Jésus-Christ guérit: Troisième partie

LA COMPASSION DU SEIGNEUR

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth.

Notre texte principal pour cet article est: « L’Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et plein de bonté. L’Éternel est bon envers tous, Et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres ». (Psaume 145:8-9)

Lorsque nous examinons la compassion du Seigneur, nous avons une révélation complète de sa volonté de guérir les malades. Au cours de son ministère terrestre, partout ou il rencontrait le détresse humaine il était « ému de compassion » et, sa compassion se traduisait par une action en faveur de celui ou ceux qui étaient concernés. Ici, ému de compassion pour la foule, il guérit les malades (Matthieu 14:14); là-bas, ému de compassion pour la foule qui l’avait suivi pendant trois jours, il multiplia le pain et le poisson pour leur donner à manger (Matthieu 15:32) et, ailleurs, ému de compassion, Jésus toucha les yeux des aveugles; et aussitôt ils recouvrèrent la vue (Matthieu 20:34). C’est ce même Jésus qui, après avoir dit : « Il vous est avantageux que je m’en aille », est maintenant assis à la droite de Dieu, « afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple » (Hébreux 2:17).

Dans les Écritures, compassion et miséricorde signifient la même chose. Le nom hébreu « rahamin » est traduit à la fois par « miséricorde » et « compassion ». Le verbe grec « eleeo » est traduit par « avoir pitié » et « avoir compassion » ; et de même, l’adjectif grec « eleemon » est défini par « miséricordieux ». Avoir de la compassion, c’est aimer tendrement, avoir pitié, montrer de la miséricorde, être plein d’ardent désir.

1. LE PLUS GRAND ATTRIBUT DE DIEU EST L’AMOUR

Notre texte d’introduction commence par « L’Éternel est miséricordieux et compatissant », ces sentiments concernant la nature de Dieu sont exprimés à maintes reprises dans les Écritures. Le plus grand attribut de Dieu est l’amour selon qu’il est écrit : « …aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et il connaît Dieu. Qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4 :7-8).

Les déclarations les plus remarquables dans les Écritures concernant notre Père céleste sont les déclarations concernant son amour, sa miséricorde ou compassion. Il n’y a aucune note qui puisse être émise concernant le caractère de Dieu qui inspirera autant la foi que celle-ci. Ce n’est pas ce que Dieu peut faire, mais ce que nous savons qu’il aspire à faire ou plutôt qu’il a déjà fait en Christ, qui inspire la foi. En montrant Sa compassion partout par la guérison de tous les malades, Jésus a dévoilé le cœur compatissant de Dieu au peuple. Il a dit : « Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres » (Jean 14 :10-11). Les multitudes sont venues à Lui pour obtenir de l’aide et tous, sans exception ont reçu de l’aide.

Éclairés par le Saint Esprit nous pouvons voir avec quelle perfidie Satan a travaillé pour cacher le fait glorieux de la compassion de Dieu au peuple. Un peu partout, nous entendons cette déclaration non biblique, illogique et usée selon laquelle, « l’ère des miracles est révolue ». Pendant des siècles, de nombreux chrétiens avaient presque oublié de considérer la miséricorde de Dieu. La théologie moderne magnifie la puissance de Dieu plus qu’elle ne magnifie Sa compassion. Nous parlons souvent de sa puissance sans jamais mentionner que la même infinie grandeur de cette puissance se manifeste envers nous qui croyons avec efficacité, par la vertu de sa force. La même puissance qu’il a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes… (Éphésiens 1:19-20). Ici, nous avons une expression de Sa volonté d’utiliser Son pouvoir pour nous venir en aide. Ce n’est pas la foi en la puissance de Dieu qui assure ses bénédictions, mais la foi en son amour et en sa miséricorde qui nous dispose à recevoir ce qu’il a en magasin pour nous.

2. L’AMOUR DE DIEU VOILÉ PAR UNE CERTAINE THÉOLOGIE

Lorsque nous disons que « L’Éternel est miséricordieux et compatissant », cela signifie qu’Il est disposé à montrer [donner] des faveurs. Ce fait glorieux, qui brille avec tant d’éclat à travers les Écritures, a été tellement éclipsé par la théologie moderne et les traditions que nous entendons partout, « le Seigneur est capable » plus que nous n’entendons « l’Éternel fait grâce ». Faut-il une foi énorme pour dire que le Seigneur est capable ? Le diable sait aussi que Dieu est capable, et il sait qu’il est miséricordieux ; mais il fait tout son possible pour empêcher les gens de connaître ce dernier fait. Satan veut que nous magnifiions la puissance du Seigneur, parce qu’il sait que cela n’est pas une base suffisante pour la foi. Cependant, la compassion de Dieu et sa disposition à nous venir en aide, sont de solides bases pour la foi.

