Jésus-Christ guérit: Deuxième partie

JÉSUS NOUS A-T-IL GUÉRI DE NOS MALADIES QUAND IL A FAIT L’EXPIATION DE NOS PÉCHÉS ?

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth.

Avant de réponde à la question que nous posons, j’attire votre attention sur quelques faits enseignés dans les Écritures et, qui portent sur ce sujet.

Les Écritures déclarent, « C‘est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché… » (Romains 5:12). Ici, il est clairement dit que la mort est entrée dans le monde par le péché d’Adam. Par conséquent, il est clair que la maladie, qui est très souvent à l’origine de la mort, est entrée dans le monde par le même péché. Puisque la maladie est entrée par le péché, son vrai remède doit être trouvé dans le salut qu’offre Christ, qui est justement le moyen par lequel Dieu fait l’expiation du péché pour l’humanité. Dans l’Évangile, le Seigneur Jésus parlant de son ministère, donc du contenu du salut qu’il est venu offrir a dit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés… » (Luc 4:18). Nous voyons bien que ‘guérir ceux qui ont le cœur brisé et proclamer aux captifs la délivrance’ sont parties intégrantes de l’œuvre de salut du Seigneur Jésus. Ceci est confirmé par le fait que partout ailleurs, lorsque l’on rend compte des activités de Jésus lorsqu’il parcourait la Judée, il est dit qu’il « enseignait dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. » (Matthieu 4:28 ; Matthieu 9:35). Ailleurs, nous pouvons lire que « …Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui » (Actes 10:38). La guérison de ceux qui sont malades est à n’en pas douter une des composantes du salut que nous a apporté Jésus Christ. 

 Par ailleurs, il est aussi dit que la maladie est une oppression qui vient du diable (Actes 10:38). Alors quand la nature échoue à combattre efficacement la maladie, le malade peut compter sur la puissance du Fils de Dieu pour ôter la maladie, car cela fait partie des bénéfices de la passion de notre Seigneur. Cependant, celui qui recherche la guérison de son corps doit confesser ses péchés et s’en détourner. James dit: « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris… » (Jacques 5:15), ce qui sous-entend qu’autrement vous pourriez ne pas être guéris. De même, avant de guérir le paralytique qu’on avait descendu par une ouverture du toit devant Jésus, voyant leur foi, le Seigneur dit: « Homme, tes péchés te sont pardonnés. » Il pardonna d’abord ses péchés avant de le guérir de sa maladie.

Puisque la maladie fait partie de la malédiction due au péché, son vrai remède doit être la croix. Qui peut enlever la malédiction si ce n’est Dieu, et comment Dieu a-t-il obtenu notre liberté ? En substituant son fils Jésus à nous. En effet, celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu (2 Corinthiens 5:21 ; 1 Pierre 2:22). La Bible enseigne, comme le dit un auteur, que la maladie est la punition physique de l’iniquité. Puisque Christ a porté dans son corps toutes les responsabilités physiques héritées à cause du péché et qu’il nous a rendu libres, nos corps sont donc aussi, de droit, libres de toute maladie. Après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de notre salut, si nous croyons en lui, nous serons scellés du Saint-Esprit, lequel est un gage de notre héritage, pour notre rédemption, à la louange de la gloire de Dieu (Éphésiens 1:13-14). Par la rédemption, la rémission des péchés, nous sommes délivrés de la puissance des ténèbres et nous sommes transportés dans le royaume du Fils de Dieu, un royaume dans lequel il n’y a ni maladie, ni infirmité.

Maintenant, revenons à la question : Jésus nous a-t-il guéris de nos maladies quand Il a expié nos péchés ? Si, comme certains l’enseignent, la guérison n’est pas dans l’Expiation, pourquoi des images de l’Expiation ont-ils été données en relation avec la guérison corporelle tout au long de l’Ancien Testament ? Par exemple, dans le douzième chapitre de l’Exode, pourquoi les Israélites devaient-ils manger la chair de l’agneau pascal pour la force physique, si ce n’est pour que nous aussi, nous puissions recevoir la vie physique, ou la force en communiant avec Christ, notre Pâque, sacrifiée pour nous (1 Corinthiens 5:7) ? Sept cent soixante-cinq ans après l’institution de la Pâque, nous lisons dans 2 Chroniques 30:20 que « l’Éternel exauça Ézéchias, et guérit le peuple » quand ils célébraient la Pâque.

Aux Corinthiens, Paul, parlant de la manière indigne dont certains mangeaient le corps de Christ et buvaient la coupe de son sang, leur dit : « …celui qui [en] mange et qui [en] boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne distinguant point le corps du Seigneur. Et c’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et que plusieurs dorment. » (1 Corinthiens 11:29-30). Car celui qui [en] mange et qui [en] boit indignement, mange et boit sa condamnation au lieu de son salut. Il y a, à n’en pas douter un lien entre la bonne santé, la guérison, et le fait de manger le corps de Christ et boire son sang avec discernement. Le repas du Seigneur est plus qu’une simple ordonnance. En le faisant, nous communions avec Christ dans l’offrande de son corps et de son sang à la croix et nous recevons les bienfaits qui en résultent. En Christ, il y a à la fois la vie corporelle et la vie spirituelle. Il n’y a sûrement pas de meilleur moment pour nous prévaloir du privilège d’avoir pour l’amour de Jésus, « la vie de Jésus manifestée en notre chair mortelle » (2 Corinthiens 4:11).

1. LA GUÉRISON DANS LES IMAGES DU SACRIFICE DE JÉSUS DANS L’ANCIEN TESTAMENT

Encore une fois, dans Lévitique 14:18, nous lisons que le prêtre fait l’expiation pour la purification du lépreux. Si la guérison du chrétien n’est pas dans l’expiation du Christ, pourquoi une expiation était-elle nécessaire pour la guérison du lépreux dans l’Ancien Testament? Les chapitres quatorze et quinze du Lévitique, nous montrent que c’est invariablement par l’expiation que la maladie était guérie. Pas besoin d’aller plus loin. Ceci est une réponse complète à la question dont nous discutons. Toutes ces expiations pointent au Calvaire et en sont les images.

Jésus nous dit, dans Luc 4:19, qu’il a été oint « pour publier une année de grâce du Seigneur », dont l’image dans l’Ancien Testament est l’année du jubilé. Cela nous montre que l’année du jubilé dans l’Ancien Testament est vraisemblablement une image ou une préfiguration des bénédictions devenues disponibles aux croyants par l’Évangile de Christ. Ici, « l’année de grâce du Seigneur » se réfère à l’ère de l’Évangile dans laquelle nous vivons.

Dans Lévitique 25:9, nous voyons que l’année du jubilé, le Jour des Expiations devait être annoncée d’une manière particulière : par le son de la trompette. Ce jour-là, un taureau était sacrifié pour le pardon des péchés, et le propitiatoire était aspergé de sang de la victime. Aucune miséricorde n’était offerte sans que le sang de l’Expiation n’ait été aspergé sur le propitiatoire. Sans cela il y aurait eu un jugement et non le pardon. Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon (Hébreux 9:22). De la même façon, nous avons appris qu’aucune miséricorde, aucune bénédiction de l’Évangile ne nous est offerte en dehors de l’expiation du Christ.

Puisque dans l’Ancien Testament, les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées par des sacrifices, il était donc nécessaire que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là. Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu (Hébreux 9:23-24).

2. CHRIST A RACHETÉ TOUT CE QUI AVAIT ÉTÉ PERDU À CAUSE DU PÉCHÉ

Quand Adam et Eve ont péché, nous avons été vendu au royaume des ténèbres. Par l’Expiation obtenue pour nous à Golgotha, Jésus a restauré tout ce que nous avions perdu. Dans l’Ancien Testament, c’est aussi le Jour des Expiations que Dieu a dit : « Dans cette année de jubilé, chacun de vous retournera dans sa propriété » (Lévitique 25:13). L’ordre des choses dans l’année du jubilé est, d’abord l’Expiation, puis le son de la trompette du jubilé, avec la bonne nouvelle « vous retournerez chacun en sa propriété [ou possession] ». L’ordre est le même aujourd’hui; d’abord, le Calvaire, puis la trompette de l’Évangile qui dit que par son sacrifice, Jésus, l’Agneau de Dieu sans défaut, « a effacé nos péchés » et « s’est chargé de nos maladies », Il « est devenue malédiction à notre place » ; ensuite, il faut que cette bonne nouvelle soit annoncée « à toute créature ». Le son de la trompette est disponible pour quiconque est attentif à ses paroles, quiconque prête l’oreille à ses discours, les gardent devant les yeux; dans le fond du cœur (Proverbes 4:20-21). Cela est le chemin par lequel nous pouvons retourner « chacun à sa possession » perdue car, il est notamment écrit que ses paroles sont « la vie pour ceux qui les trouvent, la santé pour tout leur corps » (Proverbes 4:22).

Les sept noms rédempteurs de Dieu, dont l’un est Jéhovah-Rapha, « Je suis l’Éternel qui te guérit », nous montrent à quels biens perdus « chacun » peut retourner pendant cette dispensation, cette année de la grâce. Les deux biens essentiels à restaurer à l’ère de l’Évangile sont la santé de l’âme et la santé du corps. Le pardon et la guérison étaient offerts universellement partout où le Christ prêchait « l’année de grâce du Seigneur ». L’homme « intérieur » et l’homme « extérieur » pouvait alors être restauré et rendu prêt pour le service de Dieu. Tous étaient « complètement préparés à toute bonne œuvre », afin qu’ils puissent achever leur course selon le plan de Dieu.

Dans l’Ancien Testament, la victime devait mourir et son sang versé pour que le sacrifice soit efficace. La Bible dit : « sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission des péchés ». Une joie indicible et pleine de gloire (1 Pierre 1:8) ne peut être connue que par ceux qui ont été sauvés par le sang de Christ versé pour eux. C’est difficile de comprendre comment certains disent que la guérison est accordée sans référence à la mort du Christ. Le salut de n’importe quelle partie de l’homme sans sacrifice est inconnu dans l’Écriture. N’est pas par le prix de notre foi en son sacrifice achevé que nous obtenons le salut de votre âme? Il est écrit que les prophètes qui ont parlé de la grâce qui nous était réservée ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations. Ils cherchaient à découvrir l’époque et les circonstances indiquées par l’Esprit de Christ qui était en eux lorsqu’il attestait d’avance les souffrances du Messie et la gloire dont elles seraient suivies (1 Pierre 1:9-11).

Si la guérison corporelle est offerte et doit être prêchée indépendamment du Calvaire, pourquoi est-ce qu’aucune bénédiction de l’année du jubilé ne devait être annoncée par le son de la trompette jusqu’au Jour des Expiations ? Paul nous dit que c’est « en Lui » [Jésus] que toutes les promesses de Dieu sont oui et amen. C’est une autre façon de dire que toutes les promesses de Dieu, y compris sa promesse de guérir, doivent leur existence et leur pouvoir exclusivement à l’œuvre rédemptrice de Christ.

