons. La confession du chrétien consiste simplement à croire avec son cœur et à répéter avec les lèvres la propre déclaration de Dieu sur ce que nous sommes en Christ, selon qu’il est écrit : « c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus… » (Romains 10 :10-11).

Si nous nous basons sur ce qui précède, pour obtenir la guérison divine, notre bouche doit dire ce que dit le Saint-Esprit à propos de ce que notre rédemption par Jésus a obtenu en la matière. Dans 1 Pierre 2:24, Il est dit : « …lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » Pour être en harmonie avec le Saint-Esprit [parvenir à la justice], nous devons d’abord croire cela en notre cœur et ensuite dire avec notre bouche [le confesser] avant de le voir s’accomplir [parvenir au salut]. Le salut est assuré car le Saint-Esprit ajoute, Quiconque croit en lui ne sera point confus… Lorsque nous disons ce que dit la Parole de Dieu, Lui-même veille sur elle pour l’exécuter (Jérémie 1:12). C’est par la confession que la foi s’exprime. Or sans la fois, il est impossible de lui être agréable.

2. DE LA CONFESSION À LA MANIFESTATION

« … C’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus… » (Romains 10 :10-11). Remarquons encore une fois que la confession de notre foi, c’est-à-dire, croire et dire la même chose que Dieu au sujet de ce que nous souhaitons, garanti et précède la manifestation de la promesse de Dieu. Nous devons d’abord croire et confesser ce que nous croyons avant d’expérimenter le résultat promis par le Saint-Esprit. La confession vient en premier, puis Jésus, notre Souverain Sacrificateur accorde le salut. Nous n’allons pas du salut à la confession, mais de la confession au salut. Il n’y a pas de salut sans confession. La foi et la confession de la Parole de Dieu engagent Dieu, car le Saint Esprit dit : « …ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins » (Ésaïe 55 :11).

3. QUE FAUT-IL CONFESSER ?

Peu de chrétiens aujourd’hui reconnaissent la place que la confession occupe dans le plan de Dieu pour notre appropriation de ses bénédictions. Chaque fois que le mot confession est utilisé, beaucoup pensent instinctivement à confesser les péchés, la faute ou l’échec. Ce n’est que le côté négatif de ce concept important. Notre confession négative du péché n’avait pour but que d’ouvrir la voie à la confession positive « pour le salut ». Cela couvre toute une vie de croire avec notre cœur et de dire avec nos lèvres tout ce que Dieu lui-même nous dit dans sa Parole. Confesser notre foi en Dieu, conduit au salut dans chacune de ses composantes. Nous pouvons confesser la Parole de Dieu et recevoir la nouvelle naissance – forme la plus connue de notre salut. Cependant, de la même façon nous pouvons confesser la parole de Dieu pour entrer dans chaque bénédiction qui nous est promise. La Bible dit que Dieu « nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! » (Éphésiens 1 :3).

Tout ce que Jésus a fait dans Son œuvre de substitution est la propriété privée de l’individu pour qui Jésus l’a fait. Tout au long de notre vie chrétienne, Dieu veut que nous croyions avec notre cœur et disions avec nos lèvres tout ce qu’il dit que nous sommes en Christ. Nous ne devons pas ignorer ou négliger notre position légale en Christ. C’est la base des actes de foi qui engagent la parole de Dieu envers nous. Nous devons confesser ou chuchoter dans notre propre cœur, jusqu’à ce que nous en soyons persuadé : « En Lui, je suis guéri ». Quand nous savons que Dieu dans Sa Parole dit : « Je suis l’Éternel qui te guérit » (Exode 15 :26). Si nous croyons cette parole de Dieu, nous devons non seulement la recevoir dans notre cœur mais aussi la confesser avec nos lèvres. Christ, notre Souverain Sacrificateur, la rendra parfaite et manifeste. Nous devons confesser que le Calvaire était notre « proclamation d’émancipation », c’est au Calvaire que s’est effectuée la plus grande transaction juridique jamais connue : nous sommes devenus libres de la tyrannie de Satan ; nous avons été délivrés de la puissance des ténèbres, et nous avons été transportés au Royaume du Fils bien-aimé de Dieu. Avec ce nouveau statut, nous héritons de nouveaux droits et obligations.

Nous devons confesser que nos maladies ont été placées sur Christ et que nous sommes rachetés de la malédiction de la maladie qui, elle-même, fait partie de la malédiction de la loi. « Que celui qui est faible dise : je suis fort », car « l’Éternel est ma force ». Notre confession comprend : Toute la vérité de l’Écriture. Tout ce que le sacrifice de Jésus-Christ a accordé. Tout ce que couvre Son Souverain Sacerdoce. Toute la volonté de Dieu révélée. Nous devons confesser que notre rédemption est complète. En effet le Seigneur avant de rendre son esprit à Dieu a dit : « Tout est accompli ». Tout avait été accompli et il ne reste plus rien à faire! La domination de Satan est terminée car le Calvaire nous a rendu libres. Nous devons croire que nous sommes libres sur la base de notre « proclamation d’émancipation », qui est le travail fini de Jésus.

La rémission est l’effacement de tout ce qui est lié à l’ancienne vie. Tout racheté est « nouvelle créature : les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 :17). Nous devons continuellement confesser notre rédemption de la domination ancienne de Satan.

5. GARE AUX MAUVAISES CONFESSIONS

Vous ne vous élèverez jamais au-dessus de votre confession. C’est ce que vous confessez avec vos lèvres qui vous contrôle vraiment. Votre confession vous emprisonne si elle est négative, ou vous libère si elle est positive. Il est écrit : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l’aime en mangera les fruits » (Proverbes 18: 21). Ce verset nous dit tout sur le pouvoir de la langue ; le pouvoir des mots que nous prononçons. Les mots que tu prononces ont le pouvoir de produire la « mort » ou, au contraire de produire la « vie ».

Beaucoup parlent toujours de leurs échecs et de leur manque de foi. Invariablement, ils vont au niveau de leur confession. Confesser un manque de foi augmente le doute. Chaque fois que vous confessez des doutes et des peurs, vous confessez votre foi en Satan et reniez la capacité et la grâce de Dieu. Lorsque vous confessez un doute, vous êtes emprisonné avec vos propres mots : « Tu es pris au piège par les paroles de ta bouche, tu es pris [captif] par les paroles de ta bouche. » (Proverbes 6:2). Lorsque vous doutez de Sa Parole, c’est parce que vous croyez quelque chose d’autre qui est souvent le contraire de cette Parole. Une mauvaise confession exclut le Père et laisse entrer Satan. Vous devez refuser d’avoir quoi que ce soit à voir avec de mauvaises confessions. Lorsque vous réalisez que vous ne pouvez pas vous élever au-dessus de votre confession, vous êtes à l’endroit où Dieu peut vous utiliser.

La maladie prend le dessus lorsque vous confessez le ce que vos sens vous dictent. Ce que vous ressentez, ce que vous observez, le rapport du médecin, aussi vrais que ces choses puissent être dans le naturel, elles n’ont pas leur place dans le domaine de la foi. En effet, la foi est basée seulement sur la parole de Dieu, en aucun cas sur les circonstances. Confesser la maladie, c’est comme signer pour un colis que la société de livraison vous remet. Cette livraison est envoyée par Satan qui en reçois alors l’accusé-réception, indiquant que vous avez accepté le paquet. N’acceptez rien de ce que Satan vous livre ; ce sera toujours un mauvais colis. Le Seigneur Jésus nous met en garde : « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire… » (Jean 10 :10). Ne laissez donc aucune place au diable (Éphésiens 4:27).

Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu (1 Pierre 4:11). Dans Éphésiens 4:29, nous avons cette recommandation : « Qu’aucune parole malsaine ne sorte de votre bouche, mais seulement de bonnes paroles qui, … servent à l’édification et transmettent une grâce ». Or les mauvaises confessions n’édifient pas. Elles ne transmettent pas la grâce non plus. Les mauvaises confessions exaltent les œuvres de l’ennemi. Or Jésus est venu détruire les œuvres de l’ennemi. Par la foi, nous acceptons l’œuvre de Jésus et nous confessons sa parole. Le Saint-Esprit dit : « …que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Philippiens 4:8). Le Saint-Esprit dit encore dans les Proverbes, « comme un homme pense dans son cœur, ainsi il est ». Dans 2 Corinthiens 10:4-5, le Saint-Esprit dit : « Les armes de notre combat sont… puissantes par la vertu de Dieu… ramenant toute pensée en captivité à l’obéissance de Christ ». Nous devons rejeter les imaginations (raisonnements) et donner à la Parole de Dieu sa place dans nos esprits et sur nos lèvres.

6. LA PENSÉE DU CHRIST

Jésus sait quand il a porté vos maladies. Le Saint-Esprit ordonne : « …n’oublie aucun de ses bienfaits! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies; C’est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde. » (Psaume 103 :2-4). Tout comme les transformations spirituelles, les transformations physiques que Dieu suscite viennent à nous par le renouvellement de notre esprit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12 : 1-2).

Une loi spirituelle que peu reconnaissent est que notre confession nous gouverne. C’est ce que nous confessons avec nos lèvres qui domine vraiment notre être intérieur. Faites-en sorte que vos lèvres fassent leur devoir. Refusez de leur permettre de détruire l’efficacité de la Parole de Dieu dans votre cas. Certains confessent avec leurs lèvres mais nient dans leur cœur. Ils disent : « Oui, la Parole est vraie », mais dans leur cœur ils disent : « Ce n’est pas vrai dans mon cas ». La confession de tes lèvres n’a aucune valeur tant que ton cœur la répudie.

7. MAINTENEZ FERMEMENT VOTRE CONFESSION

Il est écrit: « …puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. » (Hébreux 4:14). Il s’agit de la confession de notre foi en Dieu, notre foi en Jésus, le messie, notre foi dans l’aboutissement de l’œuvre rédemptrice que Dieu a accomplie en Christ.

On me dit de m’accrocher à la confession de l’intégrité absolue de la Bible. On me dit de m’accrocher à la confession de l’œuvre de Christ dans toutes ses phases. On me dit de m’accrocher à la confession que « Dieu est mon libérateur, mon refuge, ma forteresse et la force de ma vie ». On me dit de m’en tenir fermement à la confession que « sûrement il a porté mes maladies et mes infirmités » et de professer que « par ses meurtrissures je suis guéri ». Dieu dit cela, et nous devons croire et dire les mêmes choses que lui. Nous devons savoir quels sont nos droits en Christ tels que révélés par la Parole, puis tenir fermement à notre confession concernant ces droits. Lorsque vous savez que Christ « a pris nos infirmités et qu’Il a porté nos maladies », tenez ferme à la confession de cette vérité. Lorsque vous lisez que « celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde… », tenez-vous fermement à cette confession. Nous devons tenir fermement notre confession de ce que Christ a fait pour nous, afin que cela puisse être fait en nous. Nous devons nous accrocher à la confession de notre rédemption de la domination de Satan et de notre liberté retrouvée en Jésus-Christ.

