L’Autorité Spirituelle du Croyant

1. Les ennemis de l’homme

Instigateur de la chute d’Adam et Eve (Genèse 3 : 1-6), Satan avait été créé chérubin protecteur aux ailes déployées. Il avait été crée plein de sagesse et parfait en beauté. Placé sur la sainte montagne de Dieu, il marchait au milieu des pierres étincelantes. Il a d’abord été intègre dans ses voies, jusqu’au jour où il a péché; se remplissant d’orgueil et de violence (Ézéchiel 28.11-15). Alors l’Éternel l’a précipité de sa montagne sainte de même que d’autres anges du ciel qui l’avaient suivi dans sa rébellion. Il est le chef des êtres célestes déchus et le principal ennemi des hommes (Job 1 : 6-11; 2: 1-7; Zacharie 3: 1; Matthieu 25: 41; Éphésiens 6: 11-12; 1 Pierre 5: 8; Apocalypse 12: 7-9).

Dans les Écritures, plusieurs noms, surnoms ou expressions le désignent : Satan, Lucifer, Bélial, Belzébul, le serpent, le malin, le diable, le tentateur, l’accusateur, le dominateur des ténèbres, le prince des démons, le dieu de ce monde, le meurtrier, le menteur, le prince de la puissance de l’air, etc. La Bible nous dit que le diable est meurtrier,  menteur, séducteur, rusé, méchant, cruel. Il est aussi désigné comme le tentateur,  l’oppresseur, le tyran, celui qui frappe les nations par des coups sans relâche. (Ésaïe 14 : 61 – Jean 5 : 19).

Satan et ses anges déchus sont des êtres et non des mythes. Si nous ne pouvons les voir avec nos yeux physiques, c’est parce qu’ils ne sont pas faits de chair et de sang. Ce sont des êtres spirituels. Dans la catégorie d’êtres spirituels la Bible cite aussi les dominations, les autorités, les puissances, les princes de ce monde de ténèbres, les esprits méchants dans les lieux célestes (Éphésiens 6: 12). Leur dessein est d’entraver l’œuvre de Dieu en gagnant un maximum d’hommes et de femmes à leur cause. Ainsi, toutes les fois que nous ne faisons pas la volonté de Dieu, nous contribuons à entraver son œuvre et, en cela consciemment ou non, nous servons la cause du diable. Par exemple, l’idolâtrie, l’envie, la médisance, l’arrogance, le mensonge, sont autant de choses qui offensent Dieu et promotionnent l’agenda de Satan.

C’est aussi eux les ennemis de notre santé, de notre bien-être tel que prévu par Dieu. Ils peuvent infliger des fléaux, les maladies, les infirmités, les catastrophes, des oppressions en tout genre. Ils peuvent participer à entraver notre bonheur, notre prospérité… et, par-dessus tout, ils sont les ennemis de notre relation avec Dieu. Le diable a été « meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8: 44). C’est encore lui le tentateur qui vient avec toutes sortes d’idée trompeuses, faisant miroiter à l’homme, par exemple, le « profit » qu’il pourrait tirer en faisant du mal à autrui. Ici, il inspire une bande de voleurs, là-bas des meurtriers. Ailleurs encore, il distille la haine, la méchanceté, l’envie, etc. Il a le pouvoir d’agir sur les éléments naturels pour  déclencher un orage ou un ouragan dévastateur, il peut enfin frapper un être humain de maladie ou d’infirmité (Job 1 : 12-19 et Job 2: 6-7). Dans un monde où la majorité des gens nient l’existence même de Satan, où la plupart de ceux qui pensent qu’il existent ignorent son mode opératoire, Satan et ses anges des ténèbres sont des ennemis redoutables.

Par la manipulation, la ruse et le mensonge, le diable sème la confusion dans l’esprit de l’homme ou, y installe des certitudes contraires à la Bible, afin de l’empêcher de savoir quelle est l’espérance qui s’attache à l’appel de Dieu. Il va jusqu’à obscurcir l’esprit de certains afin de les perdre (2 Corinthiens 4 : 4). Le diable et ses agents ne veulent pas que nous comprenions quelle est la richesse de la gloire de l’héritage que Dieu réserve aux saints. Ils travaillent pour empêcher l’homme de comprendre et accepter, l’infinie grandeur de la puissance de Dieu pour lui. Cette puissance s’est pourtant manifestée avec efficacité en Christ, notre Seigneur et Sauveur. Pour nombre de personnes de bonne volonté, l’ignorance est le plus grand obstacle à leur liberté et à leur bonheur. L’ignorance nuit à la qualité de leur relation avec Dieu. La Bible dit que le peuple de Dieu « est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance » (Osée 4: 6). Or la connaissance, la sagesse, l’intelligence sont dans la parole de Dieu. Le Seigneur Jésus dit: vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira (Jean 8:3).