3. LA GUÉRISON EST-ELLE POUR AUJOURD’HUI ?

Certains relèguent la guérison corporelle au Millénium et d’autres encore la relègue au passé, mais Jésus dit « Aujourd’hui [pas le Jour millénium] cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » (Luc 4:21) C’est dans l’Église et non dans le millénium que Dieu a placé [établi] « … des apôtres, des prophètes, des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues » (1 Corinthiens 12:28). Aucun membre de l’Église n’aura besoin de guérison pendant le millénium, car ils recevront des corps glorifiés avant le millénium. Ils seront enlevés pour rencontrer le Seigneur dans les airs, et que « ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité » (1 Corinthiens 15:54). Que font ceux qui relèguent la guérison au passé et ceux qui la relèguent au millénium, des apôtres, des prophètes, des docteurs, etc., que Dieu a établi dans l’Église, avec les « dons de guérir »? Dire que la guérison n’est que pour le millénium est synonyme de dire que nous sommes maintenant dans le millénium, parce que Dieu guérit plusieurs milliers de personnes pendant ce temps de l’Église.

La promesse universelle de Dieu est de déverser Son Esprit sur toute chair pendant « l’Année de grâce du Seigneur » que le Seigneur a publié, qui est la dispensation du Saint-Esprit ainsi que le confirme l’apôtre Pierre : « Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes… » (Actes 2:17). L’Esprit de Dieu vient en tant qu’exécutif de Christ, pour exécuter pour nous toutes les bénédictions de la rédemption. Il nous apporte « les arrhes de l’esprit » ou « les prémices » de notre héritage spirituel et aussi physique, en attendant que le dernier ennemi, qui est la mort, soit définitivement détruit (1 Corinthiens 15:26) ; car Jésus règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. C’est alors qu’il nous fera entrer dans notre plein héritage. Or Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui et éternellement et c’est lui qui a dit : « …En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père » (Jean 14:12). Le Seigneur parle de quiconque croit en Lui, or l’Église est fait de croyants, imitateurs de Christ, Jésus.

4. LA FOI VIENT DE CE QUE L’ON ENTEND

La raison pour laquelle de nombreux malades de nos jours ne sont pas retournés à leurs possessions physiques est qu’ils n’ont pas entendu le son de la trompette concernant la guérison. « La foi vient de ce qu’on entend de la parole de Christ », et ils n’ont pas entendu parce que la trompette de nombreux prédicateurs a été « mis hors d’usage » en ce qui concerne ce qu’est la volonté de Dieu en matière de guérison physique. Il est évident que la trompette de l’Évangile qui sonne de nos jours ne déclarent pas « tout le conseil de Dieu », sans en rien cacher, que Paul et les autres ont prêchés (Actes 20:27).

Comme dans Lévitique, les images montrent que la guérison se faisait invariablement par l’Expiation. Ceci est aussi définitif dans ce que dit Matthieu : « …on lui présenta plusieurs démoniaques, desquels il chassa par sa parole les esprits [malins], et guérit tous ceux qui se portaient mal. Afin que fût accompli ce dont il avait été parlé par Ésaïe le Prophète, en disant : il a pris nos langueurs, et a porté nos maladies (Matthieu 8:16-17). L’Évangile déclare que Christ a guéri toutes les maladies sur la base de l’Expiation. L’Expiation s’applique à tous. C’est ainsi « qu’Il [Jésus] a guéri tous ceux qui étaient malades sans exception, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète, disant: « Lui-même a pris nos infirmités et a porté nos maladies » (Ésaïe 53:4-5).

Puisque ce sont nos maladies qu’il a portées et que son expiation nous concerne tous sans exception, il faudrait la guérison de tous pour accomplir cette prophétie, en d’autres mots, la prophétie avait prévu la guérison de tous les malades. Jésus guérit encore chaque jour tous ceux qui viennent à lui, animés par une foi vivante, afin que la prophétie s’accomplisse. Car Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13:8).

Puisque, à l’âge des ombres et des images [l’Ancien Testament], tous ceux qui sont venus à lui, ont tous eu le privilège d’être guéris, nous pouvons dire avec certitude que pendant le ministère plus excellent de Jésus, le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses, Dieu ne peut pas avoir retiré cette miséricorde qu’il accordait alors dans l’Ancien Testament.

Dans Nombres 16:46-50, après que 14700 personnes moururent de la peste, Aaron, en sa qualité de prêtre, dans son rôle de médiation pour le peuple, défendit le peuple entre les morts et les vivants et fit l’expiation pour l’élimination de la peste et obtenir la guérison des corps. A plus forte raison, Christ, notre Médiateur excellent, par Son Expiation parfaite, nous a rachetés non seulement du « fléau » du péché, mais aussi des maladies.

5. LE SERPENT D’AIRAIN, UNE IMAGE DU CHRIST

Encore une fois, dans Nombres 21:9, nous lisons que ceux des Israélites qui avaient été mordu par des serpents ont tous été guéris en regardant le serpent d’airain, qui avait été élevé sur un poteau en bois comme un sorte d’Expiation. Si la guérison ne fait pas partie de l’Expiation, pourquoi ces Israélites mourants devaient-ils regarder l’image de l’Expiation pour leur guérison ? De même, le Seigneur dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (Jean 3:14). Puisque le pardon et la guérison des anciens sont venus par une préfiguration de l’Expiation, et que le Seigneur Jésus fait un parallèle entre cette image et sa propre « élévation » sur la croix, pourquoi certains disent que la guérison de ceux qui croient en Jésus Christ, l’Agneau immolé avant la fondation du monde, n’est pas garanti par l’expiation qu’il a obtenue ? Comme leur malédiction avait été supprimée par l’élévation du serpent d’airain sur le poteau, ainsi Paul nous dit que la nôtre est supprimée par l’élévation de Christ (Galates 3:13).

Encore une fois, dans Job 33:24-25, nous lisons : « … J’ai trouvé une rançon [expiation]. Sa chair sera plus fraîche que celle d’un enfant ; il retournera aux jours de sa jeunesse. » Ici, nous voyons que la chair de Job a été guérie par une expiation. Pourquoi pas celle du croyant en Christ aujourd’hui?

Encore une fois, le psalmiste David invite son âme à bénir le Seigneur et à « n’oublier aucun de ses bienfaits » (Psaume 103:1-3). Puis il précise : « Qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ». Comment Dieu pardonne-t-il le péché ? Bien sûr, par l’expiation obtenu par le Christ. Il guérit la maladie de la même manière, parce que l’expiation de Jésus-Christ est le seul mérite par lequel l’homme déchu peut s’approcher de Dieu et obtenir miséricorde.

Dans 1 Corinthiens 10:11, Paul nous dit « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples [d’images], et elles ont été écrites pour notre instruction [notre avertissement] … ». Dans Galates 3:7, 16, 29, le Saint-Esprit nous montre clairement que ces choses sont pour les gentils aussi bien que pour Israël : « Sachez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham. Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit: et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule: et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. »

6. LES SEPT NOMS RÉDEMPTEURS DE JÉHOVAH

Un autre argument irréfutable selon lequel la guérison est dans l’Expiation se trouve dans les sept noms rédempteurs de Jéhovah. Aux pages 6 et 7 de la Bible Scofield, dans sa note de bas de page sur les noms rédempteurs, M. Scofield dit que le nom « Jéhovah est distinctement le nom rédempteur de Dieu », et signifie « Celui qui existe par lui-même et qui se révèle ». Sept noms rédempteurs, dit-il, pointent vers « une auto-révélation continue et croissante ». Il dit ensuite : « Dans sa relation rédemptrice avec l’homme, Jéhovah a sept noms composés qui le révèlent comme répondant à tous les besoins de l’homme, depuis son état d’homme déchu jusqu’à la fin. »

Puisque c’est sa relation rédemptrice avec nous que ces noms révèlent, ils doivent chacun pointer vers le Calvaire, le lieu où nous avons été rachetés. Les Écritures enseignent clairement que la bénédiction que révèle chaque nom est fournie par l’Expiation de Christ.

Voici les sept noms rédempteurs se Dieu:

JEHOVAH-SHAMMAH; YHWH-Shama — Dieu [est] là (Ézéchiel 48:35).
Traduit par « Le SEIGNEUR est là », ou « Le SEIGNEUR est présent », nous révèle le privilège rédempteur de jouir de Sa présence sans restriction. Il dit: « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps » (Matthieu 28:20). Par ailleurs, il est écrit dans Josué : « Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point… » (Josué 1:5). Que cette bénédiction soit fournie par l’Expiation est prouvé par le fait qu’après la mort spirituelle de l’homme, orchestrée par le péché, nous sommes rapprochés de Dieu par le sang de la croix du Christ : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ… Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; 18car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:13-18).

JEHOVAH-SHALOM; YHWH-Shalom — Dieu [est] Paix (Juges 6:24).
Traduit par « Le SEIGNEUR est notre Paix » et nous révèle le privilège rédempteur d’avoir Sa paix. Lorsque Gédéon reconnu qu’il avait reçu la visite de l’ange de l’Éternel, il dit: « Malheur à moi, Seigneur Éternel! car j’ai vu l’ange de l’Éternel face à face. Et l’Éternel lui dit: Sois en paix, ne crains point, tu ne mourras pas. Gédéon bâtit là un autel à l’Éternel, et lui donna pour nom l’Éternel paix » (Juges 6:22-24).

Cette bénédiction se trouve bien entendu dans l’Expiation parce qu’il est écrit qu’Il « … était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui… » (Ésaïe 53:5). Il nous est aussi révélé que Dieu « a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix » (Colossiens 1:20). C’est pourquoi Jésus dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean 14:27).

JEHOVAH-RA-AH; YHWH-Ra-ah — Le Seigneur mon Berger (Psaumes 23:1)
Traduit « L’Éternel est mon berger » selon que le psalmiste écrit : « L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien… ». Il est notre berger car il dit : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10 :11). Ce privilège est bien dans l’expiation car il nous l’accorde en donnant sa vie. Car jadis nous étions comme des brebis errantes. Mais maintenant nous sommes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes (1 Pierre 2 :25). Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein; Il conduira les brebis qui allaitent (Ésaïe 40:11).

JEHOVAH-JIREH; YHWH-Yireh — Dieu pourvoira (Genèse 22:13-14)
Signifie « L’Éternel fournira » ou « L’Éternel pourvoira » une offrande.
Alors qu’Abraham était sur le point de sacrifier son fils, son unique, l’ange de l’Éternel dit: N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Abraham donna à ce lieu le nom de Jehovah-Jiré. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui: A la montagne de l’Éternel il sera pourvu… (Genèse 22:13-14).

Il est écrit que : « l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L’Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité » (Psaume 84:11). Et Néhémie dit : « Tu leur donnas, du haut des cieux, du pain quand ils avaient faim, et tu fis sortir de l’eau du rocher quand ils avaient soif. Et tu leur dis d’entrer en possession du pays que tu avais juré de leur donner » (Néhémie 9:15).

Jésus-Christ est l’offrande fournie par Dieu pour notre rédemption complète [l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde]. L’apôtre Paul pose cette question aux chrétiens : « Lui [Dieu], qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui » (Romains 8 :32)? Assurément, « …Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre » (2 Corinthiens 9:8).

JEHOVAH-NISSI; YHWH-Niss’i — Dieu ma/notre bannière (Exode 17:8-15)
Signifie « L’Éternel est notre bannière », ou « L’Éternel est notre Vainqueur » ou « L’Éternel est notre Capitaine ».
« Amalek vint combattre Israël à Rephidim. Alors Moïse dit à Josué: Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main… Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort… Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre; et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil. Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l’épée… Moïse bâtit un autel, et lui donna pour nom: l’Éternel ma bannière » (Exode 17:8-15).