Nous devons nous en tenir à notre confession face à toute circonstance contraire. Par exemple, si vous êtes malade, vous lisez ce que la Bible déclare: « par les meurtrissures de Jésus nous sommes guéris ». Vous devez confesser ce que Dieu dit au sujet de votre maladie et vous y tenir fermement. Ceci est vrai car à toujours, la parole de l’Éternel subsiste dans les cieux (Psaumes 119 :89). Vous devez reconnaître la véracité absolue et la suprématie des déclarations de Dieu sur toute circonstances humaines qui tendrait à vous convaincre du contraire. Jonas a justement qualifié sa situation dans le ventre du poisson de « vanité mensongère » avant d’être vomi par celui-ci. Vous devez agir sur les paroles de Dieu et le remercier d’avoir mis vos maladies sur Jésus-Christ, de la même manière qu’il l’a fait pour vos péchés, selon son plan de salut.

La guérison est toujours en réponse au témoignage de la foi. Certains échouent lorsque les choses deviennent difficiles parce qu’ils ont une foi mal affermie. Ils perdent alors leur confession de la parole de Dieu. La maladie, comme le péché, sont vaincus par notre confession de la Parole de Dieu. Faites faire à vos lèvres leur devoir ; remplissez-les de la Parole. Faites-leur dire ce que Dieu dit au sujet de votre maladie ou de votre situation. Ne les laissez pas dire le contraire. Croire la Parole de Dieu avec votre cœur implique que vous vous soyez débarrassé, eu égard à votre vie passée, du « vieil homme » pour revêtir « l’homme nouveau » créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité et, qui ne fonctionne plus selon vos sens mais selon la foi en Dieu, ainsi qu’il est écrit : « le juste vivra par la foi » (Habacuc 2 :4 ; Romains 1 :17). La foi considère tous les symptômes, toutes les circonstances contraires à la parole de Dieu comme des « vanités mensongères » comme l’a fait Jonas, alors qu’il était dans une situation que l’on pourrait qualifiée de désespérée selon les sens humains (Jonas 2 :8).

Nous devons donc rester en harmonie avec la Parole de Dieu et ne pas permettre aux circonstances contraires d’usurper la prééminence de la Parole. Nous ne faisons pas comme Thomas qui dit : « Si je ne vois pas dans ses mains l’empreinte des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la place des clous et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas » (Jean 20 :25). Nous devons au contraire être de ceux dont parle le Seigneur lorsqu’il répond à Thomas : « Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru! » (Jean 20 :29). La Parole est sans vie jusqu’à ce que la foi y soit insufflée sur vos lèvres. Elle devient alors une force surnaturelle. Mettez vos lèvres en harmonie avec la Parole de Dieu. Faites-leur dire ce que dit la parole de Dieu et non le contraire. Le ministère sacerdotal du Christ répond à tous nos besoins depuis le moment de notre nouvelle naissance jusqu’à notre entrée au ciel. Le Seigneur n’a-t-il pas dit « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » ?

Pourquoi devons-nous retenir notre confession ?
* Parce que Christ est le Souverain Sacrificateur de notre Confession (Hébreux 4:14-16) ;
* Parce qu’il est un grand Souverain Sacrificateur et que son sacerdoce n’est pas transmissible;
* Parce qu’il est un Souverain Sacrificateur miséricordieux ;
* Parce qu’il est touché par le sentiment de nos infirmités ;
* Parce qu’il vit toujours pour intercéder en notre faveur.

8. NOTRE SUCCÈS EST ASSURÉ

Parce que Jésus est « le Souverain Sacrificateur de notre Confession », notre succès est assuré. Lorsque nos confessons que « par ses meurtrissures nous sommes guéris » et que nous maintenons notre confession envers et contre tous les symptômes et les rapports négatifs, aucune maladie ne peut se dresser devant nous avec succès. Car, par notre foi, nous recevons le témoignage que nous sommes agréable à Dieu (Hébreux 11:5).

Chaque fois que vous êtes confronté à un besoin qui est couvert par la rédemption – or tous nos besoins sont couverts, remerciez simplement le Père céleste et louez-le pour les provisions qui sont disponibles par sa miséricorde. La foi consiste à remercier Dieu du fond du cœur pour une guérison accordée par l’Esprit à cause de l’œuvre finie de la croix du Christ, mais nos encore manifestée. Par la foi, nous sommes aussi certains de la promesse que si la chose avait déjà été manifestée. La confession qui sort de nos lèvres, fruit de notre foi est une arme qui vaincra absolument l’adversaire dans chaque conflit.

Lorsque le Seigneur a marché sur la terre, ses paroles ont brisé le pouvoir des démons et guéri les malades. Il fait la même chose aujourd’hui à travers les croyants qui confessent ses paroles. La Parole de Dieu vous guérira si vous y croyez et si vous la confessez continuellement. Dieu fera en sorte que votre corps obéisse à votre confession de Sa Parole ; car rien n’est impossible à Dieu (Luc 1:37). Le Psalmiste dit notamment : « …ceux qui cherchent l’Éternel ne manqueront de rien de bon… » (Psaume 34:10). Si vous vous en tenez à cette confession, Dieu veillera à la manifestation de ce que vous avez confessé, non à cause de vous, mais parce qu’il s’agit de la parole qu’il a donnée, de sa propre volonté. Car Dieu veille sur sa parole pour l’exécuter (Jérémie 1:12). Rien ne vous établira et ne bâtira votre foi aussi rapidement que la confession : Confessez la parole de Dieu d’abord dans votre cœur, puis dites votre confession de manière audible dans votre chambre.

– Dites-le encore et encore, sans relâche. Dites-le jusqu’à ce que votre esprit soit en accord avec vos paroles ;
– Dites-le jusqu’à ce que tout votre être devienne saturé par la Parole de Dieu. Les Paroles de Christ sont remplies de Lui-même, et lorsque vous agissez selon elles, elles vous remplissent de Christ. C’est un peu comme si Jésus se tenait en votre présence.

9. CONFESSEZ QUE JÉSUS EST LE CHRIST ET SEIGNEUR

Lorsque vous venez à Dieu pour le salut dans sa forme initiale, puis sous toutes les autres formes par la suite, une chose est nécessaire. Notre confession et notre soumission à la seigneurie de Christ sont requises. Le Saint-Esprit dit dans Colossiens 2:6, « …comme vous avez reçu le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi. » Romains 14:9 : « En effet, Christ est mort et il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants. » S’approprier la foi pour l’accomplissement de toute promesse implique notre abandon à Sa Seigneurie. C’est pendant que nous sommes soumis à Lui en tant que Seigneur de nos vies, qu’Il est prêt à :

– Nous guérir et nous baptiser Saint-Esprit ;
– Nous donner zoé – la vie de Dieu en abondance (Jean 10 :10). Et quiconque boit de l’eau donnée par le Seigneur n’aura jamais soif, car elle deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle (Jean 3 :14);
– Manifester Sa Personne sous la forme de chaque bénédiction promise car, nous sommes bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ;
– Se manifester comme l’Éternel, ton Dieu, qui fortifie ta droite, qui vient à ton secours, (Ésaïe 41 :13-14);
– Nous révéler l’usage illimité de Son Nom. Car il est écrit: « Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu ». (Romains 14 :11)
– Nous rendre capables de chasser les démons en Son Nom, d’imposer les mains sur les malades pour leur guérison, nous oindre pour le témoignage de l’amour de Dieu, la prédication ;

Notre succès et notre utilité dans le monde vont être mesurés par notre confession de foi en Dieu et par la ténacité avec laquelle nous maintenons cette confession face aux épreuves et aux circonstances. Dieu ne peut pas être plus grand en nous que ce que nous confessons de Lui. Face à chaque besoin, confessons que le Seigneur est notre Berger et que nous ne manquerons de rien.

Jésus-Christ guérit: Quatrième partie

COMMENT RECEVOIR LA GUÉRISON DE CHRIST

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth.

Dans le livre de Nombres, pendant leur voyage dans le désert, les Israélites se découragèrent et, ils se mirent à parler contre Dieu et contre Moïse. Alors l’Éternel envoya contre le peuple des serpents venimeux qui les mordirent, et il mourut beaucoup de gens. Moïse pria donc pour le peuple. L’Éternel lui ordonna de faire un serpent en métal et de le fixer en haut d’une perche (Nombres 21 :4-9). Ce serpent suspendu était une sorte d’expiation en imitation de Christ : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (Jean 3 :14-15). La condition à remplir pour la guérison était : « Celui qui aura été mordu et qui fixera son regard sur ce serpent aura la vie sauve ».

1. CELUI QUI FIXERA SON REGARD SUR LE SERPENT VIVRA

Remarquez que la guérison n’était possible qu’à condition de « fixer son regard sur le serpent ». Que pourrait signifier « fixer son regard » dans ce contexte ?

FIXER SON REGARD signifie que l’on est occupé et influencé par l’objet en question. C’est l’équivalent du refus d’Abraham de considérer sa propre condition et celle de sa femme mais de fixer son regard sur la promesse de Dieu.  Il ne douta point par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce que Dieu promet, Il peut aussi l’accomplir. Celui qui est occupé et influencé par la peur, l’incrédulité, ses sentiments, ses circonstances ou ses symptômes, renverse les conditions que Dieu exige pour la guérison, a savoir, fixer son regard sur le serpent [Jésus-Christ – la parole de Dieu].

FIXER SON REGARD signifie écouter attentivement la voix de l’Éternel. Dieu a donné l’alliance de la guérison et s’est révélé comme notre guérisseur sous le nom rédempteur Jéhovah-Rapha : « je suis l’Éternel, qui te guérit ». La promesse était possible à condition « d’écouter attentivement la voix de l’Éternel Dieu, de faire ce qui est droit à ses yeux, de prêter l’oreille à ses commandements et d’observer toutes ses lois » (Exode 15 :26). Dans Marc 4:24, Jésus nous dit : « Prenez garde à ce que vous entendez. On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis, et on y ajoutera pour vous ». C’est donc dans la mesure où nous faisons attention à la Parole de Dieu et que nous mesurons Ses bénédictions pour nous-mêmes que Dieu agira avec nous. Faire attention ici signifie croire et mettre en pratique. La Parole de Dieu est la semence. Comme toute semence, lorsqu’elle est plantée dans une bonne terre, elle a le pouvoir de faire son propre travail. Écouter attentivement la Parole de Dieu, faire ce qui est droit à ses yeux… sont les moyens de s’assurer que la semence demeure dans la « bonne terre » et de l’y maintenir.

Satan ne peut pas empêcher la semence de faire son travail à moins que vous ne lui permettiez en sortant la semence du sol. Il ne peut le faire qu’en vous amenant à détourner votre attention de la Parole de Dieu, pour la porter vers vos symptômes, par exemple. Votre attitude est la clef qui le maintient dehors, ou au contraire le laisse entrer. Jonas a qualifié ses symptômes et sa condition personnelle de « vanités mensongères » et il a dit, alors qu’il se trouvait encore dans le ventre du grand poisson : « Ceux qui regardent aux vanités mensongères abandonnent la grâce qui est à eux. Quant à moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri de reconnaissance, j’accomplirai les vœux que j’ai faits » (Jonas 2 :9). Ceci est une belle démonstration de ce que signifie « fixer son regard ».