2. L’œuvre glorieuse de Jésus-Christ : Base de toute autorité

La Bible nous apprend qu’après la désobéissance de l’homme, la première conséquence a été la mort spirituelle, c’est-à-dire, l’éloignement de la face de Dieu, l’inimitié avec Dieu. En effet la Bible dit, «…étant pécheurs par nature, nous sommes spirituellement morts par nos offenses et par nos péchés » (Éphésiens 2:1). La trahison de l’homme l’a donc fait passer de la lumière [la présence de Dieu] aux ténèbres ou l’emprise de Satan qui est le prince des ténèbres. Or, Satan et ses disciples sont destinés à la destruction.  L’homme étant passé sous son contrôle héritait dès lors de la même destruction « car le salaire du péché, c’est la mort »  (Romains 6: 23). On lit par ailleurs que « les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. » (Apocalypse 21: 8)

Pour détruire l’autorité ancienne que Satan avait sur l’humanité depuis la chute du premier homme et donner à l’humanité une seconde chance de vivre, Dieu, dans un acte d’amour qui surpasse toute connaissance, a envoyé son Fils dans le monde des hommes « afin de détruire les œuvres du diable. » (1 Jean 3: 8). Exemplaire dans son obéissance au Père jusqu’au bout, il a subi les moqueries, les humiliations, les coups, la flagellation, la couronne d’épine, la haine de la foule déchaînée comme des bêtes féroces, l’abandon de ses disciples et, finalement, la mort infâme sur la croix; supplice habituellement réservé aux pires malfaiteurs. C’est à ce prix-là que Dieu « nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. » (Colossiens 1:13-14). Je voudrais attirer ton attention sur ce que la Bible dit: « …nous avons la rédemption, la rémission des péchés » et non pas nous aurons. Ceci est un acquis pour quiconque y croit; une chose faite pour toujours. Or, le monde pour lequel il est mort en victime expiatoire n’a, pour l’essentiel, pas compris le sens de son sacrifice. Il ne l’a pas reconnu. Il ne l’a pas reçu (Jean 1:11).

Or, dès l’Ancien Testament, nous trouvons dans la Bible plusieurs prophéties en rapport avec  l’avènement et l’œuvre du Seigneur Jésus, le Christ. Le prophète Ésaïe s’interroge:
« Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. » (Ésaïe 53:1-3). Le roi David aussi décrit l’agonie de Jésus à la croix en des termes on ne peut plus nets : « Et moi, je suis un ver et non un homme, L’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête… Je suis comme de l’eau qui s’écoule, Et tous mes os se séparent; Mon cœur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles. Ma force se dessèche comme l’argile, Et ma langue s’attache à mon palais; Tu me réduis à la poussière de la mort. Car des chiens m’environnent, Une bande de scélérats rôdent autour de moi, Ils ont percé mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent; Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique» (Psaume 22).

L’apôtre Paul quant à lui, nous révèle que la mort de Jésus sur la croix est considérée comme une folie pour ceux qui périssent, c’est-à-dire les non-croyants; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une manifestation de la puissance de Dieu. Citant Ésaïe, Paul rappelle qu’il est écrit: « je [Dieu] détruirai la sagesse des sages, et j’anéantirai l’intelligence des intelligents » (Ésaïe 29: 14). Le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, alors il a plu à Dieu de sauver les croyants par la « folie » de la prédication de la croix. Les juifs [détenteur de la Loi de Moise] demandent des miracles, attendant un messie roi dans la chair. Quant aux grecs, eux qui avaient la science du monde, ils voulaient voir dans l’avènement du Messie des juifs, la sagesse selon la chair. Or Christ est mort pendu sur une croix infâme. Scandale pour les uns et folie pour les autres, l’œuvre de Christ à la croix est une puissance de Dieu et une sagesse de Dieu pour ceux qui acceptent son appel. Car, la Bible nous dit que « la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes » (1 Corinthiens 1: 18-25). Contrairement aux attentes du monde, Il [Christ] s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme,  il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. (Philippiens 2:7-8). C’est ainsi que nous avons un souverain sacrificateur qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel, il ne s’est point trouvé de fraude (1 Pierre 2: 22). Par ailleurs, il peut compatir à nos faiblesses; puisqu’il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché (Hébreux 4:15).

Comprendre et accepter que la croix est l’endroit où Christ a sauvé les hommes de l’emprise de Satan n’est possible qu’à celui qui met sa foi en Dieu. Satan retenait les hommes captifs à cause du péché ; mais sur la croix le Seigneur Jésus a payé pour nos péchés. Il a mis fin à l’autorité de droit que Satan avait acquise sur l’homme après que celui-ci ait désobéi à Dieu. Les hommes peuvent maintenant choisir celui qu’ils veulent servir. Ceux qui choisissent Jésus Christ comme leur Seigneur et Sauveur peuvent être délivrés de la puissance de Satan par l’œuvre de la croix. La Bible dit : « Rendez grâces au Père […] qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour. » (Colossiens 1.12, 13). C’est donc à la croix que Satan a été vaincu une fois pour toute. Le Seigneur Jésus a pris notre nature, « afin que, par la mort, il rendit impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable. » (Hébreux 2.14).

3. Les conséquences de l’œuvre de Jésus-Christ

3.1. Rémission des péchés et Justification des croyants
Nos péchés sont remis et nous sommes justifiés, c’est-à-dire que Dieu ne nous impute plus nos fautes. C’est difficile à imaginer avec un cerveau humain. Mais je ne dois pas chercher à comprendre, je crois tout simplement. La Bible dit: « Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5: 21). Nous pouvons lire ailleurs: « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit »  (1 Pierre 3: 18). La croix de Jésus-Christ est le moyen choisi par Dieu pour faire l’expiation de nos péchés, afin de purifier par son sang ceux qui croient en Lui. Christ est l’unique moyen d’obtenir le salut, l’unique Chemin vers Dieu, l’unique intermédiaire entre Dieu et les hommes.

3.2. Rédemption ou Délivrance des croyants de la malédiction de la loi
Le salaire du péché est la mort spirituelle (éloignement de la face de Dieu) avec son lot de conséquences : la méchanceté, la jalousie, la pauvreté; la maladie, etc. (Deutéronome 28). Après sa mort sur la croix et avant de ressusciter, Jésus Christ a brisé la pouvoir que Satan avait sur l’humanité afin de nous rendre capables d’avoir part à l’héritage de Dieu dans la lumière (la présence de Dieu). Par sa mort expiatoire, Jésus a vaincu la puissance de Satan sur la mort et a délivré ceux qui étaient sous la domination de Satan (Actes 26 : 14-18; Hébreux 2 : 14-15), il a annulé la condamnation de leur péché (Colossiens 2 : 13-14), leur a donné la vie éternelle et les a placés sous sa protection (Jean 10 : 27-29).

