L’importance de l’action de grâce

Rendre grâce à Dieu peut revêtir plusieurs dimensions dont :

Dire merci :
Nous remercions Dieu pour ce qu’il fait : un bienfait ou une réponse à nos prières. Dans l’Ancien Testament, l’action de grâce se faisaient souvent sous la forme d’offrande, voire de sacrifice, d’où l’expression « sacrifice d’action de grâce ». Aujourd’hui, nous utilisons plus simplement une prière dans laquelle nous disons merci à Dieu. Souvent nous reprenons dans cette prière certains des bienfaits en question afin de les mettre devant nous pendant que nous remercions.

Exprimer notre reconnaissance :
Ceci est plus une attitude qui consiste à avoir un cœur reconnaissant pour tous les bienfaits que Dieu nous offre dans notre vie, pour sa présence en nous, pour son amour pour nous.

D’une manière générale, l’action de grâce est une expression d’humilité devant Dieu en même temps que de reconnaissance. Elle constitue une composante essentielle de toute prière de requête. C’est tout comme dans la vie nous apprenons aux enfants à dire merci pour tout ce qu’ils reçoivent, tant les bienfaits que tout autre forme d’attention. De même notre relation avec Dieu se construit autour de notre reconnaissance et de notre sensibilité à son amour.  

L’Ancien Testament est rempli de prières d’action de grâce et de sacrifices d’action de grâce. En particulier, le livre des psaumes est rempli de prières d’action de grâce et de louange :
« Mon âme, bénis le Seigneur !
Que tout ce qui est moi bénisse son saint nom !
Mon âme, bénis le Seigneur,
Et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » 
(Psaume 103)

Le Seigneur Jésus nous en donne l’exemple en ce sens que sa vie sur terre était faite de prières et d’actions de grâce. Notamment au moment de la Cène :  « …Il prit du pain et après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent… » (Luc 24.30). Dans leurs lettres aux églises, les apôtres insistent sur la nécessité de rendre grâce à Dieu en tout temps. Paul dit notamment : « … en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières, des supplications, avec des actions de grâces ! » (Philippiens 4.6).

En prenant conscience du don de Dieu en Jésus-Christ, de sa présence dans nos vies, de ses bienfaits au quotidien, le chrétien rempli son cœur de la joie du Seigneur qui l’installe dans la victoire. Examinons le verset suivant tiré du livre des Psaumes :

Traduction Darby
Qui offre l’action de grâces me rend gloire, à l’homme droit, je ferai voir le salut de Dieu.»

(Psaumes 50:23)
Traduction LSG
Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie, Et à celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu.
Traduction King James Whoever offers the sacrifice of thanksgiving glorifies me, and prepares his way so that I will show God’s salvation to him.

Là où la version française commence par « qui » ou « celui qui », la version anglaise utilise l’expression « whoever », qui signifie « quiconque ». De qui que onques, est employé au sens de « qui que ce soit jamais » ou « toute personne ». Cette dernière expression me semble être plus adaptée car, elle traduit mieux le sens de que ce verset nous décrit. Ainsi, dans notre conversation, je propose de remplacer l’expression « celui qui » utilisée dans la traduction française LSD par « quiconque ».

Traduit en français vernaculaire, le psalmiste nous dit, « Quiconque offre des actions des grâces glorifie le Seigneur; Quiconque veille sur sa conduite verra le salut de Dieu ». Dans la traduction ‘Anglais du monde’, nous lisons: « Quiconque offre des actions des grâces glorifie le Seigneur; et prépare son chemin afin de voir le salut de Dieu ».

Le terme « quiconque » signifie moi, toi, le voisin… en d’autres mots, n’importe lequel d’entre nous. Pour faire simple et clair, toutes les fois que tu verras l’expression « quiconque » ou « celui qui », remplace-le par ton propre nom. Nous pouvons donc dire que « si Patrick offre des sacrifices d’actions de grâces, il glorifie Dieu ». Et, la deuxième partie dit, « si Patrick veille sur sa conduite, en d’autres mots, s’il recherche la justice de Dieu, il verra la Gloire de Dieu ».

Rendons-nous compte, Dieu, le grand Dieu Tout-Puissant, nous donne une recommandation assortit d’une promesse glorieuse: le salut de Dieu. L’application de cette recommandation garanti la réalité de la promesse y associée. Les promesses de Dieu sont véritables selon qu’il est écrit: « Dieu n’est pas un homme, il ne ment pas. Il n’est pas un être humain, il ne change pas d’avis. Quand il dit quelque chose, il le réalise, quand il fait une promesse, il la tient. » ­(Nombres 23:19). Nous savons aussi que « Le ciel et la terre passeront, mais les paroles de Dieu ne passeront point. » (Matthieu 24: 35). Cela signifie que tout ce que Dieu dit dans les Écritures se réalise selon ce qu’il a arrêté d’avance.

Qu’est donc le « salut de Dieu »? Le terme salut, et la famille de mots qui s’y rattache, comme « sauver », « sauveur » ou « salutaire », viennent de la racine grecque « sozo ». Le salut, c’est la libération de l’esclavage, l’entrée dans un régime de liberté. Il y a d’abord une image de l’esclavage physique du peuple d’Israël en Égypte. Mais il y a aussi une acception spirituelle de l’esclavage, qui est d’abord une conséquence de la situation de la rupture dramatique qui existe par défaut entre Dieu et les hommes. Laquelle rupture trouve son origine dans la désobéissance d’Adam et Eve. Ils avaient enfreint l’interdiction que Dieu avait faite de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Coupé de la source de la vie, tout homme porte en lui le germe de la mort éternelle – l’éloignement définitif de la présence de Dieu. Ainsi, le premier effet du salut de Dieu, c’est la restauration d’une relation harmonieuse entre Dieu et nous en Jésus Christ, gage de la vie éternelle (Jean 3:16). Mais l’état « d’être sauvé » entraîne aussi des effets immédiats dans la vie terrestre du croyant: « …la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. » (Romains 14:17). En somme, il s’agit des bénédictions que nous confèrent notre qualité de fils et fille de Dieu au cours de notre vie terrestre. Cette manifestation du salut de Dieu fait de la vie du chrétien une vie non-ordinaire, une vie dominée par le Saint Esprit et conduite par Lui, une vie riche en « miracles ». Une vie de fils et de filles de Dieu. Nous qui étions morts par nos offenses, Dieu nous a rendus à la vie avec Christ par sa grâce; il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ (Éphésiens 2:5-7).

La Bible nous fait part d’une incidence où Paul et Silas, après avoir été arrêtés, roués de coups, sont enchaînés et jetés dans une prison. Il est dit que vers l’heure de minuit,
« Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et [les autres] prisonniers les entendaient. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus.… » (Actes 16: 25-26). Voici s’il en était besoin une manifestation glorieuse du salut de Dieu lorsque l’on loue son nom.

Suggestion: Toujours commencer sa journée par des paroles d’actions de grâces à Dieu. Dès le lever du lit, penser d’abord à la gloire de Dieu afin qu’il te montre son salut pendant ta journée. Évidemment, l’action de grâce peut se poursuivre tout au long de la journée. Toutes les situations, mêmes celles qui paraissent être les plus difficiles, sont des circonstances qui nous sont données de nous rappeler les faveurs et l’amour de Dieu.