FIXER SON REGARD signifie aussi s’attendre à lui. Se tourner vers Dieu pour le salut signifie attendre le salut de Lui, car il l’a promis. Il nous dit à tous : « Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, Vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, La vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi » (Esaïe 42 :22-23). Puisque Dieu a fourni et promis la guérison, nous devons chasser de notre esprit la moindre pensée contraire à la promesse de dieu. Sa parole ne peut être révoquée par personne. Rendons grâce et témoignons-lui notre reconnaissance car la vérité sort de sa bouche.

FIXER SON REGARD peut également être traduit par « considérer » [prendre en compte] la fidélité de celui qui a fait la promesse. C’est en fixant son regard à Dieu qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait (Hébreux 11:8). C’est aussi en s’attendant à Dieu qu’interrogé par son fils Isaac, qui lui disait: Voici le feu et le bois; mais où est l’agneau pour l’holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste (Genèse 22:14). C’est qu’il était persuadé que Dieu ne pouvait en aucun cas trahir à sa promesse. Nous lisons que Sarah elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse (Hébreux 11 :11). Elle a considéré la Parole de Dieu comme immuable et définitive.

FIXER SON REGARD est une action continue et non une action ponctuelle. Il ne s’agit pas de lancer un simple coup d’œil, ou même un coup d’œil de temps en temps. Il s’agit d’avoir les yeux fixés en continu (sans les bouger) sur le serpent suspendu jusqu’à ce que vous soyez guéri. C’est après avoir fait preuve d’une foi inébranlable que le patriarche Abraham vit l’accomplissement de la promesse de Dieu, selon qu’il est écrit : « Espérant contre toute espérance, il crut… ». Le processus de guérison se poursuit pendant que nous gardons les yeux fixés sur la promesse. Nous devons penser avec foi, parler par la foi, agir par la foi et garder la foi jusqu’à ce que la promesse soit accomplie. Celui qui est occupés par ses symptômes ou ses sentiments, détourne son regard du serpent suspendu et, ainsi viole les conditions de Dieu et, peut éteindre ainsi l’interrupteur qui permet au flot divin de la guérison de faire son travail.

2. VIVRE PAR LA FOI

Nous lisons dans Hébreux que Moïse avait choisi d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. En tout cela, il est demeuré ferme, comme [en] voyant celui qui est invisible [Dieu] (Hébreux 11:23-27).

En ce qui concerne le nerf optique, « une démonstration de celles qu’on ne voit pas »; mais en ce qui concerne les yeux éclairés de l’esprit, la foi est « une démonstration des choses qu’on voit » en esprit. Marcher par la foi, c’est marcher par une sorte de vue d’une meilleure espèce. Nous avons la possibilité de regarder et de voir des choses bien meilleures que celles que l’on peut voir avec le nerf optique. Nous voyons avec l’œil de la foi les choses glorieuses qui sont invisibles à l’œil naturel. Après tout, c’est l’esprit et non le nerf optique qui voit. C’est comme l’argent dont on dispose sur son compte en banque. On ne peut le voir qu’avec notre esprit. Lorsque vous faites un chèque, c’est par la foi en ce que vous savez, sans le voir en ce moment-là, que vous avez à la banque.

La foi est la chose la plus « rationnelle au monde », car elle est basée sur les plus grands faits que les réalités visuelles ou la sagesse humaine. Par la foi, nous voyons Dieu; nous voyons le Calvaire où la maladie et le péché ont été vaincus. Nous voyons les promesses de Dieu et sa fidélité. Elles sont plus sûres que les fondations d’une montagne que nous observons. La foi considère que la santé et la force données sur la croix nous appartiennent déjà, même lorsque nous sommes encore physiquement malades. Par la foi, nous recevons les paroles qui disent : « Lui-même a pris nos infirmités et a porté nos maladies » (Matthieu 8:17) et, ayant reçu, nous agissons en conséquence. Ce que l’œil de la foi voit, le cœur et la main de la foi se l’approprient. Il dit : « Ceci est à moi en vertu de la promesse de Dieu ». La foi refuse de donner prééminence à autre chose que Dieu et à ce qu’Il dit.

3. LES GLORIEUSES RÉALITÉS DE LA FOI

C’est une grande erreur de supposer qu’une chose n’est pas réelle parce que l’on ne peut la voir avec les yeux naturels. Supposons que vous me fassiez confiance pour vous bander les yeux et vous conduire dans la rue. Le trottoir sous vos pieds est aussi réel que si vous pouviez le voir. Chaque fois que vous faites un pas, vous croyez que le trottoir sous vos pieds est bien réel. C’est bien là, une démonstration que ce que vous ne voyez pas avec votre œil existe. Vous ne voyez qu’avec votre esprit ce que je vois avec mes yeux et que je vous décris. Les grandes réalités et faits spirituels que Dieu voit et dont il nous parle sont tout aussi réels que si nous pouvions les voir avec des yeux naturels. Grâce à Dieu, à sa fidélité et à ses promesses, la foi est la fondation la plus sûr sur lequel se tenir. Pour l’homme qui n’est pas éclairé ou qui ne voit pas la promesse de Dieu, c’est comme se jeter dans le vide. Pour ceux qui ont foi en Dieu, c’est marcher sur les fondations de l’univers – il n’y a rien de plus solide ! En se tenant simplement sur la Parole nue de Dieu, des millions de pécheurs ont été « transportés du royaume des ténèbres dans le royaume du Fils bien-aimé de Dieu ». Des millions ont également été transférés de ce monde au ciel.

Jésus nous dit qu’il est venu « afin que ceux qui ne voient pas [avec l’œil naturel] voient » avec l’œil de la foi. Après être monté au ciel, où il ne pouvait plus être vu avec l’œil naturel, il nous a conseillé d’oindre nos yeux [spirituels] avec un collyre afin que nous puissions voir. En faisant cela, Pierre a été amené à se réjouir plus de ce qu’il a vu avec sa nouvelle vue qu’il ne l’a jamais fait de ce qu’il a vu avec le nerf optique. Cette meilleure vision est la plus heureuse possible en raison de la supériorité de ce que nous voyons constamment : les meilleures choses que sont les réalités spirituelles. La joie surnaturelle est toujours le résultat de l’utilisation de notre paire d’yeux spirituelle.

Il est important de voir que la vraie foi considère et fixe les yeux sur la miséricorde et la puissance de Dieu. Elle ne regarde ni la faiblesse humaine, ni les circonstances terrestres. Dieu nous invite à voir avec sa propre vue. Car, Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance (Ésaïe 40:30). Il dit aussi : Que les faibles [dans le naturel] disent, je suis fort [en esprit] (Joël 3:10) et, Dieu transformera cette réalité spirituelle en fait naturelle. C’est en recherchant son intimité, en lui obéissant, en croyant à l’autorité de sa Parole, que nous pouvons espérer recevoir cette vision. Même lorsque nous nous sentons faibles, nous pourrons dire, sa « force s’accomplit dans [notre] faiblesse ». Nous devons croire ce que Dieu dit malgré ce que nous entendons du monde, ce que nous ressentons ou encore ce que nous voyons.

4. POURQUOI CERTAINS NE REÇOIVENT-ILS PAS LA GUÉRISON ?

Une des raisons pour lesquelles certaines personnes ne sont pas guéries est qu’elles croient à ce que leurs cinq sens leur disent au lieu de croire à la Parole de Dieu. Nous devrions réaliser que les cinq sens appartiennent à l’homme naturel et qu’ils nous ont été donnés pour être utilisés pour les choses de ce monde. Mais les choses de Dieu ne peuvent être discernées, appropriées et connues par les sens naturels.

Aucune sorte de sensation physique, comme la douleur, la faiblesse ou la maladie, ne peut jamais être une bonne raison de douter de l’accomplissement d’une promesse divine. Comme il serait insensé pour moi de douter de la promesse de la seconde venue de Christ parce que je me sens malade ou faible, ou que j’ai mal. Et si une douleur n’est pas une bonne raison pour douter que Jésus revient, ce n’est pas une bonne raison de douter de n’importe quelle promesse que ce soit. Dieu est fidèle à toutes ses promesses. Et rien de ce que nous pouvons voir ou ressentir a un moment quelconque ne saurait changer ce qu’Il a établi. S’il est insensé de douter de la promesse de Dieu concernant la seconde venue de Christ à cause de la douleur ou de tout sentiment désagréable, il est tout aussi insensé de douter de la promesse de Dieu de guérir votre corps.

Le fondement sur lequel nous réclamons le pardon des péchés est le fait que Christ les a portés « en son propre corps sur le bois » (1 Pierre 2:24). Nous devons croire que nous sommes pardonnés avant que nos sentiments puissent être différents. C’est exactement de la même manière et sur la même base que nous devons nous approprier la guérison physique accordée par l’Éternel qui nous guerit. La guérison de nos âmes tout comme celle de nos corps sont basées sur la vérité immuable de l’œuvre achevée de Christ, et non sur nos sentiments.

Dieu vous donne le nom rédempteur, Jéhovah-Rapha, vous disant ainsi : Je suis l’Éternel qui te guérit. Il veut que vous répondiez avec foi : Oui, Seigneur, tu es le Seigneur qui me guérit. Il veut que ce qu’Il dit soit vrai dans votre expérience. Vous ne pouvez pas vous tromper en disant et en croyant fermement ce qu’Il dit : qu’Il est en train de vous guérir en ce moment. Il continuera à travailler jusqu’à ce que vous soyez parfaitement guéri. La foi, c’est dire et croire ce que Dieu dit, puis agir en conséquence. Les bénédictions que nous recevons par une foi inébranlable dans les promesses de Dieu se matérialiseront toujours.

5. LA FOI NE DOUTE PAS

Lorsque nous nous approprions la guérison que Christ a fournie, nous ne devons pas être irrésolus. Jacques dit: « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur… » (Jacques 1:5-8). Celui qui doute est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. C’est comme cela que beaucoup d’entre nous étions. Nous devons, nous dépouiller de notre ancienne manière de vivre afin de revêtir « la pensée de Christ ». Cela signifie ne plus voir que ce qu’Il dit et agir en conséquence. Paul nous dit : « vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt… à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Éphésiens 4 : 22-24). Le dépouillement concerne aussi l’habitude du vieil homme de penser uniquement selon les preuves des cinq sens. Revêtir l’homme nouveau et avoir la pensée de Christ, implique de penser et de croire ce qui est écrit dans la Parole de Dieu, et de dire, comme Jésus lui-même l’a fait, « Il est écrit… ». Souvenez-vous que « l’homme nouveau » n’est plus gouverné par ce qu’il ressent ou ce qu’il voit. L’homme nouveau est gouverné par celui à qui il croit : Dieu.

6. LA PAROLE DE DIEU EST PUISSANTE

La Bible nous dit par la voix de Paul: « …ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 4-5). Ailleurs l’apôtre Paul explique : « par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu, en sorte que, depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu’en Illyrie, j’ai abondamment répandu l’Évangile de Christ » (Romains 15 :19). Partout où la parole de Dieu est répandue, il doit y avoir manifestation de la puissance de l’Esprit de Dieu. Si la parole de Dieu est semée dans nos cœurs, la semence produira la moisson selon la graine qui a été semée. Le psalmiste nous dit: « Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse. Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté, Et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme! » (Psaume 107:20-21).