Avant de prier pour la guérison des gens, il vaut mieux si cela est possible leur enseigner la Parole de Dieu jusqu’à ce qu’ils puissent dire : « L’Éternel est miséricordieux ». Au lépreux qui avait dit : « Seigneur si tu veux, tu peux me rendre pur » (Luc 5 :12), le Seigneur avait répondu : « Je le veux, sois pur ». Il a répondu a « Tu es capable mais je ne sais pas si tu veux » en montrant sa compassion et en rassurant le lépreux de Sa volonté de lui faire miséricorde.

Les preuves scripturaires de la volonté du Seigneur de guérir sont nombreuses. Mais même lorsque nous passons de « Il est capable » à « Il veut », cela ne suffit pas. Le verbe « vouloir » ici n’exprime pas pleinement la miséricorde de Dieu envers nous. Voyons quelques versets qui nous parlent de la miséricorde de Dieu :
« Quel Dieu est semblable à toi, Qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés Du reste de ton héritage? Il ne garde pas sa colère à toujours, Car il prend plaisir à la miséricorde » (Michée 7:18).

Nous avons son attitude autrement exprimée ici, « Et cependant l’Éternel les a livrés entre tes mains, parce que tu t’étais appuyé sur lui. Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui » (2 Chroniques 16:9).

Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés. (Éphésiens 2:4-5)

En effet, l’Éternel, votre Dieu, fait grâce et est rempli de compassion, et il ne se détournera pas de vous si vous revenez à lui. (2 Chroniques 30:9)

Cependant, l’Éternel n’attend que le moment de vous faire grâce, c’est pourquoi il se lèvera pour vous manifester sa compassion. En effet, l’Éternel est un Dieu d’équité. Heureux tous ceux qui comptent sur lui! (Ésaïe 30:18)

Toi, Éternel, tu ne me refuseras pas tes compassions; ta bonté et ta fidélité me garderont toujours. (Psaume 40:12)

Dans ta grande compassion, cependant, tu ne les as pas exterminés et tu ne les as pas abandonnés, car tu es un Dieu de grâce et de compassion. (Néhémie 9:31)

Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui dit: « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi? Est-ce que ce sera jusqu’à 7 fois? » Jésus lui dit: « Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois. » (Matthieu 18:21-22)

Ces textes montrent que non seulement notre Seigneur est désireux, mais qu’il est activement en train de rechercher les occasions de déverser ses bénédictions avec une grande profusion sur tous ceux qui lui permettent de le faire. « l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui » (2 Chroniques 16:9), ou en d’autres termes, Il est toujours à la recherche d’occasions pour satisfaire son cœur bienveillant, car « Il prend plaisir à la miséricorde ».

L’amour est le grand attribut de Dieu. Si vous voulez lui plaire, enlevez les obstacles à l’exercice de sa miséricorde. Il est infiniment bon. Il existe pour toujours dans un état d’entière consécration pour déverser des bénédictions sur ses créatures chaque fois qu’elles le lui permettent. Il faut le lui permettre. Tout le monde peut le faire. Supposons que le vaste océan Pacifique s’élève au-dessus de nous. Imaginez ensuite sa pression dans chaque crevasse pour trouver une issue par laquelle il pourrait déverser ses marées océaniques sur toute la terre. Vous avez une image de l’attitude bienveillante de Dieu envers nous.

3. UN SÉRIEUX DÉFI

Après avoir été d’abord bien éclairé, je vous mets au défi, de vous placer là où la miséricorde de Dieu peut vous atteindre sans qu’il ait à violer les principes glorieux de son gouvernement moral. Alors attendez et voyez si vous ne faites pas l’expérience de la démonstration la plus écrasante de son amour et de sa miséricorde. La bénédiction coulera jusqu’à ce que vous ayez atteint la limite de votre attente. Corneille s’est placé là où la miséricorde de Dieu pouvait l’atteindre en disant à Pierre : « Maintenant donc nous sommes tous devant Dieu, pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné de nous dire » (Actes 10 :33). Il a trouvé la bonté de Dieu si grande qu’il ne pouvait pas attendre que Pierre finisse son sermon. Dès que Pierre eut parlé suffisamment pour susciter une base pour leur foi, la bénédiction est descendue sur eux tous.