Il est cependant essentiel de comprendre que si le salut de l’humanité a été rendu disponible, il n’est pas automatique. Le salut est certes une faveur de Dieu, mais il ne peut s’obtenir que par la foi, ainsi qu’il est écrit, « c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:8). Sans la foi en Dieu, sans la foi en Jésus-Christ, il n’y a point de salut! Car c’est en Jésus-Christ que nous qui croyons, sommes devenus héritiers de Dieu, ayant été prédestinés suivant sa propre résolution afin que nous servions à la louange de sa gloire. C’est aussi par la foi que nous sommes scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de l’héritage du croyant en Dieu.

4. L’autorité du Croyant sur Satan et ses œuvres

L’autorité peut être défini comme le droit de commander ou le pouvoir d’imposer sa volonté et de se faire obéir. Dans le cas des croyants, le vrai pouvoir appartient au Seigneur Jésus qui le délègue à quiconque croit en lui. Une bonne façon d’illustrer cette réalité de l’autorité consiste à examiner un policier sur la voie publique. Il n’a pas la force physique d’arrêter un camion par exemple mais, il dispose de l’autorité qui lui a été conférée par l’État ou la communauté publique de contrôler les autos ou de réguler la circulation. Or, les conducteurs en le voyant, reconnaissent son autorité et respectent ses ordres. De même, Satan et les esprits des ténèbres connaissent et reconnaissent non seulement l’autorité de Jésus-Christ mais aussi l’autorité que les disciples du Seigneur ont sur eux en son nom.

Trois jours après la mort et l’ensevelissement du Seigneur Jésus, il a été ressuscité d’entre les morts, remportant ainsi une victoire triomphale sur Satan et sur les puissances des ténèbres. La Bible dit : « Il [Dieu] l’a déployé [sa puissance] en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes ; au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. » (Éphésiens 1: 20-21). Jésus a été exalté par Dieu au dessus de tout. Il dispose de l’autorité suprême sur toute la création. Ces vérités sont centrales pour une bonne compréhension de l’origine de l’autorité spirituelle du croyant. Nous y reviendrons tout au long de cette section. 

Satan et les esprits qui lui sont fidèles ont été vaincus une fois pour toute par le Seigneur Jésus et c’est pour nous, ses disciples, qu’il a fait cela. La Bible dit : « Il [le Seigneur] a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles… » (Colossiens 2:15). L’ennemi ayant été dépouillé de ses attributs, l’homme est dorénavant libre en Jésus Christ. Libre des liens du péché, libre de l’oppression satanique, libéré des malédictions. Le Seigneur dit : « Si vous demeurez dans ma parole, …vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre » (Jean 8 : 31-32). La vérité qui nous rend libre, c’est la Parole de Dieu, Christ, le chef de l’Église, auquel s’attache tout le corps [l’Église] qui, « assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu donne » (Colossiens 2: 19). Dieu nous montre notre rang d’enfants adoptés en Jésus-Christ (Éphésiens 1:5). Il nous rappelle que puisque nous sommes enfants de Dieu, nous sommes aussi héritiers, cohéritier avec Jésus. Et, c’est de Jésus lui-même, que nous tenons notre autorité sur Satan, sur ses anges et sur toutes leurs œuvres. Accepter et méditer la réalité de notre position en Christ est essentiel si le croyant veut comprendre l’autorité qu’il a sur le diable et son système.

Avant de monter au Ciel auprès du Père, le Seigneur Jésus a déclaré à ses disciples : « tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre […] Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde» (Matthieu 28: 18-20). Or celui qui détient tout pouvoir, nous a lui-même aussi dit « […] je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ». Comme si cela ne suffisait pas, il insiste et nous rassure en disant « et rien ne pourra vous nuire » (Luc 10 : 19). Le mot grec qui a été traduit ici par « pouvoir » signifie aussi « autorité ». Ainsi, une autre traduction de ce verset aurait pu être : « je vous ai donné l’autorité de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ». Ici, les serpents et les scorpions sont des formes de puissance de l’ennemi et non les animaux que nous connaissons. Le Seigneur nous délègue son autorité sur l’ennemi et sur toutes les formes de puissance qui dépendent de lui. Ceci est un fait ! A nous de le réaliser et de le faire appliquer.

Nous devons rester ferme dans cette position d’autorité, ne pas hésiter ni douter car, le Seigneur Jésus est le vrai pouvoir derrière l’autorité que nous exerçons. Il ne s’agit donc pas de faire quoi que ce soit par nous-mêmes, en dehors de lui, comptant sur nos propres forces. Il s’agit toujours de demeurer en association avec celui qui est la source de l’autorité, tout comme lui-même avait été en communion avec le Père lors de son séjour sur terre. Reprenons un instant l’exemple du policier qui se tient devant le camion. Il n’a pas la force d’arrêter ce camion mais, d’un signe de la main, il arrive à se faire obéir du chauffeur du camion grâce à l’autorité dont il est revêtu par l’État. De même, c’est la toute-puissance du Seigneur qui opérera au travers de notre foi, en sorte que la puissance de l’ennemi est soumise à celui dont le nom est au dessus de tout nom. En tant que croyants, nous les avons vaincus parce que nous sommes de Dieu et que: « celui qui est en nous [l’Esprit de Christ] est plus grand que celui qui est dans le monde [le roi de ce monde ou toute autre chose]. » (1 Jean 4 : 4)