En envoyant sa parole, Dieu a guéri à la fois nos âmes et nos corps. Si nous croyons cela, nous devons le louer pour sa bonté, et pour ses merveilles en notre faveur! Quand nous lisons les paroles d’Ésaïe « Par ses meurtrissures, nous sommes guéris » (Ésaïe 53 :5), nous pouvons dire alors : « Dieu dit que je suis guéri, alors je vais croire Dieu et non ce que je ressens. » En disant et en répétant ce que Dieu dit et en agissant en conséquence, toute maladie, quelle qu’elle soit disparaîtra. Lorsque nous croyons fermement et agissons avec foi selon la Parole de Dieu, rien ne peut empêcher la suprématie de la puissance de la Parole de Dieu dans notre vie. Tout ce que nous avons à faire est de croire fermement ce que dit la Parole et de rendre grâce en prenant acte de l’infaillibilité de sa puissance. Nous devons résolument refuser de voir, de croire ou de penser aux choses qui contredisent ce que dit la Parole. Nous devons prendre parti pour Dieu et croire que tout ce dont nous avons besoin pour l’esprit, l’âme et le corps nous appartient déjà.

Dieu dit à Abraham : « Je t’ai établi père d’une multitude ». Le nouveau nom, « Abraham », signifie « le père de plusieurs nations ». En prenant son nouveau nom par la foi, le patriarche a continuellement répété la volonté de Dieu exprimée pour lui : « JE SUIS le père d’une multitude ». En ce faisant, il a fait comme Dieu, qui appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient (Romains 4 :17), et il a rendu gloire d’avance à celui auquel il a cru, Dieu. Ensuite, exactement selon la promesse, il est devenu le père d’une multitude.

7. DIEU NOUS A DÉJÀ TOUT DONNÉ

Frères et sœurs biens aimes, osons croire que Dieu nous a tout donné par son Amour. La Bible nous dit que « sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine » (2 Pierre 1 :3-4)

Tout ce qui contribue à la vie et à la piété comprend tout ce dont nous avons besoin pour l’esprit, l’âme et le corps, pour notre interaction avec le monde autour de nous et pour la vie de l’esprit, notre relation avec notre Dieu. Jésus a payé le prix pour tout cela en notre faveur. C’est lui que Dieu a destiné, par son sang précieux, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire. Voici quelques privilèges de notre identité en Christ :

  • Par Ésaïe 53 :5 et 1 Pierre 2 :24 nous savons que « par ses meurtrissures nous sommes guéris » ;
  • Dans le Psaume 91 :2-3, nous apprenons que « l’Éternel est notre refuge et notre forteresseCar c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages » ;
  • Par Colossiens 1:13 nous avons appris que « Dieu nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » ;
  • Dans Galates 3 :13, nous lisons que « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois » ;
  • Dans Luc 10:19, Jésus a dit : « Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne vous nuira en aucune façon » ;
  • Dans Romains 6:18 nous dit : « Ayant été affranchis du péché, nous sommes devenus libres de vivre pour la justice de Dieu »;
  • Dans Éphésiens 1:3, nous savons que « Dieu nous a béni de toutes sortes des bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ »!

En nous appropriant tout cela, Dieu nous avertit, comme dans le cas de Pierre, de ne jamais regarder les vagues (nos circonstances) ni de nous préoccuper de la tempête qui souffle (nos sentiments). Les vagues étaient aussi hautes et la tempête aussi forte lorsque Pierre a parfaitement marché sur l’eau que lorsqu’il a coulé. Tant qu’il avait les yeux fixés sur le Seigneur Jésus, il a marché sur l’eau en dépit de la tempête et du vent. Dès qu’il a cessé de regarder le Seigneur, il a pris conscience du fait qu’il était sur l’eau et que la tempête faisait rage, il a aussitôt coulé. Dieu nous enseigne ici que si nous sommes occupés à regarder notre condition, ce que nous ressentons, ce que nous entendons du monde au lieu de celui qui a été élevé sur le poteau et, de prêter l’oreille a sa parole, nous perdrons tout ce qu’Il nous offre. Dans Jonas il est écrit : « Ceux qui regardent aux vanités mensongères abandonnent la grâce qui est à eux » (Jonas 2 :8).

C’est en refusant obstinément de voir autre chose que Dieu et ce qu’Il dit, que nous aurons et garderons tout ce qu’Il dit nous avoir déjà donné. Nous lisons dans le livre des proverbes : « Mon fils, sois attentif à mes paroles, incline ton oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent point de tes yeux; garde-les au dedans de ton cœur; car ils sont la vie de ceux qui les trouvent, et la santé de toute leur chair ».

8. GARDEZ JALOUSEMENT CE QUI EST A VOUS

Satan est occupé à essayer de nous confisquer ce que Dieu nous donne. Dieu nous ordonne : « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3 :11). Jésus a donné à Pierre le pouvoir de marcher sur l’eau, mais le diable le lui a enlevé en divertissant son attention de Jésus, source de vie, au le vent (représentant les choses que nous ressentons) et aux vagues (représentant les choses que nous voyons). Pierre avait reçu le pouvoir et il l’a utilisé pendant un moment; mais il l’a perdu en doutant car il était intimidé par les circonstances.
Mme C. Nuzum

Beaucoup perdent la manifestation de la guérison déjà en cours, en détournant leur attention du Christ et de la Parole de Dieu vers leurs sentiments. Avant de d’obtenir la foi pour la guérison, réglez complètement cette question : avoir la foi en Dieu, c’est décider de ne regarder rien d’autre que Dieu et ce qu’Il dit. A partir de ce moment, le doute doit être considéré comme hors de question car contraire à la volonté de Dieu. Le fondement sur lequel vous vous établissez est la Parole de Dieu. Observer vos sentiments ou vos symptômes serait comme un agriculteur qui déterre sa semence pour voir si elle pousse. Cela tuerait la graine et la rendrait inapte à pousser. Lorsque le fermier met sa semence en terre, il dit avec satisfaction : « Je suis content que ce soit réglé. Il croit que la graine est dans une bonne terre et que la nature a commencé son travail. Tout cela, avant de voir la pousse sortir de terre et grandir. Pourquoi ne pas avoir la même foi en la « semence impérissable », la Parole de Dieu ? Croyez qu’il fait déjà son travail sans attendre de voir d’abord la manifestation finale.

Pour une guérison surnaturelle, la première chose à apprendre est de cesser de s’inquiéter de l’état du corps. Vous l’avez confié au Seigneur et il a pris la responsabilité de votre guérison. « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu et croyez aussi en moi », dit le Seigneur Jésus (Jean 14 :1). Vous devez être heureux et serein en la matière. Vous savez par Sa propre Parole qu’Il prend la responsabilité de chaque cas qui Lui est confié. Puisque nous voulons recevoir la guérison par la foi, le corps et ses sensations perdent de leur importance et, le Seigneur seul, ainsi que ses promesses comptent désormais. Avant d’être conscient de tout changement physique, celui qui exerce la foi se réjouit et dit : « Il est écrit… », et il cite les promesses de Dieu. Jésus a remporté Ses grandes victoires face à l’ennemi en disant : « Il est écrit… » et en citant ce qui était écrit avec foi. La Bible dit qu’après la troisième tentative, le diable s’éloigna de lui jusqu’à un moment favorable. Même s’il revient, il ne sera pas victorieux si vous persistez à lui répondre: « Il est écrit… » Il s’en ira. ainsi que le dit Jacques, « soumets-toi à Dieu, résiste au diable, il s’en ira loin de toi ».

Tout sentiment d’incrédulité, toute forme de peur, toute préoccupation sur la condition personnelle, doivent être considérés comme des avertissements. Nous ne devrions pas considérer le corps, nos émotions, mais considérer et mettre la promesse du Seigneur devant nos yeux et dans notre esprit. Combien vaut-il mieux être en communion avec Dieu et se réjouir de sa fidélité, que de se préoccuper d’un corps malade!

9. COMMENT LA FOI PEUT-ELLE ÊTRE PERFECTIONNÉE

Dans Marc 9:24, nous lisons que le père, cherchant la guérison de son enfant, « s’écria et dit avec larmes : Seigneur, je crois ; viens au secours de mon incrédulité ». Nous-mêmes, nous trouvons souvent dans une situation similaire. Une situation où nous oscillons entre la foi et le doute. Ou nous disons croire en Dieu, mais nos yeux sont sur nos circonstances et non sur Sa promesse. Ou le poids de nos circonstances est plus vrai que le poids de l’amour de Dieu pour nous. Si tel est le cas, demandons sans hésiter au Seigneur de nous pardonner notre incrédulité. Si nous sommes sincères, Il le fera car il est fidèle et juste.

En grec, le Saint-Esprit est appelé le Paraklete, ce qui signifie « Celui qui aide ». Dieu merci, nous avons reçu son aide! Le chrétien peut toujours avoir son aide chaque fois qu’il en a besoin. Le Saint-Esprit est toujours prêt à opérer en nous « ce qui est agréable à ses yeux ». Dans un sens particulier, cela inclut la foi. Car, sans la foi, il est impossible de lui être agréable. Puisque la foi est particulièrement agréable à Ses yeux, Il veut la produire dans nos cœurs par Sa Parole et par Son Esprit. Le Saint-Esprit est toujours prêt à aider chaque chrétien à exercer sa foi pour accéder à toutes les bénédictions que Dieu lui a promises dans sa Parole. Et, parce que Jésus-Christ est notre souverain sacrificateur, celui qui demeure éternellement, le sacerdoce qu’Il possède un n’est pas transmissible a un autre. De ce fait, Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur (Hébreux 7 :24-25). Croyons donc que nous sommes parfaitement sauves en Christ. Ce salut inclut en particulier le fait qu’Il nous a sauvés de l’incrédulité et qu’il met en chacun une mesure de foi. L’incrédulité est le péché dont le Saint-Esprit convainc le monde, parce qu’il ne croit pas en Jésus (Jean 16 :8-9).

Par conséquent, avec résolution, écoutons Sa Parole, car elle est la Vie et, en conséquence, elle produira aussi sa foi en nous (2 Corinthiens 5 :17). Faisons le choix de ne pas être de ceux qui se retirent [par incrédulité] pour se perdre, mais plutôt d’être de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme (Hébreux 10 :39). Confessons à Dieu notre incrédulité et comptons sur Lui pour en être délivré, comme nous sommes délivres de tout autre péché. Sa grâce est toujours suffisante pour faire triompher la foi pour l’appropriation de toute les miséricordes qu’il a en magasin. Le Saint-Esprit est toujours prêt à exécuter pour nous l’accomplissement de toute promesse que Dieu a faite.

9. POURQUOI LA FOI EST-ELLE NÉCESSAIRE ?

La foi en Dieu est l’ingrédient nécessaire et suffisante pour l’exaucement des promesses de Dieu. Dans le livre aux corinthiens, il est écrit : « Celui qui n’a point connu le péché [Jésus], il [Dieu] l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5 :21). Mais comment donc devenons-nous « justice de Dieu » ? par la foi au plan de rédemption de Dieu et à l’œuvre finie de la croix. En effet ne devient pas « justice de Dieu » qui veut. Seuls ceux qui croient sont justes devant Dieu. Le prophète s’écrie : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel? » (Ésaïe 53 :1).