Le psalmiste dit : « Tu as donné à ceux qui te craignent une bannière, Pour qu’elle s’élève à cause de la vérité » (Psaume 60:4). Dieu nous a donné la victoire finale par son Christ qui a achevé l’œuvre de rédemption qui lui était confiée et s’est assis dans les lieux célestes. C’est lorsqu’il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix (Colossiens 2:15), que Jésus nous a accordé le privilège rédempteur de dire : « dans toutes choses [situations] nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8:37-39). En conséquence, nous pouvons nous écriés « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ! » (1 Corinthiens 15 :57) Ou encore « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance! » (2 Corinthiens 2 :14). En effet, par la mort, Jésus anéantît, en notre faveur, celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable. (Hébreux 2 :14)

JEHOVAH-TSIDKEN ; YHWH-Tsidkenou — Seigneur-notre Justice (Jérémie 23:6)
Traduit par « L’Éternel, notre justice ». Il est écrit: « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, Où je susciterai à David un germe juste; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l’équité dans le pays. En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; Et voici le nom dont on l’appellera: L’Éternel notre justice » (Jérémie 23:5-6). Celui dont il est question est bien sur Jésus dont il est aussi dit : « Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin » (Luc 1:33).

Un temps mentionnée pour les juifs, le salut est devenu possible pour toutes les nations de la terre qui peuvent obtenir la « justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction » (Romains 3:22). Ainsi que Dieu l’avait annoncé à Abraham : « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix (Genèse 22:18). C’est-à-dire, en Jésus-Christ, car il est venu abolir l’inimitié pour faire du peuple que Dieu s’est choisi, un seul peuple. Il n’y a plus de juifs d’un côté et de gentils de l’autre.

Il devient notre justice en portant nos péchés en son corps sur la Croix. « Car, lui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (1 Corinthiens 5 :21). C’est donc par l’expiation que nous avons le privilège rédempteur de recevoir « le don de la justice », car Il a été livré pour nos offenses, et Il est ressuscité pour notre justification.

JEHOVAH-RAPHA ; YHWH-Rapha — Dieu notre guérisseur (Exode 15:26)
Traduit par « Je suis l’Éternel qui te guérit ». Ce nom est donné pour nous révéler notre privilège rédempteur de pouvoir être guéri par la compassion de Dieu. C’est après le passage de la mer Rouge que Dieu s’est révélé à son peuple comme le Seigneur qui les guérit, Jéhovah-Rapha : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens ; car je suis l’Éternel, qui te guérit » (Exode 15:26).

Le fait est que cette ordonnance de Dieu était une partie intégrante de notre rédemption à venir. C’est un des privilèges et bienfaits de l’Expiation accordé par le Christ. Ésaïe déclare: « …ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé… Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris… » (Ésaïe 53 :4-5). En, Jésus-Christ, Dieu est toujours disposé à guérir ceux qui obéissent à ses Paroles. Et Il est le même hier aujourd’hui et éternellement.

7. UNE TRADUCTION INSPIRÉE

Nous sommes donc enfermés par l’Esprit au sens rédempteur de la façon dont Christ supporte la maladie. Librement mais fidèlement, Matthieu 8:17 traduit Ésaïe 53 :4 : « Lui-même a pris nos infirmités et a porté nos maladies ». La compassion que Jésus a manifeste au peuple qui venait à lui, en guérissant tous les malades est considérée dans Matthieu comme un accomplissement de ce qui, dans Ésaïe, est prophétisé du Serviteur de Jéhovah.

Les verbes hébreux du texte, lorsqu’ils sont utilisés pour le péché, parlent d’un lourd fardeau et de l’enlèvement de la culpabilité du péché; c’est-à-dire porter le péché d’un autre afin de l’expier. Mais ici, où ce ne sont pas les péchés mais nos maladies et nos douleurs qui sont l’objet, le sens médiateur reste le même. Cela ne veut pas dire que le Serviteur de Jéhovah est simplement entré en communion avec nos souffrances, mais qu’il a pris sur lui les souffrances que nous devions supporter et que nous méritions de souffrir ; et c’est pourquoi non seulement il les a emportés, mais encore il les a endurés en sa propre personne afin de nous en débarrasser.

Maintenant, quand quelqu’un prend sur lui-même les maladies qu’un autre aurait dû souffrir, et qu’il ne le fait pas simplement en communion avec lui mais à sa place et en son lieu, nous avons là ce que l’on appelle : « une substitution ». Ici, donc, les meilleurs résultats d’une exégèse rigide montrent que le fait de porter et d’éliminer la maladie humaine fait partie intégrante de l’œuvre rédemptrice, une provision de l’Expiation, une partie de la doctrine du Christ crucifié ; qui veut que Jésus est non seulement le Sauveur de l’esprit mais aussi le sauveur du corps. Ainsi, il vient faire couler Ses bénédictions aussi loin que la malédiction est trouvée, afin de l’arracher.

Jésus-Christ guérit: Première partie

À CEUX QUI ONT BESOIN DE GUÉRISON

Cette série d’articles sur le thème « Jésus-Christ guérit » est inspirée des sermons du livre « Christ the Healer » du frère FF Bosworth.

1. AVANT D’AVOIR LA FOI

Pour une foi inébranlable quel que soit le sujet, il faut être débarrassé de toute incertitude concernant la volonté de Dieu en rapport avec le sujet en question. C’est seulement en sachant que Dieu promet ce que vous cherchez, ce dont vous avez besoin, que toute incertitude peut être levée quant à sa volonté de vous l’accorder et, que la foi nécessaire pour obtenir la chose désirée devient possible. Les promesses de Dieu révèlent ce que Dieu est désireux de faire pour nous. Tant que nous ne savons pas quelle est la volonté de Dieu en rapport avec notre besoin, nous n’avons aucune base sur laquelle fonder notre foi.

Par exemple, l’appropriation de la foi pour la guérison physique ne peut aller au-delà de la connaissance de la volonté révélée de Dieu de vous guérir de vos maladies. En d’autres mots, celui qui ne sait pas que Dieu a promis la guérison du corps, n’a aucune base sur laquelle exercer la foi pour guérir. Or c’est par les Écritures que nous apprenons la volonté de Dieu. Ainsi donc, nul ne peut exercer la foi pour la guérison, s’il ne sait pas ce que les Écritures enseignent clairement, à savoir, que lors de sa passion, le Seigneur Jésus a tout autant guéri l’âme que le corps.

Il est donc très important que l’esprit de celui qui recherchent la guérison soit « renouvelé » afin d’être mis en harmonie avec l’esprit de Dieu.

La foi pour l’appropriation des bénédictions promises par Dieu est le résultat,
– de la connaissance de ce que la Parole de Dieu dit, et
– de la nécessité d’acter par la foi ce que la Parole de Dieu dit – mettre en pratique (Romains 10:17).

La bonne attitude consiste à être transformé par le renouvellement de l’intelligence, afin de devenir capable de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. (Romains 12:2). La transformation de notre esprit peut aller jusqu’à rendre notre foi inébranlable. La compréhension des vérités discutées dans cette exhortation, ainsi que « la prière de la foi », mettront la guérison par l’action directe du Saint-Esprit, à la portée de quiconque est malade, et de quiconque désire intercéder pour les malades. A Dieu soit toute la gloire !

2. LA PAROLE EST LA GRAINE IMPÉRISSABLE

Jésus a dit : « La parole de Dieu est la semence » (Luc 8 :14). Elle est la semence de la vie divine. Tant que la personne qui a besoin de la guérison n’a pas l’assurance que c’est la volonté de Dieu de la guérir, selon sa propre Parole, tenter d’obtenir la guérison serait comme essayer de récolter une moisson là où il n’y a pas eu de semence plantée. Il serait impossible pour un agriculteur d’avoir foi en une récolte avant d’être sûr que la graine avait été plantée. Ce n’est pas la volonté de Dieu qu’il y ait une moisson sans que la semence n’ait été planté — sans que Sa volonté soit connue et exécutée. Jésus a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32). Devenir libre de la maladie devient possible par la connaissance de la vérité. Dieu ne fait rien sans Sa Parole. « Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse », il s’agit des paroles du Saint-Esprit (Psaume 107:20). « Toute son œuvre est accomplie dans la fidélité » à Ses promesses. Pour qu’une personne malade sache que c’est la volonté de Dieu de la guérir, il est nécessaire que la « graine » soit plantée dans son esprit et dans son cœur. Celui dans le cœur de qui la graine est plantée, la connaît [l’identifie], la reçoit et s’attend à ses effets.

De la même façon, aucun pécheur ne peut devenir chrétien avant de savoir que c’est la volonté de Dieu de le sauver. C’est la Parole de Dieu, plantée, arrosée et digne de confiance, qui fait son effet dans le cœur de celui qui se converti pour devenir une nouvelle création. La « graine » doit rester plantée et être arrosée avant de pouvoir produire sa récolte. Pour quelqu’un qui dit : « Je crois que le Seigneur est capable de me guérir » avant de savoir par la Parole de Dieu que le Seigneur veut le guérir, c’est comme si un fermier disait : « Je crois que Dieu est capable de me donner une récolte, sans avoir jamais planté aucune graine. »

Dieu ne peut pas sauver l’âme d’un homme avant que l’homme lui-même ne connaisse la volonté de Dieu en ce qui concerne le salut. Car, le salut n’est possible que par la foi, c’est-à-dire en faisant confiance à la volonté connue de Dieu de sauver le pécheur. Être guéri de ses maladies, pourrions-nous dire, c’est être sauvé dans un sens physique. Prier pour la guérison avec les mots qui nient et détruisent la foi comme, « si c’est ta volonté », ce n’est pas planter la « semence »; c’est la détruire !

« La prière de la foi » qui guérit les malades doit suivre (et non précéder) la plantation de la « semence » qui est la Parole de Dieu. La foi est basée sur ce qu’on entend de la parole de Christ (Romains 10 :17). Le Saint-Esprit dit de l’Évangile, qu’il « est la puissance de Dieu pour le salut » de celui qui croit. Or, nous savons que notre salut est tout à la fois physique que spirituelle, selon qu’il est écrit que Jésus-Christ a été oint par L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, « pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés ; Pour publier une année de grâce du Seigneur. » (Luc 4:17-19).

Par ailleurs, l’Évangile est pour « toute créature » et pour « toutes les nations » (Matthieu 24:14; Marc 16:15). L’Évangile ne laisse personne dans l’incertitude. En conséquence, il n’y a aucune raison de prier en disant « si c’est ta volonté… ». L’Évangile dit bien quelle est la volonté de Dieu en ce qui concerne la maladie. Les paroles du Saint-Esprit disent par exemple « Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8:17), et ailleurs Il dit « …lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » (1 Pierre 2:24).