Maintenant examinons cette autre vérité aussi étonnante que glorieuse et qui nous instruit sur notre position réelle : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ[…] » (Éphésiens 2 : 4-7). Nous apprenons qu’à cause de son grand amour pour nous, le Père céleste nous a ressuscités ensemble avec Christ et nous a fait asseoir ensemble à sa droite dans les lieux célestes en Jésus Christ. Cette vérité fondamentale dans la vie du croyant et la vie de l’Église est méconnue et/ou ignorée par beaucoup de personnes et beaucoup de dénominations religieuses ! Or, comme nous pouvons le voir, ceci est un fait ! Si nous croyons en Dieu, si nous croyons à la parole de Dieu, nous sommes bel et bien assis avec Jésus-Christ dans sa position de gloire dans les lieux célestes. D’aucuns dirons, comment pouvons-nous être dans les cieux si nous sommes sur terre? Cette réalité ne peut s’appréhender qu’en esprit. C’est notre communions avec Jésus qui nous positionnent dans les lieux célestes quand bien même notre corps physique est sur terre. Inutile d’essayer de comprendre par la raisonnement. Par la foi, nous nous approprions ce pilier de l’autorité que nous avons sur l’ennemi.

La Bible nous apprend que tout « comme le corps [humain] est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres » (1 Corinthiens 12 : 12-14). Ici, nous voyons que tous les croyants forment ensemble le corps de Christ, c’est-à-dire l’Église. Il ne s’agit pas d’une église selon une dénomination religieuse décidée par les hommes, il s’agit au contraire des disciples de Jésus Christ, nés d’esprit: « Nous sommes le corps de Christ, et nous sommes ses membres, chacun pour sa part » (1 Corinthiens 12 : 27). Dans notre diversité, nous avons chacun un rôle particulier à jouer en qualité de membre du corps de Christ. Pour faire une analogie, le corps humain est fait de plusieurs membres et organes ayant chacun un rôle particulier, une importance particulière. Cependant, tous ces membres sont interdépendants et ils concourent au bon fonctionnement du corps dont ils sont les parties. Lorsque le plus petit membre du corps est malade, c’est le corps tout entier qui est malade. De même, Christ qui est la tête de l’Église, a besoin de tous les membres de l’Église, son corps. Chacun est appelé a remplir un travail particulier pour le royaume de Dieu et la manifestation de la gloire de Dieu. Pour faire ce travail, les membres du corps ont reçu toute autorité de la part de Christ, la tête, qui l’a lui-même reçu de son Père, Dieu. Ce qui fait dire à l’apôtre Paul : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ! » (Éphésiens 1 : 3). Remarquons que le Père céleste nous a TOUS bénis de TOUTES les bénédictions spirituelles en Christ, nous parlons bien entendus des croyants. Alléluia! N’est-ce pas merveilleusement glorieux?

Revenons un instant sur le fait que Dieu « a tout mis sous ses pieds [les pieds de Jésus Christ], et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps » (Éphésiens 1 : 22). Dieu a donc déployé l’infinie grandeur de sa puissance en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes « au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer… » (Éphésiens 1:21). Par cette opération, Dieu a aussi ressuscité les croyants en même temps que le Christ à qui ils sont réunis, puisqu’ils participent tous à un même corps (Romains 12:5, 1 Corinthiens 1:2, 1 Corinthiens 6:15), les mettant dans une position d’exaltation et d’autorité sur les puissances des ténèbres, par délégation. C’est ainsi, nous qui sommes en Christ, sommes assis en Lui à la droite de Dieu dans les lieux célestes.

Il nous appartient donc de prier pour que Dieu nous permettent de recevoir la révélation de la puissance de l’Esprit Saint en nous, de réaliser notre position de victoire en Christ. C’est parce que nous avons été élevés dans cette position d’autorité que le Seigneur peut nous dire : « je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi et rien ne pourra vous nuire. » (Luc 10 : 19). Jamais il n’aurait fait cette déclaration si le pouvoir dont il parle n’était pas réel. Si nous saisissons cette révélation, en Christ, nous pouvons devenir des agents efficaces du royaume de Dieu. Des témoins de la gloire de Dieu et de la gloire du Seigneur Jésus.

Bien aimé(e), fortifie-toi dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante, exerce l’autorité spirituelle qu’il t’a donnée sur l’ennemi, sur les puissances qui dépendent de lui ainsi que leurs œuvres.

Béni soit Dieu le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire; à lui soit la gloire, l’honneur et la puissance maintenant et pour les siècles des siècles! Amen!

Le Sang de Jésus, source de victoire sur le mal

Considérons le texte suivant de Romains 12 :21: « …Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. » Ceci n’est pas une suggestion. C’est un ordre de Dieu pour tout croyant ! Toute neutralité est exclue. Tu dois vaincre le mal. A défaut de le vaincre, le mal te vaincra.

Or en lisant ce texte, d’aucuns dirons, « c’est difficile ! » ou encore « je n’y arriverai pas ! ». C’est certes difficile si nous comptons sur nos propres forces. Cependant, cela est possible si nous comptons sur le secours de Dieu. Si cela n’était pas possible, Dieu ne le demanderait pas. Il est fidèle et juste pour ne jamais demander des choses impossibles selon qu’il est écrit : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10 :13). Pour souligner le secours de Dieu dans nos luttes, l’apôtre Pierre dit : « …le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux… » (2 Pierre 2 :9). Toute la question est de savoir comment ! Comment donc le Seigneur nous délivre-t-il de l’épreuve ?