Maintes fois l’Écriture nous dit qu’Abraham a été reconnu juste devant Dieu. Le récit de la façon dont sa justice a été déterminée est très simple : Abraham cru à Dieu et agit en conséquence. Il croyait et agissait comme s’il avait reçu de Dieu l’accomplissement de la promesse avant d’en avoir vu la manifestation. Ce qu’il ressentait ne comptait pas. Sa situation personnelle ne comptait pas. Seul comptait pour lui, l’amour, la justice, la fidélité et la puissance de Dieu. Faire cela est la somme de la justice devant Dieu. Rien ne peut jamais être plus important que la Parole de Dieu pour celui qui croit. C’est seulement de cette manière que le programme glorieux de Dieu pour l’individu et pour l’église peut être réalisé. En aucune autre manière, la volonté et l’œuvre de Dieu ne peuvent être faites.

Certains ont posé à Jésus-Christ la question suivante : « Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? » Jésus leur répondit: « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:28-29). C’est seulement là où Il trouve l’exercice de la foi vivante pour l’accomplissement de Ses promesses que Dieu peut travailler. C’est en croyant à celui que Dieu a envoyé que nous sommes considérés comme justes devant lui. Pourquoi donc ? Parce que « Tout a été accompli » par lui. L’incrédule se rend injuste, c’est un insensé. L’incrédulité est mauvaise et injuste parce qu’elle entrave le programme divin, qui consiste en tout ce que Dieu a promis de faire en réponse à la foi, faire de nous des images de Christ.

Tout ce qui n’est pas une foi vivante pour que la volonté et l’œuvre de Dieu soient faites est injuste. Même si nous pouvons l’appeler religion, c’est autre chose que la justice de Dieu. La capacité de Christ à nous sauver entièrement consiste dans sa capacité à nous sauver de notre incrédulité. Le Saint-Esprit est donné pour nous guider dans toute la vérité afin que nous puissions y croire, afin que tout le programme de Dieu puisse s’accomplir. Combien croient-ils en Dieu comme Abraham l’a fait ? Tout chrétien a le devoir d’avoir une foi inébranlable pour ce que Dieu a révélé être sa volonté pour nous. À tout point de vue, c’est notre plus grand privilège. Comment Dieu inonderait le monde de sa grande puissance et de sa gloire si tous ceux qui professent son nom s’activaient à découvrir toute la vérité divine, à y croire avec une foi appropriée, ce qui signifierait qu’ils agiraient alors en conséquence !

La foi en Dieu pose un fondement beaucoup plus solide et constitue une aide beaucoup plus puissante que le doute, le péché ou la maladie. Le Saint-Esprit libérera votre esprit de tout doute si vous étudiez la parole de Dieu avec assiduité et si vous comptez sur lui pour le faire. Faites-lui confiance et gardez votre attention sur la Parole de Dieu.

Dieu a prévu que l’œil de la foi contemple des réalités glorieuses et durables qui sont invisibles a l’œil naturel. Lorsque ces réalités sont observées avec constance, elles deviennent toujours plus fortes que le cancer ou toute autre maladie que les sens voient. Le doute, le péché et la maladie peuvent toujours être détruits par le bon usage des « yeux de notre entendement ». C’est la méthode infaillible pour notre appropriation de toutes les bénédictions de Dieu. Toutes les victoires glorieuses de la foi enregistrées dans le onzième chapitre de la lettre aux Hébreux, étaient le résultat de l’utilisation appropriée et persistante de leur meilleure vue, celle qui permet de voir l’Invisible.

« La loi de l’Esprit de vie » qui guérit nos âmes et nos corps est bien plus forte que « la loi du péché et de la mort » (Romains 8 :1-2). Si nous n’entravons pas cette loi, elle se manifestera dans nos membres et chassera à chaque fois la loi de l’ennemi. Quiconque se propose d’obtenir les bénéfices de l’Expiation doit donc croire qu’il a une Aide infiniment capable. Son pouvoir, lorsqu’il est invoqué, ne peut jamais échouer. Comme la grâce de Dieu est plus forte que le péché, la vertu de la guérison en Christ est beaucoup plus puissante que la force de n’importe quelle maladie. Et la preuve que Dieu nous donne pour la foi, c’est-à-dire Sa propre Parole, quand elle occupe notre esprit, est beaucoup plus forte que toutes les manifestations de Satan pour nous faire douter.

10. QU’EST-CE QUE L’EXERCICE DE LA FOI ?

Jésus dit à l’homme à la main sèche : « …Étends ta main. Il le fit, et sa main fut guérie » (Luc 6 :10). Le Christ donne d’abord la foi, puis il nous appelle à l’exercer. L’homme étendit sa main en s’appuyant sur la force divine, et elle fut guérie. Alors que par l’obéissance et une volonté sincère, nous nous appuyons sur Dieu, pour faire ce qui est impossible sans Lui, Dieu nous rencontre avec sa puissance. La chose se fait indépendamment de la nature, indépendamment de nous, car c’est Dieu qui de manière ultime, déploie sa puissance en notre faveur. Dans tout ce que Dieu nous appelle à faire, « Tout est possible à celui qui croit » (Marc 9:23), il n’est pas dit « à celui qui se sent capable en lui-même ». Nous voyons notre capacité de faire la volonté de Dieu non pas en nous-mêmes, mais en Christ. « Je puis tout par Christ qui me fortifie » (Philippiens 4:13), car chaque dimension du salut est présente en Lui.

Par notre union avec le Christ, tout comme la vraie vigne porte les branches, la vie qui est en Lui devient nôtre. Mais il nous faut l’utiliser ! C’est l’obéissance de l’homme à la main sèche, le fait qu’il a agi en tendant cette main qui pourtant n’avait pas de vie, qui a ouvert la voie au touché guérisseur de Dieu. Remarquez que cet homme n’a pas dit au Seigneur, « ne vois-tu pas que ma main est sèche » ? Ni encore, « je suis né comme ceci ». Il a obéi au commandement, convaincu qu’il serait capable de le faire parce que le Seigneur le lui avait dit. Parce qu’il avait reçu la parole de Dieu, il a mis sa foi en action, en osant ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. Bien que commencé dans le naturel, cet acte de foi est devenu une voie d’entrée pour le surnaturel, pour répondre au besoin guérison de l’homme. La foi est le vecteur par lequel la puissance de Dieu opère [se manifeste] dans notre vie. Ici, la foi de cet homme l’a conduit à étendre une main sèche, exercice impossible selon les lois naturelles et la capacité humaine. Il s’agissait d’un acte surnaturel, résultant de la compassion de Dieu et, rendu possible [manifeste] par la foi.

L’acte de foi de cet homme ne constituait pas seulement à obéir à faire un acte physique. Avant le geste physique, cela a dû inclure une disposition du cœur et de l’esprit de l’homme envers Jésus. La certitude que ce qu’il ordonnait allait se manifester. L’exercice complet de la foi signifie que nous pensons par la foi, nous parlons le langage de la foi, nous agissons avec la foi. La foi amène la manifestation de tout ce que la Parole de Dieu nous promet. Elle implique de s’appuyer sur la Parole de Christ et d’être convaincu que la guérison est acquise avant toute forme de manifestation à la vue. Croire avant de voir un quelconque changement que Dieu a souverainement élevé Jésus, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. Croire qu’au nom de Jésus tout genou fléchi dans les cieux, sur la terre et sous la terre.

Si une personne de confiance dépose mille euros à la banque et vient me dire qu’elle m’en a fait cadeau. Si j’ai besoin de faire un achat, j’agirais selon ma foi en cette personne et ferai des chèques selon mes besoins, car, je me dirai, j’ai de l’argent à la banque. Je n’ai pas vu l’argent déposé à la banque, par mon ami. Mais, puisque je crois en son intégrité, j’agirai comme si je l’avais vu et tenu entre mes mains. De la même manière que l’argent à la banque est à nous, même si nous ne le voyons ni ne le sentons, en Jésus-Christ nous possédons toutes les richesses invisibles que nous ne voyons ni ne sentons, mais dont nous savons par la Parole de Dieu qu’elles sont à nous. La guérison de nos âmes et de nos corps est en Christ. Il est le mystère de Dieu, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science (Colossiens 2 :3).

11. L’ARBRE ANNELÉ

Quelqu’un peut demander : « Comment puis-je dire que je suis guéri, alors que je vois la maladie dans le corps et que je suis conscient de la douleur » ? Il y a une illustration dans la nature parfois donnée qui rend la vérité plus claire. Une méthode pour tuer un arbre consiste à le cercler [aussi connu comme«l’annélation »], et quand nous voyons un arbre cerclé, nous le considérons comme un arbre mort. Pourtant, son feuillage peut demeurer frais et vert pendant un certain temps et il peut encore donner des preuves de vie. L’œil naturel voit la vie. L’œil de l’esprit, qui a une connaissance au-delà de ce que la nature voit, voit la mort. Avec le temps, les feuilles se flétrissent et tombent, et la mort, que l’œil de l’esprit a vue dès le début, devient manifeste aux sens. Ainsi en est-il lorsque nous prenons la guérison pour le corps. Alors que nous réclamons la Parole de promesse et, dans la foi nous recevons une œuvre achevée en Christ, « l’épée de l’Esprit » porte le coup mortel à la maladie. Pendant un certain temps, les symptômes peuvent persister ; mais l’œil de la foi qui regarde le Crucifié voit la maladie annulée et la santé rendue. « En appelant les choses qui ne sont pas comme si elles étaient », la nouvelle vie se manifeste dans le corps. Ce que l’œil de la foi a vu dès le début comme la vérité, devient manifeste aux sens. La foi voit Dieu dans son amour et sa toute-puissance confirmant la Parole.
Extrait de « Gems of truth on divine healing » par John James Scruby
. 

Être gouverné par la vue naturelle n’est pas scientifique car il ne prend pas en compte tous les faits. Il néglige les plus grands et les meilleurs des faits. La guérison par des moyens naturels n’est pas scientifique car elle néglige des faits importants. Il néglige l’action surnaturelle dans la maladie ainsi que le privilège du surnaturel dans sa guérison. Nous remercions Dieu pour les milliers de personnes qui ont fait de grands progrès spirituels tout en recevant la guérison de cette manière. Le processus de la foi qui apporte la guérison est une bien plus grande bénédiction que la guérison elle-même. Beaucoup de personnes à travers les Écritures sont devenues célèbres pour avoir la foi après avoir cherché Dieu pour ce que nous appelons des bénédictions temporelles. Lorsque nous avons appris le processus de la foi pour recevoir la guérison, nous avons appris comment recevoir tout le reste que Dieu nous promet dans Sa Parole. L’Église pourrait gagner des millions pour le service de Dieu, et faire d’eux des combattants du « bon combat de la foi », en leur offrant la guérison de Christ achetée pour eux. Puissiez-vous, cher lecteur, en apprenant à être guéri de cette manière, avancer dans une vie de foi et d’utilité dans le royaume de Dieu.

Jésus-Christ guérit: Troisième partie

LA COMPASSION DU SEIGNEUR

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth.