Non seulement Dieu est-il capable, mais Il est également disposé à faire par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen! »

Encore une fois, le texte en tête de ce sermon déclare en outre que le Seigneur est « plein de compassion, lent à la colère et d’une grande bonté ». Quand je pense à la façon dont le Seigneur inonde tellement nos cœurs de son tendre amour, jusqu’à ce que, dans l’intercession pour les autres, nos cœurs soient trop remplis de désirs ardents pour exprimer leurs sentiments – désirs qui « ne peuvent être exprimés », je suis émerveillé, et me demande quelle doit être Sa compassion. La compassion d’une mère pour son enfant souffrant la rend non seulement désireuse de soulager l’enfant, mais aussi de souffrir si elle ne le peut pas. Le mot grec sumpathes, (traduit compassion) signifie souffrir avec un autre. En conséquence Ésaïe dit : « Dans toutes leurs détresses ils n’ont pas été sans secours, Et l’ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours » (Ésaïe 63 :9)

N’est-il pas étrange que ce fait merveilleux de sa miséricorde envers les malades, si clairement vu et appliqué pendant les âges les plus sombres de l’Ancien Testament, soit ignoré et mis de côté dans cet âge, fondé sur de meilleures promesses ? Cet âge ou le Christ a rendu disponible de la manière la plus complète possible sa miséricorde envers chaque aspect des besoins humains.

4. LA BIENVEILLANCE DE DIEU ATTEINT TOUT LE MONDE

Notre texte, après avoir montré la grandeur de sa compassion, se termine par une conclusion logique : « L’Éternel est bon envers tous, Et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres » (Psaume 145 :9). La traduction Bible du Semeur dit : « L’Éternel est bon envers tous les hommes, plein de compassion pour toutes ses créatures. » En d’autres termes, Il est si bon que sa bonté et sa compassion ne peuvent-être limitées à quelques-uns ; elles sont pour toutes ses créatures. Dieu est incapable de satisfaire pleinement son cœur bienveillant en ne bénissant que quelques êtres saints. Il doit étendre Sa miséricorde aux méchants de la terre. C’est d’ailleurs comme cela que nous en venons à être sauvés. C’est à cause de cette miséricorde insondable qu’Il peut transférer tout pécheur du pouvoir des ténèbres et le faire passer dans le royaume de son Fils bien-aimé. De sorte qu’étant unis à Jésus, nous sommes délivrés, car nous avons reçu le pardon des péchés (Colossiens 1:13-14). Comment pourrait-il refuser la bénédiction commune de la guérison à l’un de ses propres enfants obéissants ?

Il est écrit que les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui nous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations. Ils cherchaient à découvrir à quelle époque et à quels événements se rapportaient les indications données par l’Esprit de Christ. L’Esprit était en eux et annonçait à l’avance les souffrances du Messie et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour cette génération, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que nous sont annoncées maintenant par l’Évangile par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges eux-mêmes ne se lassent pas de le découvrir (1 Pierre 1 :10-12).

5. EXEMPLES DE LA COMPASSION DU SEIGNEUR

Quelques passages des Évangiles, montrant la compassion du Seigneur:
« Et un lépreux vient à lui, le suppliant et se jetant à genoux devant lui, et lui disant: Si tu veux, tu peux me rendre net. Et Jésus, ému de compassion, étendant la main, le toucha, et lui dit: Je veux, sois net. Et comme il parlait, aussitôt la lèpre se retira de lui; et il fut net » (Marc 1:40-42).
Ici, c’est la compassion qui a poussé le Christ à guérir ce lépreux.

« …Jésus partit de là dans une barque, pour se retirer à l’écart dans un lieu désert; et la foule, l’ayant su, sortit des villes et le suivit à pied. Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades » (Matthieu 14:13-14). Ici, comme ailleurs, il était plein de miséricorde envers tous ceux qui avaient besoin de guérison. C’est sa compassion qui l’a ému à guérir les malades.