Ni la phase spirituelle ni la phase physique de l’Évangile ne doivent être appliquées par la prière seule. La semence ne peut rien produire jusqu’à ce qu’elle soit plantée. Beaucoup de personnes qui disent: « Priez pour moi », devraient d’abord dire : « Enseignez-moi la Parole de Dieu, afin que je puisse coopérer intelligemment à mon rétablissement». Nous devons savoir quels sont les bienfaits du Calvaire avant de pouvoir nous les approprier par la foi. David précise : «C’est lui [l’Éternel] qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies… » (Psaume 103 :3)

Si donc nous sommes suffisamment éclairés par la Parole de Dieu, notre attitude envers la maladie devrait être la même que notre attitude envers le péché. Notre objectif d’avoir notre âme sauvée devrait être identique à notre objectif d’avoir notre corps guéri. Si nous étudions la volonté de Dieu, nous ne devons ignorer aucune partie de l’Évangile. Notre Substitut [Jésus-Christ] a porté à la fois nos péchés et nos maladies afin que nous puissions en être délivrés. La prise en charge par Christ à la fois de nos péchés et de nos maladies est certainement une raison suffisante de lui faire confiance maintenant pour la délivrance complète. Quand, dans la prière, nous confions définitivement à Dieu le pardon de nos péchés, nous devons croire, par l’autorité de Sa Parole, que notre prière est entendue. Nous devons faire de même lorsque nous prions pour la guérison. Éclairés par les promesses de Dieu, nous pouvons tout simplement croire que notre prière est entendue avant d’avoir la manifestation de la réponse (Marc 11:24). L’auteur du livre aux Hébreux dit : « N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. » (Hébreux 10:35-36). Nous avons ici l’assurance de toujours pouvoir obtenir l’accomplissement de toutes les promesses divines. C’est la volonté de Dieu que chaque chrétien montre du zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte qu’il ne se relâche point, et qu’il imite ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses de Dieu (Hébreux 6:11-12). Les promesses de Dieu sont certaines car, « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1 :17). Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement (Hébreux 13 :8). En conséquence, aujourd’hui qu’il est assis à la droite de Dieu dans le ciel, Il peut toujours faire ce qu’Il a fait hier lorsqu’Il marchait sur la terre.

Entre le moment où nous confions définitivement à Dieu la guérison de notre corps et l’achèvement de notre guérison, nous pouvons et devons apprendre l’une des leçons les plus précieuses de notre vie chrétienne. Cette leçon est la persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, nous obtenions ce qui nous est promis de la part de Dieu (Hébreux 10:35-36). Il n’y a pas de place pour le découragement car seules les promesses de notre Dieu peuvent rendre notre foi inébranlable. Après que Jonas ait imploré la miséricorde de Dieu, alors qu’il était dans le ventre du grand poisson, il n’a pas abandonné sa confiance parce qu’il n’y avait aucune preuve visible que sa prière avait été exaucée. Au contraire, il garda sa confiance et y ajouta d’avance le sacrifice d’actions de grâces. Il dit notamment : « Quand mon âme était abattue au dedans de moi, Je me suis souvenu de l’Éternel, Et ma prière est parvenue jusqu’à toi, Dans ton saint temple.
Ceux qui s’attachent à de vanités mensongères éloignent d’eux la miséricorde.
Pour moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri d’actions de grâces, J’accomplirai les vœux que j’ai faits: Le salut vient de l’Éternel
. » (Jonas 2:7-9).

Le Saint-Esprit nous ordonne à tous « d’offrir sans cesse (continuellement) à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » (Hébreux 13:15). Les promesses de Dieu opèrent leurs merveilles tandis que nous voyons et agissons sur des réalités éternelles, car nous refusons d’être affectés par des choses adverses qui elles, sont temporelles. Les promesses de Dieu se manifestent toujours quand Il peut obtenir la bonne coopération de notre part. Il est le garant de ce que le Saint-Esprit nous dit ici : « …Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » (Marc 11:24) et ici « N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis » (Hébreux 10:35-36). Ailleurs il y a cette autre promesse qui devrait être appropriée par tous : « Puisqu’il m’aime, je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. Il m’invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut. » (Psaume 91:14-16).

3. INSTRUCTIONS COMPLÈTES

Dans Proverbes 4: 20-22, nous avons les instructions les plus complètes sur la manière de recevoir la guérison : « …sois attentif à mes paroles, Prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux; Garde-les dans le fond de ton cœur; Car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, C’est la santé pour tout leur corps. » Reprenons pas à pas ce que le Saint Esprit nous dit :

  • D’abord il faut « faire attention » aux paroles de Dieu autrement dit, y prêter une oreille attentive ;
  • Ensuite, il faut veiller à ce qu’elles ne s’éloignent pas de nos yeux, (par la lecture répétée, la méditation) ;
  • A force de les garder devant nos yeux, les paroles de Dieu entrent dans notre cœur et y demeurent. Le Seigneur Jésus dit : « si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé » (Jean 15 :7) ;
  • A partir du moment où les paroles de Dieu demeurent en nous, elles produisent la vie qui donne la santé à tout notre corps – notez qu’il est écrit « santé pour tout leur corps ». Aucune partie du corps n’est exclue. Tout le corps peut être guéri par la Parole de Dieu !

La Parole de Dieu ne peut être la santé ni de l’âme ni du corps avant d’avoir été trouvée, été entendue, écoutée, reçue dans le cœur et confessée. Remarquez ici que les Paroles de Dieu ne sont la vie que pour ceux qui les « trouvent ». Si vous voulez recevoir la vie et la guérison de Dieu, prenez le temps de trouver les paroles de l’Écriture qui promettent ces choses. Lorsque la Parole de Dieu devient la santé de toute la chair, le cancer disparaît, la tumeur meurt et le goitre disparaît. Aucune partie du corps affectée par la maladie, aucune maladie en l’espèce ne peut résister à la vie contenue dans la parole de Dieu.

La chair de milliers de personnes est malade parce qu’elles n’ont pas réussi à « trouver » et à « s’approprier » la vie contenue dans la Parole de Dieu et qui produit la guérison. Commencer par trouver la volonté de Dieu est la méthode pour recevoir les bénédictions que Dieu a prévues pour nous. Beaucoup n’ont pas reçu la guérison simplement parce qu’ils n’ont pas suivi cette méthode. Dieu dit que ceux qui trouvent sa parole dans les Écritures, reçoivent la santé pour tout leur corps [chair]. La chair de qui ? La chair de tous ceux qui trouvent les paroles de Dieu et les gardent dans leur cœur. Remarquez que c’est exactement de la même manière que la Parole de Dieu devient la santé de l’âme. Il est écrit : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10 :9 ; 1 Jean 4:15). Or, on ne peut confesser que les paroles trouvées [reçues] et auxquelles on croit.

Dans le passage de Proverbes 4, Dieu nous dit exactement comment ses Paroles deviennent la vie qui produit la santé pour la chair du croyant. Il dit : « écoute mes paroles ; ne les laisse pas s’éloigner de tes yeux ; garde-les au fonds de ton cœur… » Au lieu d’avoir les yeux sur les symptômes des maladies, d’être préoccupé par les rapports médicaux, de se lamenter de ses douleurs, le croyant devrait écouter et méditer les paroles de Dieu données pour sa guérison, les garder devant ses yeux et les laisser descendre dans son cœur ». Regarder et considérer continuellement les promesses de Dieu, comme Abraham [notre père dans la foi], et devenir fort dans la foi en regardant les promesses de Dieu.

Comme la seule façon pour une semence de faire son travail, c’est-à-dire de pousser pour ensuite produire des fruits, est d’être gardée dans le sol, de même la seule façon dont la « semence impérissable » de Dieu peut agir efficacement en nous est d’être gardée dans nos cœurs. S’il le faut, envers et contre la sagesse même du monde. Il n’est pas dit de garder les paroles de Dieu occasionnellement, mais plutôt continuellement, c’est alors qu’elles vont faire leur travail de production de la vie de Dieu pour la santé de toute notre chair.

4. FAIRE COMME LES AGRICULTEURS FONT AVEC LA SEMENCE

Lorsque nous prêtons attention aux paroles de Dieu en ne les laissant pas s’éloigner de nos yeux et en les gardant dans nos cœurs, la semence est pour ainsi dire en « bonne terre » (Marc 4 :20 ; Luc 8 :8). C’est le genre de terre dont le Seigneur Jésus dit, « quand la semence fut levée, elle donna du fruit au centuple ». Parlant aux Thessaloniciens, Paul a dit : « …la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez » (1 Thessaloniciens 2 :13).

Lorsque le fermier met sa semence en terre, il ne la déterre pas tous les jours pour voir comment elle se porte, mais il dit : « Je suis content que ce soit planté ». Il croit que puisqu’elle est dans un bonne terre, la graine a commencé son travail et qu’elle produira la moisson attendue en son temps. Pourquoi ne pas avoir cette même foi dans la « semence impérissable de Dieu ? Si le fermier, sans aucune promesse précise, peut avoir foi en la nature, pourquoi le chrétien ne peut-il pas avoir foi en Dieu, le créateur de toute chose ?

Le psalmiste a dit: « Ta Parole m’a vivifié » (Psaume 119 :50). Paul nous dit que c’est la Parole qui « agit effectivement » en ceux qui croient. Elle ne retourne point à Lui sans effet, sans avoir exécuté Sa volonté et accompli Ses desseins (Ésaïe 55 :11). Chaque Parole de Dieu est « esprit et vie » (Jean 6 :63) et agira en nous lorsque nous la recevons et que nous la gardons dans nos cœurs. Lorsque nous recevons la Parole de Dieu et que nous y obéissons, nous pouvons dire avec Paul : « La force de Dieu agit puissamment en moi » (Colossiens 1 :29) ou encore « …la puissance de Dieu agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3 :20). Ainsi la Parole de Dieu devient la puissance de Dieu pour quiconque croit. C’est « l’esprit et la vie » de Dieu.

5. TROIS CHOSES ESSENTIELLES

Ce passage de Proverbe 4 nous montre la méthode pour obtenir des résultats à partir des promesses de la Parole de Dieu. Reprenons les trois attitudes essentielles vis-à-vis de la parole de Dieu:

1. Y prêter une oreille attentive : « Écoute attentivement mes discours »
2. Ne pas s’en détourner : « Qu’elles ne s’éloignent pas de tes yeux ».
3. Qu’elles soient vraies et que tout le reste soient considéré comme « vanités mensongères » : « Garde-les dans le fond de ton cœur » envers et contre tout le reste.

Lorsque vos yeux sont fixés sur vos symptômes et que votre esprit est plus occupé par ceux-ci que par la Parole de Dieu, vous avez dans le sol le mauvais type de semence pour la récolte que vous désirez. Vous avez dans le sol des graines de doute au lieu de graines de foi. Vous essayez de faire pousser un type de culture donnée à partir d’un autre type de semence. Il est impossible de semer de l’ivraie et de récolter du blé. Vos symptômes peuvent vous orienter vers la mort, mais la Parole de Dieu vous oriente vers la vie, et vous ne pouvez pas regarder dans ces deux directions opposées en même temps.

6. QUEL TYPE DE SEMENCE AVEZ-VOUS ?

Quel genre de graines avez-vous dans le sol? « Ne laisse pas la Parole de Dieu s’éloigner de tes yeux ; garde-la au fonds de ton cœur ». C’est-à-dire, tenir compte fermement, continuellement et uniquement de la parole de Dieu envers et contre toute tendance dans notre corps (douleur ou souffrance par exemple) ou dans notre tête (pensées) à nous en détourner. Dieu dit à tous les incurables : « Quiconque regarde vivra ». Le mot « regarde » est au présent continu. Cela ne signifie pas jeter un simple coup d’œil. Notez qu’il est écrit : « ne laisse pas [ses paroles] s’éloigner de tes yeux ; garde-les au fonds de ton cœur ».

