Jésus-Christ guérit: Quatrième partie

COMMENT RECEVOIR LA GUÉRISON DE CHRIST

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth.

Dans le livre de Nombres, pendant leur voyage dans le désert, les Israélites se découragèrent et, ils se mirent à parler contre Dieu et contre Moïse. Alors l’Éternel envoya contre le peuple des serpents venimeux qui les mordirent, et il mourut beaucoup de gens. Moïse pria donc pour le peuple. L’Éternel lui ordonna de faire un serpent en métal et de le fixer en haut d’une perche (Nombres 21 :4-9). Ce serpent suspendu était une sorte d’expiation en imitation de Christ : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (Jean 3 :14-15). La condition à remplir pour la guérison était : « Celui qui aura été mordu et qui fixera son regard sur ce serpent aura la vie sauve ».

1. CELUI QUI FIXERA SON REGARD SUR LE SERPENT VIVRA

Remarquez que la guérison n’était possible qu’à condition de « fixer son regard sur le serpent ». Que pourrait signifier « fixer son regard » dans ce contexte ?

FIXER SON REGARD signifie que l’on est occupé et influencé par l’objet en question. C’est l’équivalent du refus d’Abraham de considérer sa propre condition et celle de sa femme mais de fixer son regard sur la promesse de Dieu.  Il ne douta point par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce que Dieu promet, Il peut aussi l’accomplir. Celui qui est occupé et influencé par la peur, l’incrédulité, ses sentiments, ses circonstances ou ses symptômes, renverse les conditions que Dieu exige pour la guérison, a savoir, fixer son regard sur le serpent [Jésus-Christ – la parole de Dieu].

FIXER SON REGARD signifie écouter attentivement la voix de l’Éternel. Dieu a donné l’alliance de la guérison et s’est révélé comme notre guérisseur sous le nom rédempteur Jéhovah-Rapha : « je suis l’Éternel, qui te guérit ». La promesse était possible à condition « d’écouter attentivement la voix de l’Éternel Dieu, de faire ce qui est droit à ses yeux, de prêter l’oreille à ses commandements et d’observer toutes ses lois » (Exode 15 :26). Dans Marc 4:24, Jésus nous dit : « Prenez garde à ce que vous entendez. On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis, et on y ajoutera pour vous ». C’est donc dans la mesure où nous faisons attention à la Parole de Dieu et que nous mesurons Ses bénédictions pour nous-mêmes que Dieu agira avec nous. Faire attention ici signifie croire et mettre en pratique. La Parole de Dieu est la semence. Comme toute semence, lorsqu’elle est plantée dans une bonne terre, elle a le pouvoir de faire son propre travail. Écouter attentivement la Parole de Dieu, faire ce qui est droit à ses yeux… sont les moyens de s’assurer que la semence demeure dans la « bonne terre » et de l’y maintenir.

Satan ne peut pas empêcher la semence de faire son travail à moins que vous ne lui permettiez en sortant la semence du sol. Il ne peut le faire qu’en vous amenant à détourner votre attention de la Parole de Dieu, pour la porter vers vos symptômes, par exemple. Votre attitude est la clef qui le maintient dehors, ou au contraire le laisse entrer. Jonas a qualifié ses symptômes et sa condition personnelle de « vanités mensongères » et il a dit, alors qu’il se trouvait encore dans le ventre du grand poisson : « Ceux qui regardent aux vanités mensongères abandonnent la grâce qui est à eux. Quant à moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri de reconnaissance, j’accomplirai les vœux que j’ai faits » (Jonas 2 :9). Ceci est une belle démonstration de ce que signifie « fixer son regard ».

FIXER SON REGARD signifie aussi s’attendre à lui. Se tourner vers Dieu pour le salut signifie attendre le salut de Lui, car il l’a promis. Il nous dit à tous : « Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, Vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, La vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi » (Esaïe 42 :22-23). Puisque Dieu a fourni et promis la guérison, nous devons chasser de notre esprit la moindre pensée contraire à la promesse de dieu. Sa parole ne peut être révoquée par personne. Rendons grâce et témoignons-lui notre reconnaissance car la vérité sort de sa bouche.

FIXER SON REGARD peut également être traduit par « considérer » [prendre en compte] la fidélité de celui qui a fait la promesse. C’est en fixant son regard à Dieu qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait (Hébreux 11:8). C’est aussi en s’attendant à Dieu qu’interrogé par son fils Isaac, qui lui disait: Voici le feu et le bois; mais où est l’agneau pour l’holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste (Genèse 22:14). C’est qu’il était persuadé que Dieu ne pouvait en aucun cas trahir à sa promesse. Nous lisons que Sarah elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse (Hébreux 11 :11). Elle a considéré la Parole de Dieu comme immuable et définitive.