« Lorsqu’ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Et voici, deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait, et crièrent: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! La foule les reprenait, pour les faire taire; mais ils crièrent plus fort: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David! Jésus s’arrêta, les appela, et dit: Que voulez-vous que je vous fasse? Ils lui dirent: Seigneur, que nos yeux s’ouvrent. Ému de compassion, Jésus toucha leurs yeux; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent » (Matthieu 20:29-34).
Ces aveugles ont demandé la grâce d’avoir les yeux ouverts. Jésus leur a accordé la miséricorde de la guérison, prouvant que la guérison est une miséricorde aussi bien que le pardon. Les malades, à cette époque, cherchant la guérison, demandaient miséricorde. De nos jours, la plupart des gens pensent que la miséricorde s’applique uniquement au pécheur, ne sachant pas que sa miséricorde s’étend également aux malades.

6. DIEU EST LE PÈRE DES MISÉRICORDES

Paul, qui appelle Dieu « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation » (1 Corinthiens 1 :3), le prouve en guérissant tous les malades de l’île de Melita (Malte), ainsi qu’il est écrit : « Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit. Là-dessus, vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris » (Actes 28 :8-9).

Le Seigneur Jésus a dit: « Heureux les miséricordieux [compatissants]: car ils obtiendront miséricorde » (Matthieu 5:7). L’Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis; et l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé (Job 42 :10). Selon l’une des béatitudes, nous voyons que Job a obtenu miséricorde en la montrant pour ses amis. Se référant à et expliquant la guérison de Job, Jacques dit : « …nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5 :11). Il donne l’instruction suivante à l’Église : « Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacques 5 :14-15). Le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. En d’autres termes, il se tient prêt à accorder à tout malade dans l’Église aujourd’hui sa guérison, tout comme il l’a fait pour Job, à condition que ce malade parle de l’Éternel avec droiture comme l’a fait Job.

Par son œuvre à la croix, Jésus a pourvu à tout ce dont nous avons besoin et il dit encore aujourd’hui à quiconque l’appelle sur le bord du chemin, comme il l’a fait aux deux aveugles : « Que voulez-vous que je vous fasse ?

Jésus a eu pitié de l’homme possédé de Gadara. Cet homme, possédé par une légion de démons, se coupait avec des pierres et il rompait les chaînes et brisait les fers, et personne n’avait la force de le dompter. Après sa guérison, lorsqu’il était vêtu et dans son bon sens, il était si heureux qu’il a supplié le Seigneur de l’autoriser à rester avec lui. Jésus ne le lui permit pas, mais il lui dit: Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a fait, et comment il a eu pitié de toi. Il s’en alla, et se mit à publier dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui. Et tous furent dans l’étonnement (Marc 5:19-20).

7. LE RÉSULTAT DU TÉMOIGNAGE D’UN HOMME

Lisons Matthieu 15:30-31, et voyons les résultats du témoignage que cet homme et d’autres ont donné pour annoncer la compassion du Seigneur : « Alors s’approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d’autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit; en sorte que la foule était dans l’admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d’Israël ».

Ce n’était pas leur maladie, comme certains l’enseignent aujourd’hui, mais leur guérison qui a amené ces « grandes multitudes » à « glorifier le Dieu d’Israël ». Oh, combien de gloire reviendrait à Dieu, ainsi que de bénédictions pour le monde, si chaque prédicateur aujourd’hui présentait clairement les promesses bibliques pour la guérison des malades. Quelle bénédiction il y aurait si, dès que chacun était guéri, il publiait la compassion du Seigneur dans toute sa « décapole ». En peu de temps, des milliers et des milliers de personnes partout dans le monde qui sont maintenant malades obtiendraient la foi en Christ pour la guérison. On dira alors de nouveau des multitudes qu’elles « glorifient le Dieu d’Israël ». Le critique et le moderniste deviendraient bientôt impopulaires, et les faux cultes de guérison n’éloigneraient pas de l’Église les multitudes qui sont maintenant désabusées.

Il est dit ci-dessus que de l’homme de Gadara qu’il « publia » la compassion du Seigneur. Beaucoup aujourd’hui s’opposent à la publication de la Bonne Nouvelle selon laquelle, le Seigneur guérit et, écrivent des articles contre ceux qui publient les témoignages de ceux qui sont miraculeusement guéris. Que se passe-t-il? Y a-t-il quelque chose de mal à obéir au commandement du Seigneur de « faire connaître ses actions parmi le peuple » ? Puisque Jésus est mort pour ouvrir la voie à sa miséricorde pour atteindre tous les besoins de l’homme, nous devons sûrement être disposés à ce que le plus grand nombre le sache. On pourrait penser, à lire certains des livres et articles qui sont écrits, que c’est un crime de faire connaître aux gens la compassion du Seigneur.