Avant de pouvoir répondre à la question de savoir comment le Seigneur peut nous délivrer du mal ? Nous devons d’abord identifier la source du mal. D’où vient le mal ? Ou plutôt, qui est le mal et comment opère-t-il?

1. Le mal, ses desseins et son mode opératoire

Qui est le mal?
De même que l’Amour est un être, savoir Dieu (1 Jean 4:8); le mal est aussi un être. Il ne s’agit donc pas d’une chose. Il s’agit d’un être avec une personnalité et des desseins. Le nom de cette personne est Satan.

D’où la mise en garde suivante, particulièrement explicite : « …Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » (1 Pierre 5 : 8). Non seulement la Bible identifie qui est l’adversaire – un lion rugissant, mais elle nous dit aussi quels sont ses desseins : cherchant qui dévorer. D’où la recommandation d’être « sobre » et de « veiller ». Le vocable sobre est utilisé pour évoquer la prudence. En d’autres mots, « Sois prudent et veille » afin d’être capable de reconnaître ses ruses, ses mensonges; d’identifier ses attaques.

Or l’apôtre Paul nous dit de manière explicite que l’adversaire n’est pas seul. Il opère à la tête d’un royaume bien structuré et composé de plusieurs milliards d’individus qui lui sont dévoués. Le chrétien est en guerre contre « … les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Éphésiens 6 :12). De cette information, nous pouvons tirer ce qui suit :

. Nous sommes engagés dans un conflit cosmique. Si nous regardons les catégories citées dans la section précédente, nous pouvons clairement voir que les adversaires sont des êtres sans corps physiques. Certains sont clairement identifiés comme demeurant dans les « lieux célestes ».

. La réalité de ce conflit n’est pas de l’ordre de nos facultés sensuelles. Nous ne pouvons pas appréhender ceci juste par ce que nous pensons, en observant ce que nous voyons, ou par ce que nous entendons. Nous ne pouvons accepter cette réalité que par une révélation du Saint-Esprit, au moyen de la foi.

. C’est pour cette raison que la réalité de cette opposition est méconnue par un très grand nombre de personnes. Elles en voient les conséquences mais elles ne peuvent pas identifier les causes. En conséquence, elles ne peuvent pas déterminer la bonne façon de se comporter, ni comment réagir.

. Ce combat impliquant des êtres spirituels ne peut avoir lieu que dans l’univers de l’esprit. Cependant, du résultat de ce combat dans le monde spirituel, dépend ce qui se produit dans le monde physique, dans nos vies sur la terre, dans l’histoire. S’adressant à la femme samaritaine, le Seigneur Jésus a dit : « Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. » (Jean 4 :24). C’est l’adoration en esprit qui entraîne des changements dans les réalités physiques. Et, c’est notre obéissance et la sincérité de notre cœur, qui rendent effective notre coopération avec le Seigneur et le dénouement final du conflit.

Comment nous font-ils la guerre ?
Dans Révélation, nous apprenons qu’il « …fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. » (Révélation 12 :9-10)

D’abord on voit que l’adversaire est tour à tour un grand dragon – terrifiant en apparence ou un serpent – moins impressionnant, plus sournois. Il peut donc prendre plusieurs formes selon les circonstances. Nous pouvons relever par ailleurs que l’adversaire peut séduire : « il séduit toute la terre » – verset 9 ; il peut aussi accuser : « il accuse les hommes devant Dieu » – verset 10. Dans Jean 8, nous apprenons qu’il est meurtrier, menteur et le père du mensonge : « …Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8 :44). Plus loin dans l’Évangile de Jean, nous apprenons que « Le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire… » (Jean 10 :10). Il n’a aucun autre dessein à part ceux révélés par la parole de Dieu. Quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse, le résultat final de son action consistera à : voler, tuer et détruire.

Après avoir identifié quelques unes des méthodes de l’ennemi et ses desseins, nous allons identifier les moyens de défenses que Dieu, notre père céleste a mis à notre disposition pour résister, combattre et pour vaincre le mal.

2. Jésus-Christ, notre victoire contre le mal

Face à la séduction et au mensonge, nous opposons la vérité. Le Seigneur Jésus a dit : « …vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8 :32). Or il dit encore : « …Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » (Jean 18 :37). Il dit aussi : « …Je suis le chemin, la vérité, et la vie… » (Jean 14 :6).

L’ennemi nous accuse devant Dieu. Un exemple de cette réalité se trouve dans le livre de Job. Satan dit à l’Éternel: « Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? » (Job 1:9-10). Par la fausse déclaration et la déformation des faits, il peut présenter les choses de manière inexacte. De même, il opère en suscitant le sentiment la culpabilité et la condamnation chez beaucoup de sujets. Dans tous les cas, c’est en Christ que nous trouvons le pardon et la liberté : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8:1-2).

Face à toutes les accusations, à toutes les attaques de Satan, nous avons la victoire en Jésus-Christ.  En effet la victoire totale sur Satan a été gagnée par Jésus-Christ à la croix de Golgotha. Quand le Seigneur a dit : «Tout est accompli » (Jean 19 :30), il avait achevé l’œuvre que le Père lui avait donnée à faire. Après avoir dit cela, le Seigneur Jésus rendit son Esprit au Père. L’expression «Tout est accompli », signifiait la fin de la bataille pour le salut de l’humanité. Jésus venait de dépouiller les dominations et les autorités du pouvoir qu’ils avaient sur l’humanité. Sa droite et le bras de sa sainteté avaient remporté la victoire finale sur l’obscurité et les forces du mal. Pour toujours, Jésus venait de planter l’étendard sur les hauteurs éternelles. Quelle joie parmi les anges de Dieu! Le ciel tout entier s’associait au triomphe du Sauveur de l’humanité.