FIXER SON REGARD est une action continue et non une action ponctuelle. Il ne s’agit pas de lancer un simple coup d’œil, ou même un coup d’œil de temps en temps. Il s’agit d’avoir les yeux fixés en continu (sans les bouger) sur le serpent suspendu jusqu’à ce que vous soyez guéri. C’est après avoir fait preuve d’une foi inébranlable que le patriarche Abraham vit l’accomplissement de la promesse de Dieu, selon qu’il est écrit : « Espérant contre toute espérance, il crut… ». Le processus de guérison se poursuit pendant que nous gardons les yeux fixés sur la promesse. Nous devons penser avec foi, parler par la foi, agir par la foi et garder la foi jusqu’à ce que la promesse soit accomplie. Celui qui est occupés par ses symptômes ou ses sentiments, détourne son regard du serpent suspendu et, ainsi viole les conditions de Dieu et, peut éteindre ainsi l’interrupteur qui permet au flot divin de la guérison de faire son travail.

2. VIVRE PAR LA FOI

Nous lisons dans Hébreux que Moïse avait choisi d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. En tout cela, il est demeuré ferme, comme [en] voyant celui qui est invisible [Dieu] (Hébreux 11:23-27).

En ce qui concerne le nerf optique, « une démonstration de celles qu’on ne voit pas »; mais en ce qui concerne les yeux éclairés de l’esprit, la foi est « une démonstration des choses qu’on voit » en esprit. Marcher par la foi, c’est marcher par une sorte de vue d’une meilleure espèce. Nous avons la possibilité de regarder et de voir des choses bien meilleures que celles que l’on peut voir avec le nerf optique. Nous voyons avec l’œil de la foi les choses glorieuses qui sont invisibles à l’œil naturel. Après tout, c’est l’esprit et non le nerf optique qui voit. C’est comme l’argent dont on dispose sur son compte en banque. On ne peut le voir qu’avec notre esprit. Lorsque vous faites un chèque, c’est par la foi en ce que vous savez, sans le voir en ce moment-là, que vous avez à la banque.

La foi est la chose la plus « rationnelle au monde », car elle est basée sur les plus grands faits que les réalités visuelles ou la sagesse humaine. Par la foi, nous voyons Dieu; nous voyons le Calvaire où la maladie et le péché ont été vaincus. Nous voyons les promesses de Dieu et sa fidélité. Elles sont plus sûres que les fondations d’une montagne que nous observons. La foi considère que la santé et la force données sur la croix nous appartiennent déjà, même lorsque nous sommes encore physiquement malades. Par la foi, nous recevons les paroles qui disent : « Lui-même a pris nos infirmités et a porté nos maladies » (Matthieu 8:17) et, ayant reçu, nous agissons en conséquence. Ce que l’œil de la foi voit, le cœur et la main de la foi se l’approprient. Il dit : « Ceci est à moi en vertu de la promesse de Dieu ». La foi refuse de donner prééminence à autre chose que Dieu et à ce qu’Il dit.

3. LES GLORIEUSES RÉALITÉS DE LA FOI

C’est une grande erreur de supposer qu’une chose n’est pas réelle parce que l’on ne peut la voir avec les yeux naturels. Supposons que vous me fassiez confiance pour vous bander les yeux et vous conduire dans la rue. Le trottoir sous vos pieds est aussi réel que si vous pouviez le voir. Chaque fois que vous faites un pas, vous croyez que le trottoir sous vos pieds est bien réel. C’est bien là, une démonstration que ce que vous ne voyez pas avec votre œil existe. Vous ne voyez qu’avec votre esprit ce que je vois avec mes yeux et que je vous décris. Les grandes réalités et faits spirituels que Dieu voit et dont il nous parle sont tout aussi réels que si nous pouvions les voir avec des yeux naturels. Grâce à Dieu, à sa fidélité et à ses promesses, la foi est la fondation la plus sûr sur lequel se tenir. Pour l’homme qui n’est pas éclairé ou qui ne voit pas la promesse de Dieu, c’est comme se jeter dans le vide. Pour ceux qui ont foi en Dieu, c’est marcher sur les fondations de l’univers – il n’y a rien de plus solide ! En se tenant simplement sur la Parole nue de Dieu, des millions de pécheurs ont été « transportés du royaume des ténèbres dans le royaume du Fils bien-aimé de Dieu ». Des millions ont également été transférés de ce monde au ciel.