Vous remarquerez que dans les Écritures citées, à la suite de miracles de guérison, la renommée de Jésus s’est répandue, et ils sont venus à lui de toutes parts. Ils le suivirent à pied hors des villes, et de grandes multitudes vinrent à lui. Des multitudes ! Des multitudes, partout !

Aujourd’hui encore, quand on obéit au commandement du Seigneur de « faire connaître ses actions parmi le peuple » et que sa compassion est « publiée », les choses commencent à se produire. Dès qu’on sait dans une ville que « ce même Jésus » est en train de guérir les malades, les gens viennent « de toutes parts ». Il poursuit son témoignage en disant, la manifestation de la compassion du Seigneur par la guérison des malades brise les barrières et fait venir les gens de tous les côtés. Quand les gens apprennent que Jésus guérit, ils viennent de parmi les méthodistes, des baptistes, des catholiques, des spiritistes, de parmi les juifs, des pauvres, des riches, etc. Des multitudes entendent l’Évangile et donnent leur vie à Dieu. Beaucoup de ces gens n’assisteraient même pas aux réunions chrétiennes s’il n’y avait pas de miracles de guérison à attendre par la compassion de Dieu.

8. LES EFFETS DE LA GUÉRISON AUJOURD’HUI

Si Christ et ses apôtres n’ont pu attirer les foules sans miracles, attend-il plus de nous ? Le frère FF Bosworth indique que son équipe et lui-même avaient prêché pendant treize ans avant que le Seigneur ne les amène à prêcher cette partie de l’Évangile d’une manière plus audacieuse et publique. Au lieu que le « ministère de la guérison » devienne un frein de la question plus importante du salut pour l’âme, ils ont vu plus de conversions heureuses en une seule semaine qu’ils n’en avaient jamais vues en une année entière de travail d’évangélisation auparavant. Dès qu’ils commençaient leurs réunions, des centaines de personnes se pressaient chaque nuit pour donner leur cœur et leur vie à Dieu. Des villes entières commençaient à parler de Jésus. D’autres évangélistes qui ont visité ces réunions et s’en sont inspirés, prouvent maintenant que cela est vrai dans leurs propres réunions.

Dans une de ces campagnes de réveil, qui a eu lieu à Ottawa, au Canada, pendant les sept semaines de la réunion, six mille personnes sont venus pour la guérison et environ douze mille pour le salut. Il n’y en airait probablement pas plus de mille pour le salut s’il n’y avait pas eu les miracles de guérison, manifestation de la compassion du Seigneur. La ville et le pays ont été agités comme jamais auparavant dans leur histoire. Les plus grandes foules jamais rassemblées sous un même toit pour des réunions religieuses dans cette capitale du Canada ont rempli l’auditorium nouvellement construit. C’est le plus grand bâtiment de la ville. L’assistance a couru jusqu’à dix mille en un seul service. Avant de quitter la ville, ils ont reçu plusieurs centaines de témoignages écrits de personnes qui ont été guéris de presque toutes sortes de maladies et de diverses afflictions. Ils ont raconté ce que Dieu avait fait pour eux. A Dieu soit toute la gloire !

9. UNE RÉCOLTE TOUJOURS CROISSANTE

Examinons maintenant un autre passage concernant la compassion du Seigneur: « Et Jésus allait par toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, et prêchant l’évangile du royaume, et guérissant toute infirmité et toute infirmité parmi le peuple. Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger » (Matthieu 9:35-36). Alors il dit à ses disciples: « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9:38). Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité (Matthieu 10:1).