Notre texte principal pour cet article est: « L’Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et plein de bonté. L’Éternel est bon envers tous, Et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres ». (Psaume 145:8-9)

Lorsque nous examinons la compassion du Seigneur, nous avons une révélation complète de sa volonté de guérir les malades. Au cours de son ministère terrestre, partout ou il rencontrait le détresse humaine il était « ému de compassion » et, sa compassion se traduisait par une action en faveur de celui ou ceux qui étaient concernés. Ici, ému de compassion pour la foule, il guérit les malades (Matthieu 14:14); là-bas, ému de compassion pour la foule qui l’avait suivi pendant trois jours, il multiplia le pain et le poisson pour leur donner à manger (Matthieu 15:32) et, ailleurs, ému de compassion, Jésus toucha les yeux des aveugles; et aussitôt ils recouvrèrent la vue (Matthieu 20:34). C’est ce même Jésus qui, après avoir dit : « Il vous est avantageux que je m’en aille », est maintenant assis à la droite de Dieu, « afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple » (Hébreux 2:17).

Dans les Écritures, compassion et miséricorde signifient la même chose. Le nom hébreu « rahamin » est traduit à la fois par « miséricorde » et « compassion ». Le verbe grec « eleeo » est traduit par « avoir pitié » et « avoir compassion » ; et de même, l’adjectif grec « eleemon » est défini par « miséricordieux ». Avoir de la compassion, c’est aimer tendrement, avoir pitié, montrer de la miséricorde, être plein d’ardent désir.

1. LE PLUS GRAND ATTRIBUT DE DIEU EST L’AMOUR

Notre texte d’introduction commence par « L’Éternel est miséricordieux et compatissant », ces sentiments concernant la nature de Dieu sont exprimés à maintes reprises dans les Écritures. Le plus grand attribut de Dieu est l’amour selon qu’il est écrit : « …aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et il connaît Dieu. Qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4 :7-8).

Les déclarations les plus remarquables dans les Écritures concernant notre Père céleste sont les déclarations concernant son amour, sa miséricorde ou compassion. Il n’y a aucune note qui puisse être émise concernant le caractère de Dieu qui inspirera autant la foi que celle-ci. Ce n’est pas ce que Dieu peut faire, mais ce que nous savons qu’il aspire à faire ou plutôt qu’il a déjà fait en Christ, qui inspire la foi. En montrant Sa compassion partout par la guérison de tous les malades, Jésus a dévoilé le cœur compatissant de Dieu au peuple. Il a dit : « Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres » (Jean 14 :10-11). Les multitudes sont venues à Lui pour obtenir de l’aide et tous, sans exception ont reçu de l’aide.

Éclairés par le Saint Esprit nous pouvons voir avec quelle perfidie Satan a travaillé pour cacher le fait glorieux de la compassion de Dieu au peuple. Un peu partout, nous entendons cette déclaration non biblique, illogique et usée selon laquelle, « l’ère des miracles est révolue ». Pendant des siècles, de nombreux chrétiens avaient presque oublié de considérer la miséricorde de Dieu. La théologie moderne magnifie la puissance de Dieu plus qu’elle ne magnifie Sa compassion. Nous parlons souvent de sa puissance sans jamais mentionner que la même infinie grandeur de cette puissance se manifeste envers nous qui croyons avec efficacité, par la vertu de sa force. La même puissance qu’il a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes… (Éphésiens 1:19-20). Ici, nous avons une expression de Sa volonté d’utiliser Son pouvoir pour nous venir en aide. Ce n’est pas la foi en la puissance de Dieu qui assure ses bénédictions, mais la foi en son amour et en sa miséricorde qui nous dispose à recevoir ce qu’il a en magasin pour nous.

2. L’AMOUR DE DIEU VOILÉ PAR UNE CERTAINE THÉOLOGIE

Lorsque nous disons que « L’Éternel est miséricordieux et compatissant », cela signifie qu’Il est disposé à montrer [donner] des faveurs. Ce fait glorieux, qui brille avec tant d’éclat à travers les Écritures, a été tellement éclipsé par la théologie moderne et les traditions que nous entendons partout, « le Seigneur est capable » plus que nous n’entendons « l’Éternel fait grâce ». Faut-il une foi énorme pour dire que le Seigneur est capable ? Le diable sait aussi que Dieu est capable, et il sait qu’il est miséricordieux ; mais il fait tout son possible pour empêcher les gens de connaître ce dernier fait. Satan veut que nous magnifiions la puissance du Seigneur, parce qu’il sait que cela n’est pas une base suffisante pour la foi. Cependant, la compassion de Dieu et sa disposition à nous venir en aide, sont de solides bases pour la foi.

Avant de prier pour la guérison des gens, il vaut mieux si cela est possible leur enseigner la Parole de Dieu jusqu’à ce qu’ils puissent dire : « L’Éternel est miséricordieux ». Au lépreux qui avait dit : « Seigneur si tu veux, tu peux me rendre pur » (Luc 5 :12), le Seigneur avait répondu : « Je le veux, sois pur ». Il a répondu a « Tu es capable mais je ne sais pas si tu veux » en montrant sa compassion et en rassurant le lépreux de Sa volonté de lui faire miséricorde.

Les preuves scripturaires de la volonté du Seigneur de guérir sont nombreuses. Mais même lorsque nous passons de « Il est capable » à « Il veut », cela ne suffit pas. Le verbe « vouloir » ici n’exprime pas pleinement la miséricorde de Dieu envers nous. Voyons quelques versets qui nous parlent de la miséricorde de Dieu :
« Quel Dieu est semblable à toi, Qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés Du reste de ton héritage? Il ne garde pas sa colère à toujours, Car il prend plaisir à la miséricorde » (Michée 7:18).

Nous avons son attitude autrement exprimée ici, « Et cependant l’Éternel les a livrés entre tes mains, parce que tu t’étais appuyé sur lui. Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui » (2 Chroniques 16:9).

Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés. (Éphésiens 2:4-5)

En effet, l’Éternel, votre Dieu, fait grâce et est rempli de compassion, et il ne se détournera pas de vous si vous revenez à lui. (2 Chroniques 30:9)

Cependant, l’Éternel n’attend que le moment de vous faire grâce, c’est pourquoi il se lèvera pour vous manifester sa compassion. En effet, l’Éternel est un Dieu d’équité. Heureux tous ceux qui comptent sur lui! (Ésaïe 30:18)

Toi, Éternel, tu ne me refuseras pas tes compassions; ta bonté et ta fidélité me garderont toujours. (Psaume 40:12)

Dans ta grande compassion, cependant, tu ne les as pas exterminés et tu ne les as pas abandonnés, car tu es un Dieu de grâce et de compassion. (Néhémie 9:31)

Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui dit: « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi? Est-ce que ce sera jusqu’à 7 fois? » Jésus lui dit: « Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois. » (Matthieu 18:21-22)

Ces textes montrent que non seulement notre Seigneur est désireux, mais qu’il est activement en train de rechercher les occasions de déverser ses bénédictions avec une grande profusion sur tous ceux qui lui permettent de le faire. « l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui » (2 Chroniques 16:9), ou en d’autres termes, Il est toujours à la recherche d’occasions pour satisfaire son cœur bienveillant, car « Il prend plaisir à la miséricorde ».

L’amour est le grand attribut de Dieu. Si vous voulez lui plaire, enlevez les obstacles à l’exercice de sa miséricorde. Il est infiniment bon. Il existe pour toujours dans un état d’entière consécration pour déverser des bénédictions sur ses créatures chaque fois qu’elles le lui permettent. Il faut le lui permettre. Tout le monde peut le faire. Supposons que le vaste océan Pacifique s’élève au-dessus de nous. Imaginez ensuite sa pression dans chaque crevasse pour trouver une issue par laquelle il pourrait déverser ses marées océaniques sur toute la terre. Vous avez une image de l’attitude bienveillante de Dieu envers nous.

3. UN SÉRIEUX DÉFI

Après avoir été d’abord bien éclairé, je vous mets au défi, de vous placer là où la miséricorde de Dieu peut vous atteindre sans qu’il ait à violer les principes glorieux de son gouvernement moral. Alors attendez et voyez si vous ne faites pas l’expérience de la démonstration la plus écrasante de son amour et de sa miséricorde. La bénédiction coulera jusqu’à ce que vous ayez atteint la limite de votre attente. Corneille s’est placé là où la miséricorde de Dieu pouvait l’atteindre en disant à Pierre : « Maintenant donc nous sommes tous devant Dieu, pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné de nous dire » (Actes 10 :33). Il a trouvé la bonté de Dieu si grande qu’il ne pouvait pas attendre que Pierre finisse son sermon. Dès que Pierre eut parlé suffisamment pour susciter une base pour leur foi, la bénédiction est descendue sur eux tous.

Non seulement Dieu est-il capable, mais Il est également disposé à faire par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen! »

Encore une fois, le texte en tête de ce sermon déclare en outre que le Seigneur est « plein de compassion, lent à la colère et d’une grande bonté ». Quand je pense à la façon dont le Seigneur inonde tellement nos cœurs de son tendre amour, jusqu’à ce que, dans l’intercession pour les autres, nos cœurs soient trop remplis de désirs ardents pour exprimer leurs sentiments – désirs qui « ne peuvent être exprimés », je suis émerveillé, et me demande quelle doit être Sa compassion. La compassion d’une mère pour son enfant souffrant la rend non seulement désireuse de soulager l’enfant, mais aussi de souffrir si elle ne le peut pas. Le mot grec sumpathes, (traduit compassion) signifie souffrir avec un autre. En conséquence Ésaïe dit : « Dans toutes leurs détresses ils n’ont pas été sans secours, Et l’ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours » (Ésaïe 63 :9)

N’est-il pas étrange que ce fait merveilleux de sa miséricorde envers les malades, si clairement vu et appliqué pendant les âges les plus sombres de l’Ancien Testament, soit ignoré et mis de côté dans cet âge, fondé sur de meilleures promesses ? Cet âge ou le Christ a rendu disponible de la manière la plus complète possible sa miséricorde envers chaque aspect des besoins humains.

4. LA BIENVEILLANCE DE DIEU ATTEINT TOUT LE MONDE

Notre texte, après avoir montré la grandeur de sa compassion, se termine par une conclusion logique : « L’Éternel est bon envers tous, Et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres » (Psaume 145 :9). La traduction Bible du Semeur dit : « L’Éternel est bon envers tous les hommes, plein de compassion pour toutes ses créatures. » En d’autres termes, Il est si bon que sa bonté et sa compassion ne peuvent-être limitées à quelques-uns ; elles sont pour toutes ses créatures. Dieu est incapable de satisfaire pleinement son cœur bienveillant en ne bénissant que quelques êtres saints. Il doit étendre Sa miséricorde aux méchants de la terre. C’est d’ailleurs comme cela que nous en venons à être sauvés. C’est à cause de cette miséricorde insondable qu’Il peut transférer tout pécheur du pouvoir des ténèbres et le faire passer dans le royaume de son Fils bien-aimé. De sorte qu’étant unis à Jésus, nous sommes délivrés, car nous avons reçu le pardon des péchés (Colossiens 1:13-14). Comment pourrait-il refuser la bénédiction commune de la guérison à l’un de ses propres enfants obéissants ?

Il est écrit que les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui nous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations. Ils cherchaient à découvrir à quelle époque et à quels événements se rapportaient les indications données par l’Esprit de Christ. L’Esprit était en eux et annonçait à l’avance les souffrances du Messie et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour cette génération, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que nous sont annoncées maintenant par l’Évangile par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges eux-mêmes ne se lassent pas de le découvrir (1 Pierre 1 :10-12).