Quant à Satan, vaincu, il avait compris que la partie était terminée. Il avait perdue et le Fils de Dieu venait de lui confisquer les titres qu’il avait jadis usurpé à l’homme. Les paroles : «Tout est accompli », revêtaient la plus haute signification aux yeux des anges et des habitants des autres mondes – toute la création (Romains 8 :19). Cette grande œuvre de rédemption avait été accomplie non seulement pour nous, les humains, mais aussi pour toute la création. Toute la création partage avec nous les fruits de la victoire du Christ.

Dieu ne peut pas faire plus que ce qu’Il a déjà fait. Quand celui qui était juste, Jésus, est mort à la croix, il a jugé le diable et l’a condamné, lui et les membres de son royaume (Jean 12 :31, Jean 16 :11). Paul nous dit : « vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il [Dieu] vous a rendus à la vie avec lui [Jésus], en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; il [Dieu] a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » (Colossiens 2:13-15).

Après avoir fait la conquête d’un territoire ennemi, tout général romain de retour à Rome était reçu en triomphe. Il s’agissait d’une parade dans laquelle, le général en tenue d’apparat, à la tête de son armée et sur son cheval ou son char de commandement, entrait dans la cité sous les ovations de la foule. Derrière lui se trouvait le(s) roi(s) conquis, à pied et enchaîné pour que tous puissent le(s) voir. Parfois, on coupait symboliquement les pouces des mains au(x) vaincu(s) et les gros orteils des deux pieds. Cette humiliation avait pour objet de garantir aux citoyens romains que l’ennemi ne serait plus jamais une menace pour aucun d’entre eux tout en faisant la gloire du général conquérant.
 
La même chose est arrivée au diable. C’est à cela que Colossiens 2 :15 fait référence. Jésus a non seulement remporté une victoire éclatante et définitive sur le diable, mais il a eu une procession triomphante pour montrer le diable à l’univers tout entier comme un ennemi totalement conquis. En tant que chrétiens, Satan ne devrait plus jamais nous terrifier. Notre champion, notre général est victorieux!

Malheureusement, de nombreux chrétiens ont raté la parade exceptionnelle de notre Seigneur. Ils n’ont pas vu la procession triomphale de Dieu qui était représentée dans la Parole de Dieu, qui affirme que Satan est un ennemi totalement vaincu. Non seulement vaincu, mais aussi jugé, reconnu coupable et condamné (Jean 16:11, Jean 12:31).

Satan ne peut en réalité plus rien contre le croyant à condition bien entendu que celui-ci se saisisse de la vérité et fasse de Jésus-Christ son refuge. Jésus dit: « Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles » (Jean 9:39). Jésus a certes vaincu pour nous mais Dieu nous laisse le soin d’appliquer la victoire de son fils à nos vies et à nos situations. Ceci est capital ! Dieu ne viendra pas faire à ma place, ce que je dois faire pour vaincre l’ennemi et détruire ses œuvres là où je suis. Le Seigneur Jésus ne nous dit-il pas « voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire » ? (Luc 10 :19) 

Ainsi, si Satan n’a plus aucun pouvoir propre, il utilise le pouvoir et l’autorité que l’homme ignorant et/ou l’homme à la foi mal affermie lui donnent. Si l’ennemi réussit à s’introduire, il peut déployer son programme de vol, de destruction et de mort. Il utilise le mensonge pour asseoir son « pouvoir » sur ceux qui ne saisissent pas bien les conditions de l’appropriation de la victoire disponible en Christ : la foi en Dieu, la foi en l’œuvre finie de la croix!

3. Le sang de Jésus : notre Pâque

Le mal est sous nos pieds car « … nous nous sommes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel… » (Hébreux 12 :18-25)

Dans l’épître aux Colossiens, Paul écrit : « [Dieu] nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Colossiens 1 :13-14). Puisque nous appartenons au royaume de Dieu, Satan n’a plus aucune autorité sur nous. Bien au contraire, le Seigneur Jésus dit à ce sujet : « voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire » (Luc 10 :29). Par ailleurs, dans Révélation, il est écrit: « …j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, ils [les croyants] l’ont vaincu [Satan] par [à cause de] le sang de l’Agneau et par [à cause de] la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort » (Révélation 12:10-11). Ce dernier texte contient une révélation que nous pouvons saisir et appliquer.

L’auteur de cette révélation affirme que les croyants ont vaincu l’ennemi. Mieux encore, il révèle et décrit les éléments constitutifs de la victoire sur Satan :

1. Le sang de l’Agneau [le sang de Jésus];
2. Le témoignage de La Parole de Dieu dans leur bouche ;
3. Ils n’ont pas reculé par crainte de perdre leur vie [terrestre]. Cette dernière condition indique une résolution et une foi sans faille à Dieu et à Jésus-Christ et cela, quelles que soit les circonstances, même si cela implique la mort.

Cette victoire de l’Agneau de Dieu qui donne sa vie pour le salut du peuple de Dieu est préfigurée dans l’Ancien Testament. Il s’agit de la Pâque de Moise que nous pouvons lire dans Exode. Après avoir reçu ses ordres de l’Éternel pour préserver le peuple, « Moïse appela tous les anciens d’Israël, et leur dit : Allez prendre du bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin.»  (Exode 12 :1-27). Si nous identifions dans ce texte les éléments de la préservation contre le mal qui va frapper le pays, nous distinguons:

1. L’agneau immolé et le sang de l’agneau collecté dans un bassin ;
2. La nécessité d’appliquer le sang sur le linteau et les deux poteaux de la porte ;
3. Laquelle application se fait au moyen d’un bouquet d’hysope – arbrisseau vivace du moyen orient.