Ici, la compassion de Jésus envers les malades est maintenant si manifeste que la « moisson » est devenue trop grande pour le MOISSONNEUR UNIQUE. Son cœur compatissant est plein de nostalgie devant le nombre croissant de personnes qui ne pouvaient pas le joindre à cause de leur nombre. « Quand il a vu les multitudes, il a été ému de compassion pour eux ». C’est comme s’il n’était capable de s’occuper personnellement que d’une partie d’entre eux, et sa compassion pour le reste de la multitude, le pousse maintenant à proposer d’autres ouvriers pour guérir et prêcher. Sa moisson n’est pas seulement de la même nature de nos jours, mais elle est aussi beaucoup plus grande que lorsqu’Il était ici. Sa compassion est toujours la même. Il veut que le même genre de moissonneurs récolte aujourd’hui la même moisson en prêchant et en guérissant dans « toutes les villes et tous les villages. » Sa compassion, manifestée d’abord par douze nouveaux ouvriers, nécessita bientôt la poussée de soixante-dix autres habilités à prêcher la Bonne Nouvelle, chasser les démons et à guérir tous ceux qui étaient malades (Luc 10 :1). Or, nous savons que les soixante-dix « revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. » Les ouvriers de ce genre sont toujours peu nombreux aujourd’hui. « La moisson » est vraiment abondante au-delà de ce qu’Il [le Seigneur] avait commencé « à faire et à enseigner » et c’est exactement ce qu’il veut faire et enseigner partout aujourd’hui. Au lieu de mettre fin à quelque chose, selon l’idée moderne et les traditions des hommes, le Seigneur avait commencé quelque chose, qu’il a expressément demandé à ses disciples de poursuivre et d’augmenter – avec son propre concours. Avant de s’en aller au Ciel, Il leur dit : « …Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie… » (Jean 20-21). Que les envoie-t-il faire ? Ce que le Père l’avait envoyé faire, à savoir : par l’onction et la Force du Saint Esprit, aller de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable (Actes 10 :38). Ceci est confirmé par cette autre déclaration : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28 :19-20). Il leur commanda de faire « tout ce qu’il a prescrit » et d’enseigner à tous ceux qui deviendraient disciples d’observer « tout ce qu’il a prescrit » – pas une partie seulement, mais TOUT. Et c’est ce que fit, par exemple, Paul, qui déclara être « pur du sang de… tous, car dit-il, « je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher » (Actes 20:27).

Le Seigneur leur promit, par ailleurs, de travailler lui-même avec eux : « … je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde… » ; « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. » (Jean 14 :18). Et c’est exactement ce qu’il fit avec eux et ce qu’il fait encore aujourd’hui avec ceux qui obéissent : « Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon… » (Actes 5 :12) ; « …Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. » (Hébreux 2 :4). Ce n’est pas cela l’Évangile prêché dans ce siècle, mais c’est celui que Jésus a proclamé et dont Il a dit: « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Matthieu 14 :24).

10. UNE ÉTRANGE INVERSION DE LA PROMESSE DU CHRIST

Dans Jean 14 : 12-13, Jésus a enseigné et promis avec insistance que la même miséricorde et la même compassion pourraient atteindre les gens par nos prières pendant qu’Il est notre Souverain Sacrificateur au Ciel. En fait, Son départ devait ouvrir la voie pour que Sa compassion se manifeste à une bien plus grande échelle. Ésaïe a prophétisé à son sujet : « Voici, mon serviteur prospérera; Il montera, il s’élèvera, il s’élèvera bien haut… il sera pour beaucoup de peuples un sujet de joie…» (Ésaïe 52:13-15). Jésus a dit: « il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jean 16:7). Cela ne pourrait pas être vrai si son départ retirait ou même modifiait la manifestation de sa compassion en ce qui concerne la guérison des malades, par exemple. N’est-il pas étrange que de nombreux traditions humaines aujourd’hui renversent exactement la promesse de Christ, que les mêmes œuvres et de plus grandes seront accomplies, en enseignant que l’âge des miracles est révolu ? D’autres font de même en enseignant que Dieu veut que certains de ses enfants pieux restent malades pour sa gloire, ainsi que de nombreuses autres idées non bibliques de ce genre.

Tout homme qui enseigne que la guérison n’est pas pour tous ceux qui en ont besoin aujourd’hui comme c’était le cas dans le passé enseigne virtuellement que la passion du Christ envers les malades a été au moins modifiée depuis son exaltation. Pire encore, d’autres enseignent que sa compassion pour la guérison des malades a été entièrement retirée. Pour moi, c’est un mystère comment un ministre de Dieu peut prendre une position qui voile et interfère avec la manifestation d’un si grand attribut de Dieu: sa compassion. La compassion de Dieu est son amour en action. Lorsque Paul a lancé l’appel le plus fort possible à la consécration, il a dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu… » (Romains 12). C’est la manifestation de Son plus grand attribut.