Les motifs qui appellent notre attention sont extrêmement puissants. C’est notre Père céleste qui parle. Tout le Ciel est derrière Ses Paroles. Les choses qui sont dites sont d’une vertu vivifiante et revigorante. Elles sont la vie pour ceux qui les trouvent, et la santé, non seulement pour l’âme, mais aussi pour le corps ; non pour une partie particulière de celui-ci, mais pour « toute leur chair ». Un médicament efficace pour la guérison d’un seul membre du corps pourrait rendre l’inventeur riche. Voici un médicament pour toute la chair, de votre cuir chevelu à la plante de vos pieds. Le Seigneur est un médecin d’une capacité infinie – « … Il guérit toutes vos maladies. »

7. VOIR LES CHOSES INVISIBLES

Après avoir planté votre graine, vous croyez qu’elle pousse avant de la voir germer. C’est la foi qui permet de faire « une démonstration des choses qu’on ne voit pas » (Hébreux 11 :1). En Christ, nous avons les raisons de la foi parfaite : il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Tout homme ou toute femme peut se débarrasser de ses doutes en regardant fermement et uniquement aux preuves que Dieu a données pour notre foi. Voir seulement ce que Dieu dit produira et augmentera la foi. Cela rendra plus facile de croire que de douter. Les preuves de la foi sont tellement plus fortes que celles du doute. Ne doutez pas de votre foi; doutez de vos doutes, car ils ne sont pas fiables.

Oh, quel moyen de bénédiction est le regard de foi vers Christ ! Il y a la vie, la lumière, la liberté, l’amour, la joie, la guidance, la sagesse, la compréhension, la santé parfaite. Il y a tout dans un regard qui ne sourcille pas sur le Crucifié. Personne ne regarde jamais en vain le Grand Médecin. Tous ceux qui ont regardé le serpent d’airain, l’image du Christ, ont vécu. « Et leurs visages n’avaient pas honte », dit le psalmiste. Ils étaient tous, humainement parlant, incurables, mais après avoir regardé le serpent d’airain, ils étaient non seulement pardonnés mais aussi guéris. Celui qui fait confiance à Christ n’a pas à rougir de sa confiance. Le temps et l’éternité justifieront tous deux sa confiance en Dieu.

Recevoir la guérison divine

« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » (Hébreux 13: 8)
Déclaration de T L Osborn: « Je l’ai vu ouvrir les yeux à l’aveugle, ouvrir les oreilles sourdes, desserrer les langues muettes, donner de la vigueur aux membres des estropiés, renverser la paralysie, guérir le cancer instantanément… »
Le contenu de cette contribution est essentiellement une traduction d’une exhortation de T L Osborn[1], intitulé ‘Steps to receiving your Healing‘.

Quel que soit ce qui vous opprime, Jésus-Christ vous guéri maintenant encore, si vous croyez en lui et faites ce qu’il nous dit.

PREMIÈRE ÉTAPE:
Savoir que Jésus-Christ guérit aujourd’hui comme il a guéri hier

Sachez que la guérison physique fait partie du ministère de Jésus aujourd’hui encore – L’âge des miracles n’est pas passé! Lorsqu’il était physiquement sur terre il y a deux mille ans, Jésus-Christ guérissait les malades. Tous les malades qui lui demandaient de les guérir étaient guéris par la puissance de Dieu ainsi que le confirme la Bible: « Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité » (Matthieu 9:35).

Or Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement (Hébreux 13:8). Le pouvoir de Jésus est à notre disposition maintenant, comme quand il était physiquement sur la terre. Et voici pourquoi …

Dieu n’a pas changé et il ne changera pas:
Malachie 3: 6Car je suis l’Éternel, je ne change pas.
Jacques 1:17 – …toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation.
Psaume 102:27Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point.
Nombres 23:19Dieu n’est point un homme pour mentir, Ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t il pas?
Lamentations 3:22Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme

Par ailleurs, Dieu a aussi dit:
Exode 15:26 Je suis le Seigneur qui te guérit.
Psaume 107:20
Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse.
Marc 16:17-18Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.
Exode 20:2Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
Psaume 103:3C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies;
Psaume 147:3Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, Et il panse leurs blessures.
Jérémie 30:17Mais je te guérirai, je panserai tes plaies, Dit l’Éternel.

Jésus a envoyé ses disciples en disant :  » Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons » (Matthieu 10:7-8). Or, tous ceux qui aiment le Seigneur lui sont obéissants selon qu’il dit lui-même: « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples… » (Jean 8:31).

Les disciples du premier siècle ont obéit au Seigneur. Des miracles et des guérisons ont eu lieu pendant leur ministère. Si Jésus, la tête de l’Église est le même hier, aujourd’hui et éternellement, pourquoi donc l’église changerait-elle? Jésus avait commandé aux onze de demander à tous les croyants de faire ce qu’ils ont eux-mêmes appris de lui, ce qu’ils ont fait. Il leur avait dit en substance, « …Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28:18-20). Le Seigneur avait ordonné aux onze de nous enseigner ce qu’ils avaient eux-mêmes appris de lui. Or, il leur avait notamment enseigner à guérir les malades. Les vrais croyants, ceux qui aiment le Seigneur, lui obéissent ainsi qu’il a dit: …Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole… (Jean 14:23).

Le même Saint-Esprit qui était en Jésus Christ et, que les premiers disciples avaient reçu nous a aussi été donné car : en lui [Jésus] nous avons cru et nous avons été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire (Éphésiens 1:13-14). Ainsi donc, ce que le Seigneur Jésus faisait par le biais des disciples d’alors, il le fait encore par les croyants d’aujourd’hui. Guérir les malades est toujours aussi valable aujourd’hui qu’à l’époque des premiers chrétiens car, Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

DEUXIÈME ÉTAPE:
Apprendre les promesses bibliques de Dieu à propos de la guérison

La Sainte Bible est la Parole de Dieu. C’est principalement par elle que Dieu nous parle. Traiter la Parole de Dieu comme s’il ne s’agissait que d’un livre ordinaire est une grave erreur.

Beaucoup, y compris des théologiens religieux ont fait, à tort, des passages de la Bible des doctrines compliquées à mettre en pratique. Puisqu’elle est la parole du Dieu vivant, la Bible devrait être reçue comme la voix de Christ en train de nous parler. Christ est vivant. Il est assis à la droite du trône de Dieu dans les lieux célestes. En conséquence, la parole de Dieu devrait être lu comme s’il était physiquement présent en train de nous parler. Que nous la comprenions ou pas est une autre affaire. Nous devons avoir confiance en elle et lui accorder la même attention que nous accorderions à Jésus, s’il était en train de nous parler en chair et en os.

La seule base pour une foi solide est de faire confiance à l’intégrité absolue de la Parole écrite de Dieu. Nous croyons que la Sainte Bible est la volonté et la parole de Dieu pour nous. Croire en son intégrité c’est aussi accepter le fait que la guérison fait partie de l’œuvre de Christ depuis toujours et aujourd’hui encore. Cette œuvre s’applique aujourd’hui, tout comme elle était vraie lorsque le Seigneur marchait sur le terre. Les promesses de Jésus de guérir dans les Écritures sont pour tous et en tout temps, jusqu’à ce qu’il revienne.

Pensez-vous que Dieu tient parole? S’il a promis de vous guérir personnellement, croyez-vous qu’il le ferait? Bien sûr qu’il tient toujours sa parole!

Dieu déclare:
Exode 15:26 – …Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens; car je suis l’Éternel, qui te guérit.
1 Pierre 2:24 – …lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.
Psaume 103:3C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies;

Les promesses de Dieu sont pour vous autant que pour quiconque… acceptez-les. Ne doutez pas; croyez en la parole de Dieu, revendiquez ses promesses et plaidez avec lui par la prière sincère.
Jésus a dit:
Jean 14:14Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai

TROISIÈME ÉTAPE:
Croire que Dieu est Amour

La maladie vient du diable, pas de Dieu. L’ignorance de cette vérité a conduit d’innombrables personnes de qualité à souffrir inutilement et à mourir prématurément parce qu’elles croyaient que la maladie dont elles soufraient était la volonté de Dieu. Ainsi, elles ont souffert et/ou laisser souffrir patiemment, sans jamais chercher la guérison.

La Bible dit par exemple que Satan « frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête. » (Job 2: 7). Ce n’est pas Dieu qui l’a fait! De même, Jésus a dit, parlant de la femme qui était courbée: « …cette femme, qui est une fille d’Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne? » (Luc 13: 11-16). C’est Satan qui avait lié la femme, et non Dieu!

L’aveugle et le muet ont été guéris lorsque Christ a chassé les démons qui les opprimaient (Matthieu 12:22). De même, la maladie du garçon épileptique sourd et muet était due à la présence d’un démon. Jésus chassa le démon et le garçon fut parfaitement guéri (Matthieu 17:15-18). Les Écritures déclarent que toutes les malades que le Seigneur Jésus-Christ avait guéri étaient des oppressions du diable. Toute maladie est une oppression de Satan. Or nous savons comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable… (Actes 10:38)

Les infirmités et les maladies ne sont apparues qu’après que Adam et Eve aient désobéi a la Parole de Dieu. Les maladies et les infirmités sont entrées dans le monde à la suite du péché; péché personnel et péchés commis contre autrui. Satan est celui par lequel le péché est arrivé et il est la source de toutes les maladies.

Nous pouvons cependant proclamer la bonne nouvelle suivante: par Jésus-Christ, Dieu a déjà fourni le remède définitif… pour guérir de tout péché, et de toute maladie, et de toute infirmité.

Souvent, lorsqu’il avait à faire à une personne malade, Jésus a simplement chassé un esprit malin et la personne a été guéri.

Voici pourquoi…
Chaque maladie a une origine, un germe. Sa source est Satan parce qu’il est celui qui détruit. Jésus a dit: « Le voleur [Satan] ne vient que pour que voler, tuer et détruire… » (Jean 10:10). Or, ceux qui ont reçu Christ par la foi, sont devenus membres de la famille de Dieu. En conséquence, ils ont le pouvoir (l’autorité) de marcher sur les œuvres du diable. Il donna à ses disciples force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladie (Luc 9:1 – voir aussi Luc 10:9 et Luc 10:19). Or, La maladie est une œuvre du diable. En effet Jésus est venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance (Jean 10:10).

Marc 16:17 – …en mon nom, ils chasserons les démons… ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.
En son nom, nous avons le pouvoir absolu de commander à tout démon qui est a l’origine de la maladie de quitter le corps de celui qui a confiance en Christ. Et il doit nous obéir car notre autorité vient du Seigneur Jésus. Quand l’auteur de la maladie part, la conséquence de sa présence (la maladie), meurt et ses effets disparaissent. Lorsque nous comprenons clairement ce que les Écritures enseignent, à savoir que la maladie vient de Satan, nous pouvons lui résister, la réprimander, la refuser, la chasser, la détruire.

Un conseil pour encourager notre foi:
Lorsque l’on creuse un sillon profond autour d’un arbre pour le faire mourir. Même si ses feuilles ne dépérissent pas instantanément, cet arbre est tout de même voué à la mort. Il en est de même de la maladie: Jésus a donné aux croyants le pouvoir de chasser tous les mauvais esprits et de guérir les malades. Certains symptômes, tout comme les feuilles d’un arbre qui se meurt, ne disparaîtront peut-être pas immédiatement, mais si nous avons coupé la racine de la maladie par la foi, nous savons que la maladie a été détruite et que tous les symptômes finirons par disparaître.