Jésus nous dit qu’il est venu « afin que ceux qui ne voient pas [avec l’œil naturel] voient » avec l’œil de la foi. Après être monté au ciel, où il ne pouvait plus être vu avec l’œil naturel, il nous a conseillé d’oindre nos yeux [spirituels] avec un collyre afin que nous puissions voir. En faisant cela, Pierre a été amené à se réjouir plus de ce qu’il a vu avec sa nouvelle vue qu’il ne l’a jamais fait de ce qu’il a vu avec le nerf optique. Cette meilleure vision est la plus heureuse possible en raison de la supériorité de ce que nous voyons constamment : les meilleures choses que sont les réalités spirituelles. La joie surnaturelle est toujours le résultat de l’utilisation de notre paire d’yeux spirituelle.

Il est important de voir que la vraie foi considère et fixe les yeux sur la miséricorde et la puissance de Dieu. Elle ne regarde ni la faiblesse humaine, ni les circonstances terrestres. Dieu nous invite à voir avec sa propre vue. Car, Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance (Ésaïe 40:30). Il dit aussi : Que les faibles [dans le naturel] disent, je suis fort [en esprit] (Joël 3:10) et, Dieu transformera cette réalité spirituelle en fait naturelle. C’est en recherchant son intimité, en lui obéissant, en croyant à l’autorité de sa Parole, que nous pouvons espérer recevoir cette vision. Même lorsque nous nous sentons faibles, nous pourrons dire, sa « force s’accomplit dans [notre] faiblesse ». Nous devons croire ce que Dieu dit malgré ce que nous entendons du monde, ce que nous ressentons ou encore ce que nous voyons.

4. POURQUOI CERTAINS NE REÇOIVENT-ILS PAS LA GUÉRISON ?

Une des raisons pour lesquelles certaines personnes ne sont pas guéries est qu’elles croient à ce que leurs cinq sens leur disent au lieu de croire à la Parole de Dieu. Nous devrions réaliser que les cinq sens appartiennent à l’homme naturel et qu’ils nous ont été donnés pour être utilisés pour les choses de ce monde. Mais les choses de Dieu ne peuvent être discernées, appropriées et connues par les sens naturels.

Aucune sorte de sensation physique, comme la douleur, la faiblesse ou la maladie, ne peut jamais être une bonne raison de douter de l’accomplissement d’une promesse divine. Comme il serait insensé pour moi de douter de la promesse de la seconde venue de Christ parce que je me sens malade ou faible, ou que j’ai mal. Et si une douleur n’est pas une bonne raison pour douter que Jésus revient, ce n’est pas une bonne raison de douter de n’importe quelle promesse que ce soit. Dieu est fidèle à toutes ses promesses. Et rien de ce que nous pouvons voir ou ressentir a un moment quelconque ne saurait changer ce qu’Il a établi. S’il est insensé de douter de la promesse de Dieu concernant la seconde venue de Christ à cause de la douleur ou de tout sentiment désagréable, il est tout aussi insensé de douter de la promesse de Dieu de guérir votre corps.

Le fondement sur lequel nous réclamons le pardon des péchés est le fait que Christ les a portés « en son propre corps sur le bois » (1 Pierre 2:24). Nous devons croire que nous sommes pardonnés avant que nos sentiments puissent être différents. C’est exactement de la même manière et sur la même base que nous devons nous approprier la guérison physique accordée par l’Éternel qui nous guerit. La guérison de nos âmes tout comme celle de nos corps sont basées sur la vérité immuable de l’œuvre achevée de Christ, et non sur nos sentiments.

Dieu vous donne le nom rédempteur, Jéhovah-Rapha, vous disant ainsi : Je suis l’Éternel qui te guérit. Il veut que vous répondiez avec foi : Oui, Seigneur, tu es le Seigneur qui me guérit. Il veut que ce qu’Il dit soit vrai dans votre expérience. Vous ne pouvez pas vous tromper en disant et en croyant fermement ce qu’Il dit : qu’Il est en train de vous guérir en ce moment. Il continuera à travailler jusqu’à ce que vous soyez parfaitement guéri. La foi, c’est dire et croire ce que Dieu dit, puis agir en conséquence. Les bénédictions que nous recevons par une foi inébranlable dans les promesses de Dieu se matérialiseront toujours.

5. LA FOI NE DOUTE PAS

Lorsque nous nous approprions la guérison que Christ a fournie, nous ne devons pas être irrésolus. Jacques dit: « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur… » (Jacques 1:5-8). Celui qui doute est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. C’est comme cela que beaucoup d’entre nous étions. Nous devons, nous dépouiller de notre ancienne manière de vivre afin de revêtir « la pensée de Christ ». Cela signifie ne plus voir que ce qu’Il dit et agir en conséquence. Paul nous dit : « vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt… à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Éphésiens 4 : 22-24). Le dépouillement concerne aussi l’habitude du vieil homme de penser uniquement selon les preuves des cinq sens. Revêtir l’homme nouveau et avoir la pensée de Christ, implique de penser et de croire ce qui est écrit dans la Parole de Dieu, et de dire, comme Jésus lui-même l’a fait, « Il est écrit… ». Souvenez-vous que « l’homme nouveau » n’est plus gouverné par ce qu’il ressent ou ce qu’il voit. L’homme nouveau est gouverné par celui à qui il croit : Dieu.