Revenons dans le nouveau Testament pour essayer d’identifier la correspondance entre les différents éléments de la Pâque de Moise et ceux dans la révélation de Jean:
Jésus-Christ est l’Agneau de Dieu qui a été immolé pour les péchés du monde (Jean 1 :29 ; 1 Corinthiens 5 :7). Jésus a été immolé et le sang de l’Agneau est disponible. Comment dès lors appliquer ce sang sur le linteau et les deux poteaux de la porte – c’est-à-dire la porte de notre vie ? En d’autres mots, qu’est ce qui fait office de bouquet d’hysope? Rappelons-nous que dans le cas de la Pâque de Moise, collecter le sang de l’agneau n’était pas suffisant pour assurer la protection et la victoire sur la mort. L’Éternel avait expressément ordonne d’appliquer le sang ainsi collecté sur le linteau et les deux poteaux de la porte au moyen d’un bouquet d’hysope.
Si je reprends le texte de Révélation, il est écrit : ils [les croyants] l’ont vaincu [Satan] par [à cause du] le sang de l’Agneau et par [à cause de] la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort…
Par rapprochement, nous pouvons dire que nous nous appliquons le sang de l’Agneau contenu dans la Parole de Dieu au moyen des Paroles de notre témoignage.

Tenant compte de ce qui précède, nous pouvons suggérer la déclaration suivante : « J’obtiens la victoire sur Satan lorsque je déclare personnellement ce que la Parole de Dieu dit que le sang de Jésus fait pour moi.»  

Il est donc essentiel de connaître la Parole de Dieu et notamment, de savoir ce que le sang de Jésus fait pour le croyant! Examinons les versets suivants qui nous apprennent ce que le sang de Jésus fait pour nous qui croyons en Lui:

Par le sang de Jésus, nos péchés sont pardonnés :
Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. (Matthieu 26:28).
En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce… (Éphésiens 1:7)

Le sang de Jésus nous délivre de nos péchés et fait de nous des sacrificateurs pour Dieu :
[…] A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! (Apocalypse 1 :5-6)

Le sang de Jésus nous purifie de tout péché:
Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. (1 Jean 1: 7).

Le sang de Jésus nous sanctifie :
Le corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp. C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. (Hébreux 13:11-12)

Le sang de Jésus donne la vie à ceux qui le consomment : Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. (Jean 6 :53)

Le sang de Jésus nous permet de demeurer en Jésus-Christ, d’être en communion avec Lui : Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. (Jean 6:56).

Le sang de Jésus est le moyen par lequel Jésus rachète l’Église: Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. (Actes 20 :28)

Le sang de Jésus est le moyen par lequel Jésus devient notre expiation par la foi: C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience […] (Romains 3:25).

Le sang de Jésus nous justifie et nous sauve de la colère:
A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. (Romains 5: 9).

Le sang de Jésus nous rachète personnellement:
En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, (Éphésiens 1: 7) ; (1 Pierre 1: 18-19 ; Apocalypse 5: 9).

Le sang de Jésus nous rapproche de Dieu, nous qui étions auparavant loin de Dieu:
Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. (Éphésiens 2 :13).

Le sang de Jésus nous donne la paix et nous réconcilie avec Dieu : Il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. (Colossiens 1:20).

Le sang de Jésus a obtenu une rédemption éternelle pour nous:
Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. (Hébreux 9:12).

Le sang de Jésus purifie notre conscience des œuvres mortes afin que nous servions le Dieu vivant :
Combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! (Hébreux 9:14).

Le sang de Jésus est le moyen par lequel nous avons accès à la présence de Dieu:
Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. (Hébreux 10 :19-22)

Le sang de Jésus plaide en notre faveur dans le ciel, devant le trône de Dieu:
Au contraire, vous vous êtes approchés du mont Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et ses dizaines de milliers d’anges en fête, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans le ciel. Vous vous êtes approchés de Dieu qui est le juge de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur d’une alliance nouvelle, et du sang purificateur porteur d’un meilleur message que celui d’Abel. (Hébreux 12 :22-24)

De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. (1 Corinthiens 11:25)

Le sang de Jésus nous rend capables de toute bonne œuvre :
Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! (Hébreux 13: 20-21).

Le sang de Jésus nous donne la victoire sur l’ennemi:
Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. (Apocalypse 12 :11)

4. Proclamations pour appliquer le sang de Jésus

De ce que nous venons d’apprendre, nous pouvons tirer les confessions suivantes, qui affirment ce que le sang précieux de Jésus fait pour nous. Je suggère de les méditer le plus régulièrement possible à voix audible car, la foi vient de ce que l’on entend de la parole de Christ (Romains 10 :17).

Le sang de Jésus est le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. (Matthieu 26:28)

Par le sang de Jésus nous avons la rédemption, nous avons été racheté du royaume des ténèbres, 

Par le sang de Jésus nous avons la rémission des péchés, selon la richesse de la grâce de Dieu. (Éphésiens 1:7)

Par le sang de Jésus tout a été réconcilié avec Dieu.
Par le sang de Jésus nous sommes réconciliés avec Dieu.
Par le sang de Jésus nous sommes en paix avec Dieu.
(Colossiens 1:20)

Le sang de Jésus a ouvert une alliance éternelle entre Dieu et nous. (Hébreux 13 :20)

Par son sang, Jésus nous a délivré de nos péchés pour faire de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! (Apocalypse 1 :5-6)

Par le sang précieux de Jésus, l’Agneau sans défaut, manifesté à la fin des temps, nous avons été racheté de la vaine manière de vivre héritée de nos pères. (1 Pierre 1 :18-19)

Au moyen du sang de Jésus, nous sommes purifiés de toute mauvaise conscience et nous avons un accès libre au sanctuaire de Dieu par la route nouvelle et vivante inaugurée pour nous à travers sa chair. Celui qui a fait la promesse est fidèle. (Hébreux 10 :19)

Puisque nous marchons dans la lumière, comme Jésus est lui-même dans la lumière, le sang de Jésus nous purifie de tout péché maintenant et continuellement. (1 Jean 1: 7).