5. EXEMPLES DE LA COMPASSION DU SEIGNEUR

Quelques passages des Évangiles, montrant la compassion du Seigneur:
« Et un lépreux vient à lui, le suppliant et se jetant à genoux devant lui, et lui disant: Si tu veux, tu peux me rendre net. Et Jésus, ému de compassion, étendant la main, le toucha, et lui dit: Je veux, sois net. Et comme il parlait, aussitôt la lèpre se retira de lui; et il fut net » (Marc 1:40-42).
Ici, c’est la compassion qui a poussé le Christ à guérir ce lépreux.

« …Jésus partit de là dans une barque, pour se retirer à l’écart dans un lieu désert; et la foule, l’ayant su, sortit des villes et le suivit à pied. Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades » (Matthieu 14:13-14). Ici, comme ailleurs, il était plein de miséricorde envers tous ceux qui avaient besoin de guérison. C’est sa compassion qui l’a ému à guérir les malades.

« Lorsqu’ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Et voici, deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait, et crièrent: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! La foule les reprenait, pour les faire taire; mais ils crièrent plus fort: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! Jésus s’arrêta, les appela, et dit: Que voulez-vous que je vous fasse? Ils lui dirent: Seigneur, que nos yeux s’ouvrent. Ému de compassion, Jésus toucha leurs yeux; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent » (Matthieu 20:29-34).
Ces aveugles ont demandé la grâce d’avoir les yeux ouverts. Jésus leur a accordé la miséricorde de la guérison, prouvant que la guérison est une miséricorde aussi bien que le pardon. Les malades, à cette époque, cherchant la guérison, demandaient miséricorde. De nos jours, la plupart des gens pensent que la miséricorde s’applique uniquement au pécheur, ne sachant pas que sa miséricorde s’étend également aux malades.

6. DIEU EST LE PÈRE DES MISÉRICORDES

Paul, qui appelle Dieu « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation » (1 Corinthiens 1 :3), le prouve en guérissant tous les malades de l’île de Melita (Malte), ainsi qu’il est écrit : « Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit. Là-dessus, vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris » (Actes 28 :8-9).

Le Seigneur Jésus a dit: « Heureux les miséricordieux [compatissants]: car ils obtiendront miséricorde » (Matthieu 5:7). L’Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis; et l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé (Job 42 :10). Selon l’une des béatitudes, nous voyons que Job a obtenu miséricorde en la montrant pour ses amis. Se référant à et expliquant la guérison de Job, Jacques dit : « …nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5 :11). Il donne l’instruction suivante à l’Église : « Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacques 5 :14-15). Le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. En d’autres termes, il se tient prêt à accorder à tout malade dans l’Église aujourd’hui sa guérison, tout comme il l’a fait pour Job, à condition que ce malade parle de l’Éternel avec droiture comme l’a fait Job.

Par son œuvre à la croix, Jésus a pourvu à tout ce dont nous avons besoin et il dit encore aujourd’hui à quiconque l’appelle sur le bord du chemin, comme il l’a fait aux deux aveugles : « Que voulez-vous que je vous fasse ?

Jésus a eu pitié de l’homme possédé de Gadara. Cet homme, possédé par une légion de démons, se coupait avec des pierres et il rompait les chaînes et brisait les fers, et personne n’avait la force de le dompter. Après sa guérison, lorsqu’il était vêtu et dans son bon sens, il était si heureux qu’il a supplié le Seigneur de l’autoriser à rester avec lui. Jésus ne le lui permit pas, mais il lui dit: Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a fait, et comment il a eu pitié de toi. Il s’en alla, et se mit à publier dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui. Et tous furent dans l’étonnement (Marc 5:19-20).

7. LE RÉSULTAT DU TÉMOIGNAGE D’UN HOMME

Lisons Matthieu 15:30-31, et voyons les résultats du témoignage que cet homme et d’autres ont donné pour annoncer la compassion du Seigneur : « Alors s’approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d’autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit; en sorte que la foule était dans l’admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d’Israël ».

Ce n’était pas leur maladie, comme certains l’enseignent aujourd’hui, mais leur guérison qui a amené ces « grandes multitudes » à « glorifier le Dieu d’Israël ». Oh, combien de gloire reviendrait à Dieu, ainsi que de bénédictions pour le monde, si chaque prédicateur aujourd’hui présentait clairement les promesses bibliques pour la guérison des malades. Quelle bénédiction il y aurait si, dès que chacun était guéri, il publiait la compassion du Seigneur dans toute sa « décapole ». En peu de temps, des milliers et des milliers de personnes partout dans le monde qui sont maintenant malades obtiendraient la foi en Christ pour la guérison. On dira alors de nouveau des multitudes qu’elles « glorifient le Dieu d’Israël ». Le critique et le moderniste deviendraient bientôt impopulaires, et les faux cultes de guérison n’éloigneraient pas de l’Église les multitudes qui sont maintenant désabusées.

Il est dit ci-dessus que de l’homme de Gadara qu’il « publia » la compassion du Seigneur. Beaucoup aujourd’hui s’opposent à la publication de la Bonne Nouvelle selon laquelle, le Seigneur guérit et, écrivent des articles contre ceux qui publient les témoignages de ceux qui sont miraculeusement guéris. Que se passe-t-il? Y a-t-il quelque chose de mal à obéir au commandement du Seigneur de « faire connaître ses actions parmi le peuple » ? Puisque Jésus est mort pour ouvrir la voie à sa miséricorde pour atteindre tous les besoins de l’homme, nous devons sûrement être disposés à ce que le plus grand nombre le sache. On pourrait penser, à lire certains des livres et articles qui sont écrits, que c’est un crime de faire connaître aux gens la compassion du Seigneur.

Vous remarquerez que dans les Écritures citées, à la suite de miracles de guérison, la renommée de Jésus s’est répandue, et ils sont venus à lui de toutes parts. Ils le suivirent à pied hors des villes, et de grandes multitudes vinrent à lui. Des multitudes ! Des multitudes, partout !

Aujourd’hui encore, quand on obéit au commandement du Seigneur de « faire connaître ses actions parmi le peuple » et que sa compassion est « publiée », les choses commencent à se produire. Dès qu’on sait dans une ville que « ce même Jésus » est en train de guérir les malades, les gens viennent « de toutes parts ». Il poursuit son témoignage en disant, la manifestation de la compassion du Seigneur par la guérison des malades brise les barrières et fait venir les gens de tous les côtés. Quand les gens apprennent que Jésus guérit, ils viennent de parmi les méthodistes, des baptistes, des catholiques, des spiritistes, de parmi les juifs, des pauvres, des riches, etc. Des multitudes entendent l’Évangile et donnent leur vie à Dieu. Beaucoup de ces gens n’assisteraient même pas aux réunions chrétiennes s’il n’y avait pas de miracles de guérison à attendre par la compassion de Dieu.

8. LES EFFETS DE LA GUÉRISON AUJOURD’HUI

Si Christ et ses apôtres n’ont pu attirer les foules sans miracles, attend-il plus de nous ? Le frère FF Bosworth indique que son équipe et lui-même avaient prêché pendant treize ans avant que le Seigneur ne les amène à prêcher cette partie de l’Évangile d’une manière plus audacieuse et publique. Au lieu que le « ministère de la guérison » devienne un frein de la question plus importante du salut pour l’âme, ils ont vu plus de conversions heureuses en une seule semaine qu’ils n’en avaient jamais vues en une année entière de travail d’évangélisation auparavant. Dès qu’ils commençaient leurs réunions, des centaines de personnes se pressaient chaque nuit pour donner leur cœur et leur vie à Dieu. Des villes entières commençaient à parler de Jésus. D’autres évangélistes qui ont visité ces réunions et s’en sont inspirés, prouvent maintenant que cela est vrai dans leurs propres réunions.

Dans une de ces campagnes de réveil, qui a eu lieu à Ottawa, au Canada, pendant les sept semaines de la réunion, six mille personnes sont venus pour la guérison et environ douze mille pour le salut. Il n’y en airait probablement pas plus de mille pour le salut s’il n’y avait pas eu les miracles de guérison, manifestation de la compassion du Seigneur. La ville et le pays ont été agités comme jamais auparavant dans leur histoire. Les plus grandes foules jamais rassemblées sous un même toit pour des réunions religieuses dans cette capitale du Canada ont rempli l’auditorium nouvellement construit. C’est le plus grand bâtiment de la ville. L’assistance a couru jusqu’à dix mille en un seul service. Avant de quitter la ville, ils ont reçu plusieurs centaines de témoignages écrits de personnes qui ont été guéris de presque toutes sortes de maladies et de diverses afflictions. Ils ont raconté ce que Dieu avait fait pour eux. A Dieu soit toute la gloire !

9. UNE RÉCOLTE TOUJOURS CROISSANTE

Examinons maintenant un autre passage concernant la compassion du Seigneur: « Et Jésus allait par toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, et prêchant l’évangile du royaume, et guérissant toute infirmité et toute infirmité parmi le peuple. Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger » (Matthieu 9:35-36). Alors il dit à ses disciples: « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9:38). Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité (Matthieu 10:1).

Ici, la compassion de Jésus envers les malades est maintenant si manifeste que la « moisson » est devenue trop grande pour le MOISSONNEUR UNIQUE. Son cœur compatissant est plein de nostalgie devant le nombre croissant de personnes qui ne pouvaient pas le joindre à cause de leur nombre. « Quand il a vu les multitudes, il a été ému de compassion pour eux ». C’est comme s’il n’était capable de s’occuper personnellement que d’une partie d’entre eux, et sa compassion pour le reste de la multitude, le pousse maintenant à proposer d’autres ouvriers pour guérir et prêcher. Sa moisson n’est pas seulement de la même nature de nos jours, mais elle est aussi beaucoup plus grande que lorsqu’Il était ici. Sa compassion est toujours la même. Il veut que le même genre de moissonneurs récolte aujourd’hui la même moisson en prêchant et en guérissant dans « toutes les villes et tous les villages. » Sa compassion, manifestée d’abord par douze nouveaux ouvriers, nécessita bientôt la poussée de soixante-dix autres habilités à prêcher la Bonne Nouvelle, chasser les démons et à guérir tous ceux qui étaient malades (Luc 10 :1). Or, nous savons que les soixante-dix « revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. » Les ouvriers de ce genre sont toujours peu nombreux aujourd’hui. « La moisson » est vraiment abondante au-delà de ce qu’Il [le Seigneur] avait commencé « à faire et à enseigner » et c’est exactement ce qu’il veut faire et enseigner partout aujourd’hui. Au lieu de mettre fin à quelque chose, selon l’idée moderne et les traditions des hommes, le Seigneur avait commencé quelque chose, qu’il a expressément demandé à ses disciples de poursuivre et d’augmenter – avec son propre concours. Avant de s’en aller au Ciel, Il leur dit : « …Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie… » (Jean 20-21). Que les envoie-t-il faire ? Ce que le Père l’avait envoyé faire, à savoir : par l’onction et la Force du Saint Esprit, aller de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable (Actes 10 :38). Ceci est confirmé par cette autre déclaration : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28 :19-20). Il leur commanda de faire « tout ce qu’il a prescrit » et d’enseigner à tous ceux qui deviendraient disciples d’observer « tout ce qu’il a prescrit » – pas une partie seulement, mais TOUT. Et c’est ce que fit, par exemple, Paul, qui déclara être « pur du sang de… tous, car dit-il, « je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher » (Actes 20:27).