6. LA PAROLE DE DIEU EST PUISSANTE

La Bible nous dit par la voix de Paul: « …ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 4-5). Ailleurs l’apôtre Paul explique : « par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu, en sorte que, depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu’en Illyrie, j’ai abondamment répandu l’Évangile de Christ » (Romains 15 :19). Partout où la parole de Dieu est répandue, il doit y avoir manifestation de la puissance de l’Esprit de Dieu. Si la parole de Dieu est semée dans nos cœurs, la semence produira la moisson selon la graine qui a été semée. Le psalmiste nous dit: « Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse. Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté, Et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme! » (Psaume 107:20-21).

En envoyant sa parole, Dieu a guéri à la fois nos âmes et nos corps. Si nous croyons cela, nous devons le louer pour sa bonté, et pour ses merveilles en notre faveur! Quand nous lisons les paroles d’Ésaïe « Par ses meurtrissures, nous sommes guéris » (Ésaïe 53 :5), nous pouvons dire alors : « Dieu dit que je suis guéri, alors je vais croire Dieu et non ce que je ressens. » En disant et en répétant ce que Dieu dit et en agissant en conséquence, toute maladie, quelle qu’elle soit disparaîtra. Lorsque nous croyons fermement et agissons avec foi selon la Parole de Dieu, rien ne peut empêcher la suprématie de la puissance de la Parole de Dieu dans notre vie. Tout ce que nous avons à faire est de croire fermement ce que dit la Parole et de rendre grâce en prenant acte de l’infaillibilité de sa puissance. Nous devons résolument refuser de voir, de croire ou de penser aux choses qui contredisent ce que dit la Parole. Nous devons prendre parti pour Dieu et croire que tout ce dont nous avons besoin pour l’esprit, l’âme et le corps nous appartient déjà.

Dieu dit à Abraham : « Je t’ai établi père d’une multitude ». Le nouveau nom, « Abraham », signifie « le père de plusieurs nations ». En prenant son nouveau nom par la foi, le patriarche a continuellement répété la volonté de Dieu exprimée pour lui : « JE SUIS le père d’une multitude ». En ce faisant, il a fait comme Dieu, qui appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient (Romains 4 :17), et il a rendu gloire d’avance à celui auquel il a cru, Dieu. Ensuite, exactement selon la promesse, il est devenu le père d’une multitude.

7. DIEU NOUS A DÉJÀ TOUT DONNÉ

Frères et sœurs biens aimes, osons croire que Dieu nous a tout donné par son Amour. La Bible nous dit que « sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine » (2 Pierre 1 :3-4)

Tout ce qui contribue à la vie et à la piété comprend tout ce dont nous avons besoin pour l’esprit, l’âme et le corps, pour notre interaction avec le monde autour de nous et pour la vie de l’esprit, notre relation avec notre Dieu. Jésus a payé le prix pour tout cela en notre faveur. C’est lui que Dieu a destiné, par son sang précieux, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire. Voici quelques privilèges de notre identité en Christ :

  • Par Ésaïe 53 :5 et 1 Pierre 2 :24 nous savons que « par ses meurtrissures nous sommes guéris » ;
  • Dans le Psaume 91 :2-3, nous apprenons que « l’Éternel est notre refuge et notre forteresseCar c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages » ;
  • Par Colossiens 1:13 nous avons appris que « Dieu nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » ;
  • Dans Galates 3 :13, nous lisons que « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois » ;
  • Dans Luc 10:19, Jésus a dit : « Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne vous nuira en aucune façon » ;
  • Dans Romains 6:18 nous dit : « Ayant été affranchis du péché, nous sommes devenus libres de vivre pour la justice de Dieu »;
  • Dans Éphésiens 1:3, nous savons que « Dieu nous a béni de toutes sortes des bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ »!

En nous appropriant tout cela, Dieu nous avertit, comme dans le cas de Pierre, de ne jamais regarder les vagues (nos circonstances) ni de nous préoccuper de la tempête qui souffle (nos sentiments). Les vagues étaient aussi hautes et la tempête aussi forte lorsque Pierre a parfaitement marché sur l’eau que lorsqu’il a coulé. Tant qu’il avait les yeux fixés sur le Seigneur Jésus, il a marché sur l’eau en dépit de la tempête et du vent. Dès qu’il a cessé de regarder le Seigneur, il a pris conscience du fait qu’il était sur l’eau et que la tempête faisait rage, il a aussitôt coulé. Dieu nous enseigne ici que si nous sommes occupés à regarder notre condition, ce que nous ressentons, ce que nous entendons du monde au lieu de celui qui a été élevé sur le poteau et, de prêter l’oreille a sa parole, nous perdrons tout ce qu’Il nous offre. Dans Jonas il est écrit : « Ceux qui regardent aux vanités mensongères abandonnent la grâce qui est à eux » (Jonas 2 :8).