QUATRIÈME ÉTAPE:
Comprendre que la guérison physique fait partie du salut que Dieu offre

Nous ne pouvons pas voir en Jésus celui qui nous libère du péché, sans voir que c’est aussi lui qui nous guéri de nos maladies. Le moyen le plus sûr de recevoir la bonne santé du corps est de reconnaître et d’accepter dans notre cœur, que Jésus est celui qui nous guéri . La foi que nous appliquons pour recevoir la rémission de nos péchés est la même que celle dont nous avons besoin pour être guéri de nos maladies. Après avoir reçu Christ comme Sauveur, nous pouvons recevoir sa guérison pour notre corps. Lorsque nous l’accueillons, il nous faut reconnaître que non seulement il veut pardonner nos péchés, mais il veut aussi guérir notre corps.

Certaines personnes prient pour la guérison, mais refusent d’accepter Christ comme Sauveur. En conséquence, ils ne reçoivent rien. Cependant, d’autres, tout en remerciant Christ de les avoir sauvés, sont guéris dans leur corps, parfois, avant même de le demander!

Dieu se présente comme celui qui nous guéri dans le Psaume 103. Le psalmiste dit au verset 3: …Celui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies. Lorsqu’on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus dit d’abord à l’homme: « Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés« . Sur quoi, en réaction aux murmures des scribes, il ajouta: …afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison (Luc 5:24; Matthieu 9:6). Le Seigneur Jésus a d’abord pardonné les péchés du paralytique, puis il l’a guéri.

Vous avez peut-être besoin d’obtenir la guérison de votre corps physique. Mais, si vous n’avez jamais fait l’expérience de recevoir Jésus-Christ dans votre vie, de recevoir le salut que lui seul peut offrir et de naître de nouveau, si tel est le cas, le moment est venu pour vous d’être sauvé. Pour ce faire: admettez que vous êtes pécheur et privé de la gloire de Dieu. Soyez disposé à vous repentir, et reconnaissez que le sang de Jésus a été versé pour la rémission de vos péchés. Il vous purifiera et ce sera comme si vous n’aviez jamais péché.

Jésus a dit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3:3). C’est le miracle de la nouvelle naissance. Christ entre dans notre cœur et fait de nous une nouvelle créature, parce qu’il vient vivre en nous.

Acceptez-le! Jésus est une personne, l’Agneau de Dieu qui est venu délivrer le mode, et non une religion. Il est une réalité, pas une philosophie, ni un mythe, ni une doctrine. Ensuite, vous serez certain d’être sauvé. Vous connaîtrez la réalité de vivre dans sa présence, sans le voir physiquement.

Comment cela est-il possible?
Actes 16:31Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.
Marc 16:16Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.
Actes 2:21Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Romains 10: 9-11Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus.

Faites ce que l’Écriture dit de faire, et vous recevrez les promesses y contenus. Vous recevrez la certitude de la présence de Christ et vous deviendrez une nouvelles créature.

Nous croyons que Christ a souffert pour payer le prix de tous nos péchés. Ceux que nous avons commis et tous ceux que nous pourrions commettre. Jésus a tout payé. Ayons confiance que Jésus était parfait; et que son sang, le sang de celui qui était innocent, sans péché a été versé pour nous. Par cet acte, il est notre substitut, celui qui a pris notre place de condamné à la croix. Ayons confiance que rien d’autre ne doit être fait, aucun prix supplémentaire ne doit être payé, aucune pénalité supplémentaire ne doit être subie, aucune bonne œuvre, aucune offrande ou sacrifice ne doit être ajouté à ce que Christ a fait pour nous. Merci Seigneur Jésus pour mon salut complet: la rémission de mes péchés et la guérison de mes maladies!

CINQUIÈME ÉTAPE:
Demander a Jésus la guérison des maladies et croire qu’il entend et qu’il désire le réaliser

Si vous avez accepté Christ comme votre sauveur personnel, vous êtes devenu un enfant de Dieu et il est votre père. Lorsque vous vous adressez à Dieu, c’est le Père que vous sollicitez. Vous n’êtes pas un mendiant!

Votre père veut que vous veniez à lui avec confiance. Quand un enfant vient voir ses parents terrestres, ils répondent avec tendresse. Ils sont sensibles aux requêtes de l’enfant. Si les parents terrestres donnent de bonnes choses à leur enfants. Combien plus le Père céleste donnerait-il ce que les enfants demandent?

Prier avec foi ne signifie pas mendier ou plaider pour la guérison. Puisque nous savons que Dieu a promis de vous guérir et qu’il veut nous guérir, il nous suffit de demander et de croire. La foi repose sur le fait que c’est la volonté de Dieu de faire ce que nous sollicitons. Notre Père céleste tire un grand plaisir de nous voir plein de joie, prospère, en bonne santé. Tout comme n’importe quel parent terrestre veut le meilleur pour son enfant.

Aimez-vous voir vos enfants souffrir? Votre père non plus n’aime pas vous voir souffrir. Ainsi, Dieu invite les croyants à …

Hébreux 4:16 Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.
Jean 15: 7Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
Matthieu 7: 7-8Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.

Rappelons-nous que:
1 Pierre 3:12Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
Romains 3: 21-22Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction

Ainsi, lorsque vous priez, demandez-lui la réalisation de sa propre promesses. Il est fidèle. Vous pouvez être certain qu’il entend votre prière. Croyez sans faiblir qu’il s’intéresse à vous et il se fera un plaisir de répondre à votre demande.

Jean a écrit… Nous [les croyants] avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté [sa propre promesse], il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. (1 Jean 5:14-15)

Un application de ce qui précède pourrait consister à dire, maintenant que vous savez que Dieu vous a personnellement donné ses promesses; maintenant que vous avez reçu Christ comme votre Sauveur, demandez-lui de guérir votre corps, comme il l’a promis. Faites le avec l’assurance qu’il vous entend.

Proposition de prière pour demander la guérison:

Cher Seigneur Jésus,
Je te remercie d’être le Seigneur, celui qui me guéri.
Je suis reconnaissant de ce que ton plan pour ma rédemption comprend la rémission de mes pêchés et aussi la guérison de mes maladies.
Merci pour ton amour infini pour moi.

Éternel Dieu, je comprends maintenant que le Seigneur Jésus a non seulement payé pour la rémission totale de mes péchés, mais qu’il a également supporté toutes les conséquences de ma nature pécheresse.

Je réalise que c’est de mes douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour mes péchés, Brisé pour mes iniquités; Le châtiment qui me donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que je suis guéri.

Son corps a été torturé. Il a été battu, meurtri et blessé pour moi. Toute mes maladies était mises sur lui, afin que je puisse être complètement guéri, afin que je puisse être libre.

Je comprends que tout comme le péché, la maladie a pour source; Satan, le menteur et le meurtrier. Je me détourne de lui maintenant avec une résolution totale et je salue ta présence dans ma vie.
Je reçois la paix de Jésus-Christ. Je reçois la vie et la santé!
La grâce de Dieu et la vie de Jésus-Christ vivent en moi et me guérissent du péché et de la maladie.
Amen!

Ayez confiance que Dieu vous compte maintenant comme juste, à cause de votre foi en ce que Christ a fait pour vous. Ayez confiance que ce que Jésus a fait est suffisant!

SIXIÈME ÉTAPE:
Croire que vous avez reçu ce que vous avez demandé

Ayez foi en Dieu. Tout ce que vous demanderez en priant selon les promesse de Dieu, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir (Marc 11:24).

Mais beaucoup refusent de croire avant qu’ils n’aient vu ou ressenti la réponse – ce n’est pas cela la foi. La foi consiste simplement à croire que Dieu fait exactement ce qu’il a dit qu’il ferait.

Il a promis que quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe (Matthieu 7: 8). La foi en Dieu consiste à croire que ce qu’il promet arrive, même avant de l’avoir vu ou ressenti. Le croyant fait confiance à la promesse de Dieu en dépit des symptômes et des sensations et des circonstances. Dieu nous appelle à: marcher par la foi et non par la vue (2 Corinthiens 5: 7).

La foi est supérieure au naturel. La foi est en fait surnaturelle. Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu (Hébreux 11: 6). Ayez foi en la Parole de Dieu, considérez sa promesse accomplie avant de l’avoir vu, et vous serez récompensé. Une foi authentique agit sur la Parole de Dieu. Vous ne croyez vraiment que dans la mesure où vous agissez sur ce que vous prétendez croire.

Il s’ensuit inévitablement que si vous croyez Dieu en tant que personne, vous croirez chaque mot qu’il dit. La foi est réciproque, agissez avec foi et vous aurez une plus grande foi. Smith Wigglesworth[2], un homme qui a vécu par la foi agissante, disait notamment : Dieu l’a dit. Je le crois. Un point c’est tout ! Quelle superbe déclaration de foi!

La foi vivante fait entièrement confiance à l’intégrité de la Parole de Dieu. Or la Parole de Dieu déclare à propos de Jésus: « …lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » (1 Pierre 2:24). Ainsi, je peux dire sans l’ombre d’une hésitation, « j’ai été guéri« . Puisque j’ai été guéri, je suis guéri!

***
Celui qui espère dit: Quand je le verrai, je serai certain de l’avoir. Si l’espérance est une bonne chose, elle ne garanti cependant pas l’acquisition de l’objet espéré. Mais celui qui a la foi déclare: Puisque c’est écrit dans la parole de Dieu, c’est à moi maintenant! Au lieu de laisser vos sens naturels régir votre vie, apprenez à marcher par la foi en la Parole de Dieu. Gloire soit rendu à Dieu!

Dieu nous demande de consulter ses promesses et de croire. Jésus n’a-t-il pas déclaré l’aveugle guéri alors que ses yeux ne voyaient pas encore? Il cru en Jésus et recouvra la vue (Luc 8:42). Au lieu de cela, beaucoup d’entre nous examinent leur problème ou leur maladie, en observe les symptômes, se concentrent sur la douleur, lisent des ouvrages de médecine sur la question, écoutent les gens leur proposer des solutions ou leur dire de faire attention. Ce faisant, ils se remplissent de doute, de peur, de connaissance paralysante…

Le Seigneur Jésus a déclaré que les lépreux avaient été purs alors que la maladie était encore visiblement présente. Il leur dit: Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent guéris (Luc 17: 12-19).

Levant les yeux en haut, Jésus rendu grâce à Dieu en disant: Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé, alors que Lazare était mort, enfermé dans la tombe (Jean 11:41). Ensuite, il cria d’une voix forte: Lazare, sors! Et le mort sortit ( Jean 11:43 ). Il mis sa foi en action et il a vu le résultat de la promesse.

C’est la foi biblique que nous prêchons. La foi, c’est croire que Dieu a fait ce que nous avons demandé, avant même de le voir. Comme Dieu, nous aussi, nous pouvons, par la foi en sa Parole, appeler les choses qui ne sont pas, comme si elles étaient (Romains 4:17).

Quand croire?
Tenons le du Seigneur lui même qui dit: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir (Marc 11:24). C’est l’une des leçons les plus importantes à apprendre à propos de la prière : croire que vous avez reçu au moment de la demande. Remarquez que le Seigneur dit de croire que vous avez reçu lorsque vous priez, sans douter dans ton cœur, sans considérer les circonstances, mais en vous appuyant sur la promesse. Il ne s’agit pas de croire après 20 ans, ou après que vous ayez reçu. Il s’agit de croire pendant que vous demandez.

La plupart des gens le font à l’envers! Ils disent: « Voir, c’est croire ». Mais l’ordre de Dieu est tout à fait le contraire: « Croire en Dieu, c’est voir la réalisation de sa promesse ».