11. NOTRE GRAND PRÊTRE

Jésus a dit : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera » (Jean 16 :13-14). L’Esprit pourrait-il glorifier Christ auprès des malades en leur disant que l’ère des miracles est révolu ? Il a promis de faire « ces œuvres… et de plus grandes œuvres » pendant cet âge – une année de grâce du Seigneur, publiée par le Christ. Est-ce que cela glorifierait Jésus si depuis son exaltation, il se retirait ou modifiait son ministère auprès des malades ? L’Esprit est-il venu magnifier Christ en modifiant son ministère auprès de ses frères malades et souffrants ? Le Christ est-il leur Souverain Sacrificateur ? Serait-ce directement contraire à la glorification du Dieu d’Israël dans la Décapole, occasionnée par la guérison des multitudes ? Devons-nous abandonner notre prière de foi pour notre guérison ? Si tel est le cas, alors la pratique courante de prier pour que les malades aient le courage et la patience de supporter leur affliction est juste. Quelque chose ne va pas!

C’est depuis que Jésus est devenu notre Souverain Sacrificateur qu’Il a parlé sept fois du Ciel, disant : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. » Les hommes disent beaucoup aujourd’hui ce que l’Esprit n’a jamais dit et qui est le contraire de ce qu’Il dit. Voici quelques-unes des choses que l’Esprit dit dans le but de glorifier Christ.

« C’est pourquoi, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux [compassionnel] et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple… » (Hébreux 2:17). Nous avons déjà montré que les deux mots miséricordieux et compatissant sont donnés comme le sens de l’adjectif grec eleemon traduit par « miséricordieux » dans ce passage. Ce verset ne fait aucune référence à la compassion de Christ telle qu’elle s’est manifestée durant Son ministère terrestre. Cela se réfère uniquement à Son ministère du Ciel, et au fait que Son incarnation avait eu lieu afin qu’Il puisse montrer de la compassion en tant que notre Souverain Sacrificateur après Son retour au Ciel. « …Tout ce que Jésus a commencé de faire et d’enseigner dès le commencement jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis… » (Actes 1 :1-2), c’est ce que, à cause de sa compassion immuable, il a promis de continuer et d’amplifier après son départ au Ciel.

L’Esprit glorifie davantage le Christ en disant qu’il est maintenant « touché » [du grec, sumpatheo, traduit « eu de la compassion » dans Hébreux 10:34] du sentiment de nos infirmités. « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4:14-16). « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères… (Hébreux 13:8-9). Adorons-le, car sa compassion aujourd’hui, alors qu’il regarde toutes nos infirmités, est la même que lorsqu’il a marché sur terre dans un corps d’homme. Il est toujours « ému de compassion » pour tous ceux qui viennent à lui chargés de maladie ou sous l’emprise d’esprit impur et, Il aspire à nous secourir dans nos besoins.

Nous reconnaissons que beaucoup de ceux qui ne croient pas en la guérison divine coopèrent avec l’Esprit dans ces sentiments glorieux comme se rapportant à l’œuvre plus importante du salut des âmes. Certains disent que l’ère des miracles est révolue. Tout en accomplissant son office de glorifier le Christ exalté, l’Esprit exprime les sentiments profonds d’Hébreux 10:34 : l’exercice de la compassion pour les prisonniers… Comme ce serait merveilleux si tous les prédicateurs et tous les chrétiens coopéraient avec l’Esprit en proclamant aussi ces sentiments glorieux à ceux qui souffrent physiquement et a ceux qui sont possédés par des esprits impurs. Au lieu d’être des pharisiens et des scribes qui passent de l’autre côté, l’Église, dans Jacques 5, est commandée d’être comme le « bon Samaritain ». L’Église doit répondre avec compassion aux besoins physiques des malades et des affligés en pansant leurs blessures, versant le baume guérisseur du vin et de l’huile (la Parole de Dieu et l’Esprit de Dieu). « Il envoya sa parole, les guérit » par la puissance de l’Esprit. Jésus a prononcé une malédiction sur les scribes et les pharisiens pour avoir omis les questions les plus importantes de la miséricorde et de la foi.