C’est en refusant obstinément de voir autre chose que Dieu et ce qu’Il dit, que nous aurons et garderons tout ce qu’Il dit nous avoir déjà donné. Nous lisons dans le livre des proverbes : « Mon fils, sois attentif à mes paroles, incline ton oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent point de tes yeux; garde-les au dedans de ton cœur; car ils sont la vie de ceux qui les trouvent, et la santé de toute leur chair ».

8. GARDEZ JALOUSEMENT CE QUI EST A VOUS

Satan est occupé à essayer de nous confisquer ce que Dieu nous donne. Dieu nous ordonne : « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3 :11). Jésus a donné à Pierre le pouvoir de marcher sur l’eau, mais le diable le lui a enlevé en divertissant son attention de Jésus, source de vie, au le vent (représentant les choses que nous ressentons) et aux vagues (représentant les choses que nous voyons). Pierre avait reçu le pouvoir et il l’a utilisé pendant un moment; mais il l’a perdu en doutant car il était intimidé par les circonstances.
Mme C. Nuzum

Beaucoup perdent la manifestation de la guérison déjà en cours, en détournant leur attention du Christ et de la Parole de Dieu vers leurs sentiments. Avant de d’obtenir la foi pour la guérison, réglez complètement cette question : avoir la foi en Dieu, c’est décider de ne regarder rien d’autre que Dieu et ce qu’Il dit. A partir de ce moment, le doute doit être considéré comme hors de question car contraire à la volonté de Dieu. Le fondement sur lequel vous vous établissez est la Parole de Dieu. Observer vos sentiments ou vos symptômes serait comme un agriculteur qui déterre sa semence pour voir si elle pousse. Cela tuerait la graine et la rendrait inapte à pousser. Lorsque le fermier met sa semence en terre, il dit avec satisfaction : « Je suis content que ce soit réglé. Il croit que la graine est dans une bonne terre et que la nature a commencé son travail. Tout cela, avant de voir la pousse sortir de terre et grandir. Pourquoi ne pas avoir la même foi en la « semence impérissable », la Parole de Dieu ? Croyez qu’il fait déjà son travail sans attendre de voir d’abord la manifestation finale.

Pour une guérison surnaturelle, la première chose à apprendre est de cesser de s’inquiéter de l’état du corps. Vous l’avez confié au Seigneur et il a pris la responsabilité de votre guérison. « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu et croyez aussi en moi », dit le Seigneur Jésus (Jean 14 :1). Vous devez être heureux et serein en la matière. Vous savez par Sa propre Parole qu’Il prend la responsabilité de chaque cas qui Lui est confié. Puisque nous voulons recevoir la guérison par la foi, le corps et ses sensations perdent de leur importance et, le Seigneur seul, ainsi que ses promesses comptent désormais. Avant d’être conscient de tout changement physique, celui qui exerce la foi se réjouit et dit : « Il est écrit… », et il cite les promesses de Dieu. Jésus a remporté Ses grandes victoires face à l’ennemi en disant : « Il est écrit… » et en citant ce qui était écrit avec foi. La Bible dit qu’après la troisième tentative, le diable s’éloigna de lui jusqu’à un moment favorable. Même s’il revient, il ne sera pas victorieux si vous persistez à lui répondre: « Il est écrit… » Il s’en ira. ainsi que le dit Jacques, « soumets-toi à Dieu, résiste au diable, il s’en ira loin de toi ».

Tout sentiment d’incrédulité, toute forme de peur, toute préoccupation sur la condition personnelle, doivent être considérés comme des avertissements. Nous ne devrions pas considérer le corps, nos émotions, mais considérer et mettre la promesse du Seigneur devant nos yeux et dans notre esprit. Combien vaut-il mieux être en communion avec Dieu et se réjouir de sa fidélité, que de se préoccuper d’un corps malade!

9. COMMENT LA FOI PEUT-ELLE ÊTRE PERFECTIONNÉE

Dans Marc 9:24, nous lisons que le père, cherchant la guérison de son enfant, « s’écria et dit avec larmes : Seigneur, je crois ; viens au secours de mon incrédulité ». Nous-mêmes, nous trouvons souvent dans une situation similaire. Une situation où nous oscillons entre la foi et le doute. Ou nous disons croire en Dieu, mais nos yeux sont sur nos circonstances et non sur Sa promesse. Ou le poids de nos circonstances est plus vrai que le poids de l’amour de Dieu pour nous. Si tel est le cas, demandons sans hésiter au Seigneur de nous pardonner notre incrédulité. Si nous sommes sincères, Il le fera car il est fidèle et juste.