Quand la guérison commence-t-elle?
Jean répond à cette question: …si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. (1 Jean 5:15)

Puisque nous savons que Dieu a promis la guérison de nos maladies, si nous réalisons que par les meurtrissures sur le corps du Seigneur Jésus nous avons été guéri, nous sommes dans l’assurance qu’il octroie ce que nous avons demandé conformément à sa volonté, car sa promesse est sa volonté. Si votre foi est parfaite, il entend et vous impute votre prière, vous savez donc que vous avez la réponse parce que Dieu tient ses promesses.

Jésus a dit: Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez (Matthieu 21:22). C’est au moment où vous demandez que vous recevez. Pas plus tard. C’est cela faire la prière de foi. Si vos prières ne sont pas des prières de foi, elles n’ont pas de souffle. Elles ne peuvent atteindre leur but. Alors apprenez à prier comme Jésus a lui-même prié et comme il a appris à l’Église à prier.


SEPTIÈME ÉTAPE:
Remercier le Seigneur et mettre la foi en action en agissant sur la promesse

Si vous croyez vraiment que Dieu vous a répondu et que vous avez reçu la guérison que vous avez demandé, vous ferez naturellement deux choses:

1) Vous le remercierez pour sa miséricorde envers vous;
2) Vous allez vivre selon votre santé retrouvée. Ceci signifie que vous allez agir en fonction de votre foi et non en fonction de ce que vous voyez ou de ce que vous ressentez.

La Bible nous apprend que le patriarche Abraham ne douta point, par incrédulité, au sujet de l’accomplissement de la promesse; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu (Romains 4:20), longtemps avant que la réponse ne soit manifestée.

Il avait la pleine conviction que ce que Dieu promet il peut aussi l’accomplir (Romains 4:21). C’est pourquoi, L’Éternel Dieu l’a déclaré juste en portant sa foi à son crédit (Romains 4:22). Or si cette parole: Dieu a porté sa foi à son crédit, n’a pas été consignée dans l’Écriture pour Abraham seulement. En effet, elle nous concerne aussi, nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification (Romains 4:23-25).
Abraham a cru la Parole de Dieu et il a été déclaré juste devant Dieu. De même, quiconque croit par la foi d’Abraham est aussi déclaré justice de Dieu en Jésus-Christ, notre Seigneur!

Jonas, du fond de la mer, dans le ventre du poisson, pria l’Éternel, son Dieu. Exprimant sa foi en Dieu, il dit notamment : Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, Et il m’a exaucé; Du sein du séjour des morts j’ai crié, Et tu as entendu ma voix. Il dit cela lorsqu’il était toujours dans le sein du poisson. L’Éternel parla au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre (Jonas 2:1-10).

Avant le miracle de l’effondrement des murailles de Jéricho, l’Éternel dit à Josué : Regarde, je te livre Jéricho, son roi et tous ses guerriers. Pendant six jours, toi et tous tes soldats vous ferez chaque jour le tour de la ville, une fois par jour… (Josué 6:1-3). Par la foi, Josué et le peuple d’Israël firent ce que l’Éternel leur avait commandé, le louant pendant sept jours avant d’observer de leurs propres yeux l’effondrement des murs de Jéricho (Josué 6:20).

Non seulement la foi authentique loue Dieu pour la réponse avant même de l’avoir vue, mais elle est toujours accompagnée des actions correspondantes, c’est-à-dire des actions qui démontrent la foi. Jacques dit: nous montrons que nous croyons par ce que nous faisons (Jacques 2:18). Je crois que l’on peut ajouter, par ce que nous disons, par ce que nous pensons

Si priant pour la guérison, vous faites les six étapes qui précédent celle-ci, mais si vous ne croyez pas suffisamment pour agir sur les promesses de Dieu, votre foi est annulée. Le principe de la nécessité d’agir pour acter notre foi est l’objet du deuxième chapitre de l’épître de Jacques (Jacques 2). Il explique sans les actes est morte. Or, c’est la foi vivante que Dieu récompense, l’imputant à notre crédit à justice.

Quiconque prétend avoir la foi, mais n’a aucun acte correspondant dispose d’une foi inutile car elle est morte (Jacques 2:20).

***
Des milliers de personnes meurent prématurément, affirmant croire en la Parole de Dieu. Mais leur foi n’est jamais accompagnée d’actions correspondantes. Ils disent qu’ils croient que la Parole de Dieu est vraie, mais en même temps, ils agissent d’une manière contraire à ce que commande la Parole. Ils restent couchés dans leur lit et parlent de leur foi, mais ils ne donnent pas gloire à Dieu pour leur guérison et ils ont peur de se lever par la foi, d’agir pour confirmer leur guérison. Une telle foi est inutile. Elle est morte et Dieu ne peut l’imputer pour le compte de celui qui l’exprime.

La foi doit s’accompagner d’action correspondante
Jésus a dit au paralytique: « Je te l’ordonne, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison » (Marc 2:11). L’homme n’a pas interrogé en disant: « Mais Seigneur, je suis paralysé! » Il a cru que la parole de Jésus-Christ était suffisante, que cette parole avait en elle-même le pouvoir de changer ses circonstances. Il l’a acceptée et il a agit comme si cette parole était déjà exécutée: Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde (Marc 2:12). Il a mis sa foi en action. Il a tout simplement obéit à l’ordre du Seigneur!

La belle-mère de Pierre avait une violente fièvre, et ils prièrent le Seigneur en sa faveur. Luc nous dit que Jésus réprimanda la fièvre et elle la quitta. A l’instant elle se leva… (Luc 4:39). Rapportant le même récit, Marc dit: s’étant approché, il la fit lever en lui prenant la main, et à l’instant la fièvre la quitta (Marc 1:31). Voici un exemple parfait d’activation de la foi:
1) il réprimanda la fièvre,
2) il la fit lever en lui prenant la main,
3) à l’instant la fièvre la quitta.

Plus tard, Pierre a fait la même chose à l’invalide du temple (Actes 3:9). Après lui avoir dit: « …au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche« , il le pris par la main droite et, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes…

Nous comptons sur la parole du médecin: il nous dit de prendre trois comprimés par jour. Nous le croyons assez pour les prendre avant que nous n’en voyions les résultats. S’il décide de changer le médicament ou la dose, nous obéissons. Ne devrions-nous pas agir sur la Parole de Dieu? Dieu, qui nous dit: « Je suis le Seigneur qui vous guérit (Exode 15:26) et par ses blessures vous êtes guéri (1 Pierre 2:24).

Après avoir prier pour la guérison, si vous croyez qu’il vous entend, levez-vous de votre lit ou de votre fauteuil roulant, en le louant pour la réponse, avant même de ressentir ou de voir les résultats. Quand nous agissons sur la Parole de Dieu, Il est honoré, Il confirme qu’elle est vivante.

Jérémie 1:12Tu as bien vu, me dit l’Éternel. ..,je veille sur ma parole pour accomplir ce que j’ai dit.

Croyez la Parole de Dieu aujourd’hui, agissez maintenant. Si ce message vous a apporté une nouvelle lumière, une nouvelle compréhension, si cela a contribué à construire votre foi, maintenant exercez-la. Les promesses de guérison ne profitent pas à ceux qui n’agissent pas.

Peu importe combien vous pleurez et priez, ou jeûnez… si vous refusez d’accepter et d’agir selon la Parole de Dieu, votre foi est morte. Peu importe qui prie pour vous la prière de la foi, votre propre incrédulité peut rendre leurs prières inefficaces parce que vous n’agissez pas selon la Parole de Dieu.

Votre incapacité à agir est en réalité votre refus d’accepter la réponse. Vous n’agissez pas parce que vous ne croyez pas avoir la réponse. Et Dieu ne promet pas de commencer à vous guérir avant de croire que vous avez reçu la réponse (Marc 11:24).

***
Au cours d’une campagne d’évangélisation de TL Orborn, une femme pauvre avait transporté son mari sur son dos jusqu’au lieu ou se tenait la réunion. Celui-ci avait eu un accident vasculaire cérébral quelques semaines auparavant. Trouvant les portes de l’auditorium verrouillées parce que la salle était pleine, elle poussa son mari par-dessus le mur, grimpa à son tour puis, ramassa son mari et le fit avancer pour la prière.
Elle avait agi en croyant que Dieu le guérirait si elle parvenait à le présenter à l’évangéliste. Dieu a-t-il récompensé sa foi? Bien sûr, il l’a fait.

L’homme est reparti guéri par le pouvoir de Dieu à cause de sa miséricorde. La foi en action ne failli jamais!

J’ai la foi mais…
Beaucoup prétendent avoir toute la foi dans le monde, mais prouvent le contraire par leurs actions. Ils restent au lit et continuent à s’accrocher à leurs aides. Nourrir leur incroyance avec des médicaments. Ils ignorent ce que Dieu dit: Par ses meurtrissures, vous avez été guéri (1 Pierre 2:24).

Ne vous vantez jamais de votre foi. Il suffit de le montrer dans vos actions. Puisque Dieu dit, je suis le Seigneur qui vous guérit (Exode 15:26); qui guérit toutes vos maladies (Psaume 103: 3). Alors agissez là-dessus, et mettez les déclarations de Dieu au travail pour manifester la réponse. Ne restez pas au lit en vous vantant de votre foi et en murmurant vos difficultés.

Levez-vous, prenez Dieu au mot, faites ce que vous ne pouviez pas faire avant d’avoir entendu cette Bonne Nouvelle. Votre foi devient plus forte lorsque vous agissez sur la parole. Dieu créera dans votre corps la chose même dont vous avez besoin pour être bien et fort. La maladie lassera place à la santé. Les impossibilités deviendront des évidences.


HUITIÈME ÉTAPE :
En conclusion

Vous avez maintenant reçu les sept étapes que nous allons récapituler.

Première étape:
Sachez et reconnaissez que la guérison physique fait partie du ministère du Christ aujourd’hui. L’âge des miracles n’est pas révolu. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et demain.

Deuxième étape:
Parcourez les Écritures pour connaître les promesses de Dieu en matière de guérison. Soyez attentifs à ses paroles, qu’elles ne s’éloignent pas de vos yeux; gardez-les dans le fond de votre cœur par la méditation; car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, c’est la santé pour tout leur corps.

Troisième étape:
Reconnaissez et acceptez que Dieu vous veut bien. Seul Satan veut votre souffrance. Jésus est venu donner la vie en abondance. C’est le voleur qui vient pour dérober, égorger et détruire.

Quatrième étape:
Comprenez que la guérison divine est incluse dans votre salut. Jésus-Christ a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.

Cinquième étape:
Demandez à Dieu de vous guérir selon ses promesses et croyez qu’il vous entend. Recevez sa réponse avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’une telle personne ne s’imagine pas qu’elle recevra quelque chose du Seigneur.

Sixième étape:
Lorsque vous priez, croyez que vous avez reçu ce que vous avez demandé. C’est pendant la prière que vous recevez la réponse par la foi. N’attendez pas de voir avant de croire. Élevez-vous au-dessus de vos doutes et de vos peurs. Confirmez votre foi par vos actions. Réclamez votre liberté de la prison de la maladie.