Dans le cinquième chapitre des Actes, nous avons une autre preuve merveilleuse que la compassion de Christ envers les malades est maintenant la même. Nous lisons à propos des multitudes amenées dans les rues de Jérusalem dans les jours après qu’Il fut monté vers le Père, qu’ « ils furent tous guéris ». C’est encore ici, en tant que notre Souverain Sacrificateur au Ciel, que Jésus a fait exactement ce qu’Il a fait avant de partir du Ciel. Il a été « ému de compassion et a guéri tous ceux qui avaient besoin de guérison ».

Même dans le dernier chapitre des Actes, nous trouvons Sa compassion manifestée du Ciel par la guérison de tous sur l’île de Melita. Parce qu’Il est notre Souverain Sacrificateur éternellement, Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur (Hébreux 7:25).

Encore une fois, sa compassion pour les malades, depuis qu’il a été glorifié, l’a poussé à « établir » dans l’Église des dons spirituels. Les dons de foi, de miracles et de guérison pour la guérison des malades sont donnés à travers les siècles alors qu’Il est notre Souverain Sacrificateur. Le révérend W.C. Stevens dit à propos de ces jours après l’exaltation du Christ : « Nous trouvons, bien sûr et par nécessité, des ‘dons de guérison’, prenant exactement le même rang et la même importance qu’ils avaient dans le ministère personnel de notre Seigneur sur terre ».

12. TOUS PEUVENT PRIER POUR LES MALADES

C’est sa compassion actuelle pour les malades qui a amené Jésus, en tant que notre souverain sacrificateur et chef de l’Église, à ordonner aux anciens et même aux laïcs de prier la prière de la foi pour la guérison de « tous ceux qui sont malades » pendant l’âge de l’Église (James 5:14; Marc 16:17-18). Le révérend W C. Stevens sur ce point remarque, « Tous les prédicateurs, enseignants, écrivains etc. qui qui en position de porter la Parole de Vie aux gens, devraient fidèlement observer ce que dit Jacques: « Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur direction » (Jacques 5:14). Si le malade ne sait pas qu’il peut en appeler aux anciens de l’Église et leur demander de prier pour sa guérison, il appartient a ces derniers de le lui dire et d’obéir a l’instruction du Saint-Esprit. aussi continuellement devant les gens que la maladie elle-même constamment les confronte ». Ceci est confirmer par cet autre encouragement de Jacques sur la nécessite de venir effectivement en aide a ceux qui sont dans le besoin: « Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? » (Jacques 2:15-16).

Même pendant son ministère terrestre, notre adorable Seigneur ferait n’importe quel sacrifice et subirait même la malédiction des cyniques, afin d’ouvrir la voie à sa compassion pour atteindre l’homme le plus indigne à leurs yeux. La sueur sanglante de Gethsémané et les horribles tortures du Calvaire n’étaient que les manifestations de son infinie compassion. Il est allé au Calvaire avec « Son visage dur comme du silex. » Il avait été livré par le baiser de Judas entre les mains de ceux qui l’ont crucifié. Le Seigneur dit qu’il aurait pu prier pour avoir instantanément plus de douze légions d’anges pour lui permettre d’échapper à l’agonie de la croix. Il a choisi le chemin de la croix avec tout ce que cela comportait d’angoisse, d’humiliation et de souffrance. En effet, s’il avait refusé la croix, il n’y aurait eu pour nous qu’un siège de jugement au lieu de siège de miséricorde. L’homme déchu avec tous ses besoins de corps, d’âme et d’esprit n’aurait plus eu aucun espoir. Dans Son travail de substitution pour nous, Il a anticipé tous les besoins possibles de la race d’Adam et a ouvert la voie à la miséricorde pour atteindre chaque phase des besoins humains. Il était alors, et est toujours, ému de compassion envers tous ceux qui ont besoin de son aide.

Les sept bénédictions de son alliance, sa « présence en toute circonstances »; sa promesse de « pourvoir a tous nos besoins »; la don de sa « paix »; l’assurance de notre « victoire » face à l’adversaire; sa promesse de nous conduire dans des verts pâturages comme le « bon berger », notre justification à cause de sa « justice » et « son œuvre de guérison » pour quiconque est malade, sont assurées à cause de la ‘tragédie’ de sa croix. Ils nous sont révélés par ses noms rédempteurs. Ses alliances, y compris l’alliance de guérison, sont le fruit de sa miséricorde et « [Il] garde alliance et miséricorde avec ceux qui l’aiment… jusqu’à mille générations » (Deutéronome 7:9).

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