En grec, le Saint-Esprit est appelé le Paraklete, ce qui signifie « Celui qui aide ». Dieu merci, nous avons reçu son aide! Le chrétien peut toujours avoir son aide chaque fois qu’il en a besoin. Le Saint-Esprit est toujours prêt à opérer en nous « ce qui est agréable à ses yeux ». Dans un sens particulier, cela inclut la foi. Car, sans la foi, il est impossible de lui être agréable. Puisque la foi est particulièrement agréable à Ses yeux, Il veut la produire dans nos cœurs par Sa Parole et par Son Esprit. Le Saint-Esprit est toujours prêt à aider chaque chrétien à exercer sa foi pour accéder à toutes les bénédictions que Dieu lui a promises dans sa Parole. Et, parce que Jésus-Christ est notre souverain sacrificateur, celui qui demeure éternellement, le sacerdoce qu’Il possède un n’est pas transmissible a un autre. De ce fait, Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur (Hébreux 7 :24-25). Croyons donc que nous sommes parfaitement sauves en Christ. Ce salut inclut en particulier le fait qu’Il nous a sauvés de l’incrédulité et qu’il met en chacun une mesure de foi. L’incrédulité est le péché dont le Saint-Esprit convainc le monde, parce qu’il ne croit pas en Jésus (Jean 16 :8-9).

Par conséquent, avec résolution, écoutons Sa Parole, car elle est la Vie et, en conséquence, elle produira aussi sa foi en nous (2 Corinthiens 5 :17). Faisons le choix de ne pas être de ceux qui se retirent [par incrédulité] pour se perdre, mais plutôt d’être de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme (Hébreux 10 :39). Confessons à Dieu notre incrédulité et comptons sur Lui pour en être délivré, comme nous sommes délivres de tout autre péché. Sa grâce est toujours suffisante pour faire triompher la foi pour l’appropriation de toute les miséricordes qu’il a en magasin. Le Saint-Esprit est toujours prêt à exécuter pour nous l’accomplissement de toute promesse que Dieu a faite.

9. POURQUOI LA FOI EST-ELLE NÉCESSAIRE ?

La foi en Dieu est l’ingrédient nécessaire et suffisante pour l’exaucement des promesses de Dieu. Dans le livre aux corinthiens, il est écrit : « Celui qui n’a point connu le péché [Jésus], il [Dieu] l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5 :21). Mais comment donc devenons-nous « justice de Dieu » ? par la foi au plan de rédemption de Dieu et à l’œuvre finie de la croix. En effet ne devient pas « justice de Dieu » qui veut. Seuls ceux qui croient sont justes devant Dieu. Le prophète s’écrie : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel? » (Ésaïe 53 :1).

Maintes fois l’Écriture nous dit qu’Abraham a été reconnu juste devant Dieu. Le récit de la façon dont sa justice a été déterminée est très simple : Abraham cru à Dieu et agit en conséquence. Il croyait et agissait comme s’il avait reçu de Dieu l’accomplissement de la promesse avant d’en avoir vu la manifestation. Ce qu’il ressentait ne comptait pas. Sa situation personnelle ne comptait pas. Seul comptait pour lui, l’amour, la justice, la fidélité et la puissance de Dieu. Faire cela est la somme de la justice devant Dieu. Rien ne peut jamais être plus important que la Parole de Dieu pour celui qui croit. C’est seulement de cette manière que le programme glorieux de Dieu pour l’individu et pour l’église peut être réalisé. En aucune autre manière, la volonté et l’œuvre de Dieu ne peuvent être faites.

Certains ont posé à Jésus-Christ la question suivante : « Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? » Jésus leur répondit: « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:28-29). C’est seulement là où Il trouve l’exercice de la foi vivante pour l’accomplissement de Ses promesses que Dieu peut travailler. C’est en croyant à celui que Dieu a envoyé que nous sommes considérés comme justes devant lui. Pourquoi donc ? Parce que « Tout a été accompli » par lui. L’incrédule se rend injuste, c’est un insensé. L’incrédulité est mauvaise et injuste parce qu’elle entrave le programme divin, qui consiste en tout ce que Dieu a promis de faire en réponse à la foi, faire de nous des images de Christ.