Jésus a souffert hors de la porte, afin de nous sanctifier par son propre sang. Nous sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. (Hébreux 13:12-14)

En mangeant la chair de Jésus, et en buvant son sang, nous avons la vie en nous-mêmes. (Jean 6 :53)

Nous mangeons la chair de Jésus et nous buvons son sang, par conséquent, nous demeurons en lui, et il demeure en nous. (Jean 6 :56).

Nous te sommes reconnaissant et nous t’honorons Seigneur Jésus de ce que tu t’es acquis ton Église par ton propre sang. (Actes 20 :28)

Afin de montrer sa justice, Dieu a destiné Jésus à être, par son sang, victime propitiatoire pour nous qui croyons. (Romains 3:25).

Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. (Romains 5: 9).

Par le sang de Jésus, nous avons la rédemption, la rémission des péchés, selon la richesse de la grâce de Dieu, (Éphésiens 1 : 7) ; (1 Pierre 1 : 18-19 ; Apocalypse 5 : 9).

Maintenant, par le sang de Jésus-Christ, nous qui étions jadis éloignés, avons été rapprochés de Dieu. (Éphésiens 2:13).

Avec son propre sang, Jésus est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, ayant obtenu une rédemption éternelle pour nous. (Hébreux 9 :12).

Le sang de Jésus-Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifie notre conscience des œuvres mortes, afin que nous servions le Dieu vivant ! (Hébreux 9:14).

Au moyen du sang de Jésus, nous avons une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers de sa chair. Puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, nous nous approchons avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. (Hébreux 10 :19-22)

Nous nous sommes approchés du mont Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et ses dizaines de milliers d’anges en fête, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans le ciel. Nous nous sommes approchés de Dieu qui est le juge de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus, qui est le médiateur d’une alliance nouvelle, et du sang purificateur porteur d’un meilleur message que celui d’Abel. (Hébreux 12 :22-24)

Le sang de Jésus-Christ ouvre la nouvelle alliance entre Dieu et nous. (1 Corinthiens 11 :25)

Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, nous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en nous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen! (Hébreux 13 : 20-21).

Dieu donne la victoire sur les ennemis – Prière

Toi, ô Éternel! Tu es mon bouclier, Tu es ma gloire, et Tu relèves ma tête.
De ma voix je crie à toi Éternel, Et tu me réponds de ta montagne sainte.

Je me couche, et je m’endors; Je me réveille, car l’Éternel est mon soutien.
Je ne crains pas les myriades de peuples Qui m’assiègent de toutes parts.
Mon salut est auprès de toi ô Éternel: Que ta bénédiction soit sur ton peuple! (Psaume 3:3-6)

O Dieu! J’ai entendu de mes oreilles, Nos pères [Israël physique et Israël spirituel] ont raconté Les œuvres que tu as accomplies de leur temps, Aux jours d’autrefois.

De ta main tu as chassé des nations pour les établir, Tu as frappé des peuples pour les étendre.

Car ce n’est point par leur épée qu’ils se sont emparés du pays, Ce n’est point leur bras qui les a sauvés; Mais c’est ta droite, c’est ton bras, c’est la lumière de ta face, Parce que tu les aimais.

De même, aujourd’hui encore, ce n’est ni en mon intelligence, ni en ma sagesse, ni en ma force, que je me confie; Mais c’est toi qui me délivres de mes ennemis, Et qui confonds ceux qui nous haïssent.

Ce n’est pas non plus sur un quelconque mérite que je m’appuie, Mais c’est par le sang de l’Agneau que je suis délivré de la main de mes ennemis, et par la puissance de ton Esprit qui agit puissamment en moi! Qui agit puissamment en ma faveur!

O Dieu! Tu es mon roi: C’est toi seul qui ordonne ma délivrance!
Ta gloire est immense! Ta gloire demeure à jamais!

Éternel, mon Dieu, tu livreras ceux qui me combattent entre mes mains et tu les mettras complètement en déroute, jusqu’à ce qu’ils soient détruits. (Deutéronome 7:23)

Dans cette bataille que mes ennemis me livrent. J’entends ta voix qui me dit :

Que ton cœur ne se trouble point; sois sans crainte, ne t’effraie pas, ne t’épouvante pas devant eux. Car je marche avec toi, pour combattre tes ennemis, pour te sauver. (Deutéronome 20:3-4)

Je suis reconnaissant, mon Dieu, car tu me donnes la victoire sur mes ennemis qui s’élèvent contre moi; ils sortent contre moi par un seul chemin, et ils s’enfuient devant moi par sept chemins. (Deutéronome 28:7)

Avec toi je renverse mes ennemis, Avec ton nom j’écrase mes adversaires.
Je me glorifie en toi ô mon Dieu, mon Père chaque jour, Et je célèbre à jamais ton saint Nom. (Psaume 44:1-8)

Je te suis reconnaissant de me rappeler que l’amour de toi ô Dieu consiste à garder tes commandements. Je te suis reconnaissant de ce que tes commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est ma foi en toi, c’est ma foi en Jesus-Christ (1 Jean 5:3-5).

Gloire, honneur et puissance à celui qui fait en moi toutes choses nouvelles. A celui qui est ma force et ma félicité!

Amen!