Le Seigneur leur promit, par ailleurs, de travailler lui-même avec eux : « … je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde… » ; « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. » (Jean 14 :18). Et c’est exactement ce qu’il fit avec eux et ce qu’il fait encore aujourd’hui avec ceux qui obéissent : « Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon… » (Actes 5 :12) ; « …Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. » (Hébreux 2 :4). Ce n’est pas cela l’Évangile prêché dans ce siècle, mais c’est celui que Jésus a proclamé et dont Il a dit: « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Matthieu 14 :24).

10. UNE ÉTRANGE INVERSION DE LA PROMESSE DU CHRIST

Dans Jean 14 : 12-13, Jésus a enseigné et promis avec insistance que la même miséricorde et la même compassion pourraient atteindre les gens par nos prières pendant qu’Il est notre Souverain Sacrificateur au Ciel. En fait, Son départ devait ouvrir la voie pour que Sa compassion se manifeste à une bien plus grande échelle. Ésaïe a prophétisé à son sujet : « Voici, mon serviteur prospérera; Il montera, il s’élèvera, il s’élèvera bien haut… il sera pour beaucoup de peuples un sujet de joie…» (Ésaïe 52:13-15). Jésus a dit: « il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jean 16:7). Cela ne pourrait pas être vrai si son départ retirait ou même modifiait la manifestation de sa compassion en ce qui concerne la guérison des malades, par exemple. N’est-il pas étrange que de nombreux traditions humaines aujourd’hui renversent exactement la promesse de Christ, que les mêmes œuvres et de plus grandes seront accomplies, en enseignant que l’âge des miracles est révolu ? D’autres font de même en enseignant que Dieu veut que certains de ses enfants pieux restent malades pour sa gloire, ainsi que de nombreuses autres idées non bibliques de ce genre.

Tout homme qui enseigne que la guérison n’est pas pour tous ceux qui en ont besoin aujourd’hui comme c’était le cas dans le passé enseigne virtuellement que la passion du Christ envers les malades a été au moins modifiée depuis son exaltation. Pire encore, d’autres enseignent que sa compassion pour la guérison des malades a été entièrement retirée. Pour moi, c’est un mystère comment un ministre de Dieu peut prendre une position qui voile et interfère avec la manifestation d’un si grand attribut de Dieu: sa compassion. La compassion de Dieu est son amour en action. Lorsque Paul a lancé l’appel le plus fort possible à la consécration, il a dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu… » (Romains 12). C’est la manifestation de Son plus grand attribut.

11. NOTRE GRAND PRÊTRE

Jésus a dit : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera » (Jean 16 :13-14). L’Esprit pourrait-il glorifier Christ auprès des malades en leur disant que l’ère des miracles est révolu ? Il a promis de faire « ces œuvres… et de plus grandes œuvres » pendant cet âge – une année de grâce du Seigneur, publiée par le Christ. Est-ce que cela glorifierait Jésus si depuis son exaltation, il se retirait ou modifiait son ministère auprès des malades ? L’Esprit est-il venu magnifier Christ en modifiant son ministère auprès de ses frères malades et souffrants ? Le Christ est-il leur Souverain Sacrificateur ? Serait-ce directement contraire à la glorification du Dieu d’Israël dans la Décapole, occasionnée par la guérison des multitudes ? Devons-nous abandonner notre prière de foi pour notre guérison ? Si tel est le cas, alors la pratique courante de prier pour que les malades aient le courage et la patience de supporter leur affliction est juste. Quelque chose ne va pas!

C’est depuis que Jésus est devenu notre Souverain Sacrificateur qu’Il a parlé sept fois du Ciel, disant : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. » Les hommes disent beaucoup aujourd’hui ce que l’Esprit n’a jamais dit et qui est le contraire de ce qu’Il dit. Voici quelques-unes des choses que l’Esprit dit dans le but de glorifier Christ.

« C’est pourquoi, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux [compassionnel] et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple… » (Hébreux 2:17). Nous avons déjà montré que les deux mots miséricordieux et compatissant sont donnés comme le sens de l’adjectif grec eleemon traduit par « miséricordieux » dans ce passage. Ce verset ne fait aucune référence à la compassion de Christ telle qu’elle s’est manifestée durant Son ministère terrestre. Cela se réfère uniquement à Son ministère du Ciel, et au fait que Son incarnation avait eu lieu afin qu’Il puisse montrer de la compassion en tant que notre Souverain Sacrificateur après Son retour au Ciel. « …Tout ce que Jésus a commencé de faire et d’enseigner dès le commencement jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis… » (Actes 1 :1-2), c’est ce que, à cause de sa compassion immuable, il a promis de continuer et d’amplifier après son départ au Ciel.

L’Esprit glorifie davantage le Christ en disant qu’il est maintenant « touché » [du grec, sumpatheo, traduit « eu de la compassion » dans Hébreux 10:34] du sentiment de nos infirmités. « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4:14-16). « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères… (Hébreux 13:8-9). Adorons-le, car sa compassion aujourd’hui, alors qu’il regarde toutes nos infirmités, est la même que lorsqu’il a marché sur terre dans un corps d’homme. Il est toujours « ému de compassion » pour tous ceux qui viennent à lui chargés de maladie ou sous l’emprise d’esprit impur et, Il aspire à nous secourir dans nos besoins.

Nous reconnaissons que beaucoup de ceux qui ne croient pas en la guérison divine coopèrent avec l’Esprit dans ces sentiments glorieux comme se rapportant à l’œuvre plus importante du salut des âmes. Certains disent que l’ère des miracles est révolue. Tout en accomplissant son office de glorifier le Christ exalté, l’Esprit exprime les sentiments profonds d’Hébreux 10:34 : l’exercice de la compassion pour les prisonniers… Comme ce serait merveilleux si tous les prédicateurs et tous les chrétiens coopéraient avec l’Esprit en proclamant aussi ces sentiments glorieux à ceux qui souffrent physiquement et a ceux qui sont possédés par des esprits impurs. Au lieu d’être des pharisiens et des scribes qui passent de l’autre côté, l’Église, dans Jacques 5, est commandée d’être comme le « bon Samaritain ». L’Église doit répondre avec compassion aux besoins physiques des malades et des affligés en pansant leurs blessures, versant le baume guérisseur du vin et de l’huile (la Parole de Dieu et l’Esprit de Dieu). « Il envoya sa parole, les guérit » par la puissance de l’Esprit. Jésus a prononcé une malédiction sur les scribes et les pharisiens pour avoir omis les questions les plus importantes de la miséricorde et de la foi.

Dans le cinquième chapitre des Actes, nous avons une autre preuve merveilleuse que la compassion de Christ envers les malades est maintenant la même. Nous lisons à propos des multitudes amenées dans les rues de Jérusalem dans les jours après qu’Il fut monté vers le Père, qu’ « ils furent tous guéris ». C’est encore ici, en tant que notre Souverain Sacrificateur au Ciel, que Jésus a fait exactement ce qu’Il a fait avant de partir du Ciel. Il a été « ému de compassion et a guéri tous ceux qui avaient besoin de guérison ».

Même dans le dernier chapitre des Actes, nous trouvons Sa compassion manifestée du Ciel par la guérison de tous sur l’île de Melita. Parce qu’Il est notre Souverain Sacrificateur éternellement, Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur (Hébreux 7:25).

Encore une fois, sa compassion pour les malades, depuis qu’il a été glorifié, l’a poussé à « établir » dans l’Église des dons spirituels. Les dons de foi, de miracles et de guérison pour la guérison des malades sont donnés à travers les siècles alors qu’Il est notre Souverain Sacrificateur. Le révérend W.C. Stevens dit à propos de ces jours après l’exaltation du Christ : « Nous trouvons, bien sûr et par nécessité, des ‘dons de guérison’, prenant exactement le même rang et la même importance qu’ils avaient dans le ministère personnel de notre Seigneur sur terre ».

12. TOUS PEUVENT PRIER POUR LES MALADES

C’est sa compassion actuelle pour les malades qui a amené Jésus, en tant que notre souverain sacrificateur et chef de l’Église, à ordonner aux anciens et même aux laïcs de prier la prière de la foi pour la guérison de « tous ceux qui sont malades » pendant l’âge de l’Église (James 5:14; Marc 16:17-18). Le révérend W C. Stevens sur ce point remarque, « Tous les prédicateurs, enseignants, écrivains etc. qui qui en position de porter la Parole de Vie aux gens, devraient fidèlement observer ce que dit Jacques: « Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur direction » (Jacques 5:14). Si le malade ne sait pas qu’il peut en appeler aux anciens de l’Église et leur demander de prier pour sa guérison, il appartient a ces derniers de le lui dire et d’obéir a l’instruction du Saint-Esprit. aussi continuellement devant les gens que la maladie elle-même constamment les confronte ». Ceci est confirmer par cet autre encouragement de Jacques sur la nécessite de venir effectivement en aide a ceux qui sont dans le besoin: « Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? » (Jacques 2:15-16).

Même pendant son ministère terrestre, notre adorable Seigneur ferait n’importe quel sacrifice et subirait même la malédiction des cyniques, afin d’ouvrir la voie à sa compassion pour atteindre l’homme le plus indigne à leurs yeux. La sueur sanglante de Gethsémané et les horribles tortures du Calvaire n’étaient que les manifestations de son infinie compassion. Il est allé au Calvaire avec « Son visage dur comme du silex. » Il avait été livré par le baiser de Judas entre les mains de ceux qui l’ont crucifié. Le Seigneur dit qu’il aurait pu prier pour avoir instantanément plus de douze légions d’anges pour lui permettre d’échapper à l’agonie de la croix. Il a choisi le chemin de la croix avec tout ce que cela comportait d’angoisse, d’humiliation et de souffrance. En effet, s’il avait refusé la croix, il n’y aurait eu pour nous qu’un siège de jugement au lieu de siège de miséricorde. L’homme déchu avec tous ses besoins de corps, d’âme et d’esprit n’aurait plus eu aucun espoir. Dans Son travail de substitution pour nous, Il a anticipé tous les besoins possibles de la race d’Adam et a ouvert la voie à la miséricorde pour atteindre chaque phase des besoins humains. Il était alors, et est toujours, ému de compassion envers tous ceux qui ont besoin de son aide.

Les sept bénédictions de son alliance, sa « présence en toute circonstances »; sa promesse de « pourvoir a tous nos besoins »; la don de sa « paix »; l’assurance de notre « victoire » face à l’adversaire; sa promesse de nous conduire dans des verts pâturages comme le « bon berger », notre justification à cause de sa « justice » et « son œuvre de guérison » pour quiconque est malade, sont assurées à cause de la ‘tragédie’ de sa croix. Ils nous sont révélés par ses noms rédempteurs. Ses alliances, y compris l’alliance de guérison, sont le fruit de sa miséricorde et « [Il] garde alliance et miséricorde avec ceux qui l’aiment… jusqu’à mille générations » (Deutéronome 7:9).