Tout ce qui n’est pas une foi vivante pour que la volonté et l’œuvre de Dieu soient faites est injuste. Même si nous pouvons l’appeler religion, c’est autre chose que la justice de Dieu. La capacité de Christ à nous sauver entièrement consiste dans sa capacité à nous sauver de notre incrédulité. Le Saint-Esprit est donné pour nous guider dans toute la vérité afin que nous puissions y croire, afin que tout le programme de Dieu puisse s’accomplir. Combien croient-ils en Dieu comme Abraham l’a fait ? Tout chrétien a le devoir d’avoir une foi inébranlable pour ce que Dieu a révélé être sa volonté pour nous. À tout point de vue, c’est notre plus grand privilège. Comment Dieu inonderait le monde de sa grande puissance et de sa gloire si tous ceux qui professent son nom s’activaient à découvrir toute la vérité divine, à y croire avec une foi appropriée, ce qui signifierait qu’ils agiraient alors en conséquence !

La foi en Dieu pose un fondement beaucoup plus solide et constitue une aide beaucoup plus puissante que le doute, le péché ou la maladie. Le Saint-Esprit libérera votre esprit de tout doute si vous étudiez la parole de Dieu avec assiduité et si vous comptez sur lui pour le faire. Faites-lui confiance et gardez votre attention sur la Parole de Dieu.

Dieu a prévu que l’œil de la foi contemple des réalités glorieuses et durables qui sont invisibles a l’œil naturel. Lorsque ces réalités sont observées avec constance, elles deviennent toujours plus fortes que le cancer ou toute autre maladie que les sens voient. Le doute, le péché et la maladie peuvent toujours être détruits par le bon usage des « yeux de notre entendement ». C’est la méthode infaillible pour notre appropriation de toutes les bénédictions de Dieu. Toutes les victoires glorieuses de la foi enregistrées dans le onzième chapitre de la lettre aux Hébreux, étaient le résultat de l’utilisation appropriée et persistante de leur meilleure vue, celle qui permet de voir l’Invisible.

« La loi de l’Esprit de vie » qui guérit nos âmes et nos corps est bien plus forte que « la loi du péché et de la mort » (Romains 8 :1-2). Si nous n’entravons pas cette loi, elle se manifestera dans nos membres et chassera à chaque fois la loi de l’ennemi. Quiconque se propose d’obtenir les bénéfices de l’Expiation doit donc croire qu’il a une Aide infiniment capable. Son pouvoir, lorsqu’il est invoqué, ne peut jamais échouer. Comme la grâce de Dieu est plus forte que le péché, la vertu de la guérison en Christ est beaucoup plus puissante que la force de n’importe quelle maladie. Et la preuve que Dieu nous donne pour la foi, c’est-à-dire Sa propre Parole, quand elle occupe notre esprit, est beaucoup plus forte que toutes les manifestations de Satan pour nous faire douter.

10. QU’EST-CE QUE L’EXERCICE DE LA FOI ?

Jésus dit à l’homme à la main sèche : « …Étends ta main. Il le fit, et sa main fut guérie » (Luc 6 :10). Le Christ donne d’abord la foi, puis il nous appelle à l’exercer. L’homme étendit sa main en s’appuyant sur la force divine, et elle fut guérie. Alors que par l’obéissance et une volonté sincère, nous nous appuyons sur Dieu, pour faire ce qui est impossible sans Lui, Dieu nous rencontre avec sa puissance. La chose se fait indépendamment de la nature, indépendamment de nous, car c’est Dieu qui de manière ultime, déploie sa puissance en notre faveur. Dans tout ce que Dieu nous appelle à faire, « Tout est possible à celui qui croit » (Marc 9:23), il n’est pas dit « à celui qui se sent capable en lui-même ». Nous voyons notre capacité de faire la volonté de Dieu non pas en nous-mêmes, mais en Christ. « Je puis tout par Christ qui me fortifie » (Philippiens 4:13), car chaque dimension du salut est présente en Lui.

Par notre union avec le Christ, tout comme la vraie vigne porte les branches, la vie qui est en Lui devient nôtre. Mais il nous faut l’utiliser ! C’est l’obéissance de l’homme à la main sèche, le fait qu’il a agi en tendant cette main qui pourtant n’avait pas de vie, qui a ouvert la voie au touché guérisseur de Dieu. Remarquez que cet homme n’a pas dit au Seigneur, « ne vois-tu pas que ma main est sèche » ? Ni encore, « je suis né comme ceci ». Il a obéi au commandement, convaincu qu’il serait capable de le faire parce que le Seigneur le lui avait dit. Parce qu’il avait reçu la parole de Dieu, il a mis sa foi en action, en osant ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. Bien que commencé dans le naturel, cet acte de foi est devenu une voie d’entrée pour le surnaturel, pour répondre au besoin guérison de l’homme. La foi est le vecteur par lequel la puissance de Dieu opère [se manifeste] dans notre vie. Ici, la foi de cet homme l’a conduit à étendre une main sèche, exercice impossible selon les lois naturelles et la capacité humaine. Il s’agissait d’un acte surnaturel, résultant de la compassion de Dieu et, rendu possible [manifeste] par la foi.

L’acte de foi de cet homme ne constituait pas seulement à obéir à faire un acte physique. Avant le geste physique, cela a dû inclure une disposition du cœur et de l’esprit de l’homme envers Jésus. La certitude que ce qu’il ordonnait allait se manifester. L’exercice complet de la foi signifie que nous pensons par la foi, nous parlons le langage de la foi, nous agissons avec la foi. La foi amène la manifestation de tout ce que la Parole de Dieu nous promet. Elle implique de s’appuyer sur la Parole de Christ et d’être convaincu que la guérison est acquise avant toute forme de manifestation à la vue. Croire avant de voir un quelconque changement que Dieu a souverainement élevé Jésus, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. Croire qu’au nom de Jésus tout genou fléchi dans les cieux, sur la terre et sous la terre.

Si une personne de confiance dépose mille euros à la banque et vient me dire qu’elle m’en a fait cadeau. Si j’ai besoin de faire un achat, j’agirais selon ma foi en cette personne et ferai des chèques selon mes besoins, car, je me dirai, j’ai de l’argent à la banque. Je n’ai pas vu l’argent déposé à la banque, par mon ami. Mais, puisque je crois en son intégrité, j’agirai comme si je l’avais vu et tenu entre mes mains. De la même manière que l’argent à la banque est à nous, même si nous ne le voyons ni ne le sentons, en Jésus-Christ nous possédons toutes les richesses invisibles que nous ne voyons ni ne sentons, mais dont nous savons par la Parole de Dieu qu’elles sont à nous. La guérison de nos âmes et de nos corps est en Christ. Il est le mystère de Dieu, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science (Colossiens 2 :3).

11. L’ARBRE ANNELÉ

Quelqu’un peut demander : « Comment puis-je dire que je suis guéri, alors que je vois la maladie dans le corps et que je suis conscient de la douleur » ? Il y a une illustration dans la nature parfois donnée qui rend la vérité plus claire. Une méthode pour tuer un arbre consiste à le cercler [aussi connu comme«l’annélation »], et quand nous voyons un arbre cerclé, nous le considérons comme un arbre mort. Pourtant, son feuillage peut demeurer frais et vert pendant un certain temps et il peut encore donner des preuves de vie. L’œil naturel voit la vie. L’œil de l’esprit, qui a une connaissance au-delà de ce que la nature voit, voit la mort. Avec le temps, les feuilles se flétrissent et tombent, et la mort, que l’œil de l’esprit a vue dès le début, devient manifeste aux sens. Ainsi en est-il lorsque nous prenons la guérison pour le corps. Alors que nous réclamons la Parole de promesse et, dans la foi nous recevons une œuvre achevée en Christ, « l’épée de l’Esprit » porte le coup mortel à la maladie. Pendant un certain temps, les symptômes peuvent persister ; mais l’œil de la foi qui regarde le Crucifié voit la maladie annulée et la santé rendue. « En appelant les choses qui ne sont pas comme si elles étaient », la nouvelle vie se manifeste dans le corps. Ce que l’œil de la foi a vu dès le début comme la vérité, devient manifeste aux sens. La foi voit Dieu dans son amour et sa toute-puissance confirmant la Parole.
Extrait de « Gems of truth on divine healing » par John James Scruby
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Être gouverné par la vue naturelle n’est pas scientifique car il ne prend pas en compte tous les faits. Il néglige les plus grands et les meilleurs des faits. La guérison par des moyens naturels n’est pas scientifique car elle néglige des faits importants. Il néglige l’action surnaturelle dans la maladie ainsi que le privilège du surnaturel dans sa guérison. Nous remercions Dieu pour les milliers de personnes qui ont fait de grands progrès spirituels tout en recevant la guérison de cette manière. Le processus de la foi qui apporte la guérison est une bien plus grande bénédiction que la guérison elle-même. Beaucoup de personnes à travers les Écritures sont devenues célèbres pour avoir la foi après avoir cherché Dieu pour ce que nous appelons des bénédictions temporelles. Lorsque nous avons appris le processus de la foi pour recevoir la guérison, nous avons appris comment recevoir tout le reste que Dieu nous promet dans Sa Parole. L’Église pourrait gagner des millions pour le service de Dieu, et faire d’eux des combattants du « bon combat de la foi », en leur offrant la guérison de Christ achetée pour eux. Puissiez-vous, cher lecteur, en apprenant à être guéri de cette manière, avancer dans une vie de foi et d’utilité dans le royaume de Dieu.

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