Septième étape:
Louez le Seigneur pour la réponse, et agissez sur sa promesse. Ne murmurez pas, ne vous plaignez pas. Satan est un menteur. Glorifiez Dieu et louez-le!
Vos douleurs vont disparaître. Votre faiblesse se transformera en force. Vos yeux aveugles verront la lumière. Les membres paralysés vont commencer à bouger. Dieu confirme sa promesse à quiconque croit en lui. Il est fidèle.

Ces sept étapes mèneront à l’accomplissement toute promesse que Dieu a faite. Toutes les bénédictions pour lesquelles Christ est mort sur la croix se manifesteront à quiconque suit ce principe de la foi active.

Si vous avez essayé maintes et maintes fois de recevoir la guérison en vain, la Parole de Dieu déclare encore aujourd’hui… Par ses meurtrissures, vous avez été guéri (1 Pierre 2:24). Alors, reprenez courage. Dites au Seigneur: « Parce que tu le dis, je le crois … je suis guéri! » Croyez-le maintenant de tout votre cœur et agissez en conséquence.

Les disciples étaient découragés après avoir pêché toute la nuit sans rien prendre. Pourtant, ils étaient des experts dans l’art de la pêche, mais ils n’avaient rien pris. Jésus étant survenu leur dit: Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils n’ont ni discuté, ni douté. Ils ont cru à la Parole du Christ pour agir comme il avait dit. En résultat, ils ont remonté un filet plein à craquer (Jean 21:6).

Au père du garçon lunatique, Jésus a dit: Tout est possible pour celui qui croit (Marc 9:23). Aujourd’hui encore, tout est possible à celui qui croit que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.

Proposition de prière pour demander la guérison:

Éternel Père céleste, Merci pour la merveilleuse révélation selon laquelle Jésus-Christ a non seulement porté mes péchés sur la croix, mais il s’est aussi chargé de mes maladies et mes infirmités. Par ses meurtrissures j’ai été guéri.

Merci de m’avoir révéler que je dois pas tolérer la maladie parce que Jésus les a pris à ma place. Je sais à présent que c’est l’ennemi qui est l’auteur de la maladie qui me frappe.

Ta volonté est que je sois en bonne santé et fort, pour que je puisse te servir. Mon désir est de t’obéir et de manifester ton amour auprès de ceux que tu me donnes.

Merci de m’avoir donné le Nom de Jésus. A son Nom, tout genoux fléchi, dans les cieux, sur la terre et sous la terre! Jésus est le nom au dessus de tout nom qui se peut nommer; non seulement dans le siècle présent mais aussi dans le siècle à venir.

Maintenant, Père, conformément à la promesse que tu as faite, disant : Je suis l’Éternel qui vous guérit, je sais que ma maladie est vaincue. Je suis libre et en bonne santé!

Au Nom de Jésus, je réprimande l’ennemi qui a causé mes souffrances et la maladie qui m’a affligé;
Au Nom de Jésus-Christ, je commande à la maladie de partir et à tout symptôme d’être détruit par ton pouvoir.
Je réclame ma guérison maintenant, selon ta promesse et je la reçois avec gratitude.

Père, je te remercie de m’avoir entendu et répondu. Tu réponds toujours à tes enfants. Je suis ton enfant en Jésus-Christ.
Amen!


[1] Tommy Lee Osborn , dit T.L. Osborn, était un évangéliste américain, chanteur, auteur et enseignant. En six décennies, Osborn et son équipe ont voyagé dans plus de 70 pays. Ils ont créé des quantités prolifiques de matériel d’évangélisation et de formation, dont certains ont été traduits dans plus de 80 langues.

[2] Smith Wigglesworth (8 juin 1859 – 12 mars 1947) était un évangéliste britannique qui a joué un rôle important dans l’histoire des débuts du pentecôtisme.

L’Assurance du Salut 

1. Introduction

De nombreuses personnes fréquentent parfois l’église pendant de longues années sans être certaines qu’elles ont été sauvées.

Mais tout d’abord, que signifie donc « être sauvé »? Sauver est la traduction du mot grec « sozo » selon le lexique biblique. Il signifie garder sain et sauf, délivrer du danger ou de la destruction. Par exemple, on peut sauver quelqu’un d’un préjudice ou d’un péril. On parle de sauver du périssement quelqu’un qui souffre, c’est à dire guérir quelqu’un qui souffre de maladie par exemple, lui redonner la santé. C’est aussi, préserver de la destruction ou encore délivrer des peines du jugement Messianique, sauver des maux qui font obstacle à la délivrance par le Messie.

A l’origine l’homme avait été créé pour être l’image et la ressemblance de Dieu. L’homme devait vivre en communion avec Dieu dans une relation de Père et Fils / Fille. Une relation faite d’amour, car Dieu est Amour. Or, entraîné par le serpent, les premiers hommes, Adam et Eve, ont désobéi à Dieu. A cause de cela, l’homme avait perdu la ressemblance d’avec Dieu et la proximité qu’il avait avec lui. En effet, avant le péché, l’homme vivait dans la présence de Dieu. Ayant été chassé de la présence de Dieu et vivant en dehors de la relation privilégiée qu’il avait avant avec Lui, l’homme a été réduit à vivre par ses propres sentiments, ses propres pensées et ses désirs – il a été réduit à vivre selon la « voie qui lui semblait juste », devenant par là-même un « dieu » pour lui-même.

Il est écrit: Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort (Proverbes 14:12 et Proverbes 16:25). Jésus a dit en parlant des gens qui vivaient au temps de Noé, avant que le déluge ne vienne sur la terre engloutissant tout être vivant, qu’ils travaillaient, mangeaient, buvaient, construisaient des maisons, se mariaient, mariaient leurs enfants et ne se doutaient pas que la mort et la destruction allaient survenir soudainement sur eux (Luc 17:27)… Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra.

Chaque être humain est personnellement concerné et devrait se poser la question de savoir s’il /elle est sauvé(e). En effet, nous naissons tous en Adam. C’est-à-dire que nous naissons avec le péché originelle qui est la mort spirituelle. En conséquence, il est nécessaire de savoir comment recevoir la vie de Dieu, autrement dit la vie éternelle ou encore le salut.

Qu’en est-il pour vous? Êtes-vous sauvé? Quelle réponse donneriez vous? Cochez la réponse la plus appropriée pour vous.

□ Pas certain □ Peut-être □ Presque certain □ Absolument certain

Si vous faites partie des personnes qui ne sont pas encore sauvées ou de celles qui ne savent pas trop, cette contribution a justement vocation non seulement à vous dire comment le savoir, mais aussi à identifier ce qu’il faut faire pour être sauvé. Les différents points qui suivent nous expliquent les aspects de cette décision importante.

2. Dieu, Notre Créateur, Nous aime!

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

(Jean 3:16)

✓ Entourez le mot qui décrit l’attitude de Dieu envers nous.
✓ Soulignez la phrase qui explique comment Dieu a prouvé son amour.
✓ Soulignez ce que nous devons faire pour obtenir la vie éternelle.
✓ Encerclez à qui la vie éternelle est offerte

L’Amour de Dieu
L’amour dont il est question est traduit du mot grec « agape » qui décrit un amour qui est spirituel plus qu’émotionnel. Alors que l’amour émotionnel est souvent égocentrique, l’amour agape valorise celui que l’on aime et recherche le meilleur pour lui /elle, sans tenir compte du prix à payer pour celui qui aime. L’amour est tourné vers l’être aimé et non pas vers l’auteur de l’amour (1 Corinthiens 13:4-8).

La passion de Jésus-Christ est le moyen prévu par Dieu, pour sauver les hommes, dans son immense amour. C’est en Lui que toute l’œuvre de rédemption, qui nous sauve, est accomplie de telle sorte qu’il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12). Jésus-Christ est le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre… qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang (Apocalypse 1:5).

« Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. »

(Jean 10:10)

✓ Soulignez la raison pour laquelle Jésus dit qu’il est venu.
✓ Encerclez quel genre de vie il veut que nous vivions.

Jésus se présente comme le bon Berger, qui donne sa vie pour les brebis. Jésus est venu « afin que les brebis aient la vie… en abondance ». Il souligne le contraste saisissant entre le bon Berger et le voleur – Satan, qui ne veut que du mal aux brebis. En effet, le voleur « ne vient que pour voler, tuer et détruire ».

3. Notre péché nous avait séparé de Dieu!

« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu… »
« Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Romains 3:23 et Romains 6:23

✓ Encerclez le nombre de personnes qui ont péché.
✓ Soulignez le résultat du péché.

La Mort Spirituelle
Comme nous l’avons vu plus haut, Satan est l’instigateur du péché originel du genre humain. Et, le résultat de notre péché est la mort. Cette mort est plus que la mort de notre corps; c’est une séparation spirituelle d’avec Dieu. A notre mort physique, cette séparation devient éternelle – si nous n’avons pas fait la paix avec Dieu. La séparation entre l’homme pécheur et Dieu est si vaste que, quoique nous fassions, nous sommes incapables de la surmonter par nous-même. Ce serait comme nager à main nue pour traverser l’océan Pacifique d’une côte à l’autre. Même le meilleur nageur au monde échouerait!

4. Jésus-Christ est mort sur la Croix pour Nous!

« Jésus lui dit: Je suis le Chemin, la Vérité, et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

Jean 14:6

✓ Entourez trois choses que Jésus dit qu’il est.
✓ Encerclez qui est capable de venir à Dieu sans passer par Christ.
✓ Que veut dire Jésus quand il dit être « le Chemin », « la Vérité » et « la Vie» ?

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »

Romains 5:8

✓ Soulignez comment Dieu a prouvé son amour pour nous
✓ Encerclez dans quelle condition nous étions quand Dieu nous a aimés.

« Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; et qu’il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. »

1 Corinthiens 15:3-6

✓ Soulignez quatre choses que Christ a faites.
✓ Entourez toutes les personnes auxquelles Christ est apparu vivant après être ressuscité des morts.
✓ Pensez-vous que toutes ces personnes auraient pu se tromper ou avoir menti en déclarant qu’elles l’ont vu? Pourquoi ou pourquoi pas?

5. Nous devons recevoir Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur!

L’expression « recevoir Jésus-Christ » est utilisée pour décrire l’acte de croire en Jésus-Christ en tant que Seigneur et Sauveur et de lui faire confiance pour tout ce qu’il a fait sur la croix pour nous racheter de notre vie passée qui était dominée par le péché et vouée à la mort spirituelle – qui est la séparation d’avec Dieu.

«Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle [La Parole de Dieu] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu… »

Jean 1:12

✓ Entourez les deux choses que nous devons faire pour devenir enfants de Dieu.

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »

Éphésiens 2:8-9

✓ Encerclez comment nous sommes sauvés.
✓ Soulignez pourquoi Dieu a choisi de nous sauver par la foi plutôt que par les œuvres.

La nécessité de recevoir Jésus-Christ dans le cœur :
– Avez-vous personnellement reçu Jésus-Christ comme votre sauveur ? En d’autres mots, avez-vous confiance en lui pour pardonner vos péchés ?
– Avez-vous personnellement reçu Jésus-Christ comme votre Seigneur ? En d’autres mots, acceptez-vous d’abandonner votre vie à son autorité?
– Sinon, aimeriez-vous bien faire de Jésus votre sauveur et Seigneur aujourd’hui ?

Dites maintenant la prière suivante ou toute autre que vous voudrez bien dans le même sens!

Prière :
Seigneur Jésus, je confesse que j’ai péché contre Dieu et contre Toi. Je regrette ma rébellion et je te demande pardon.
Merci d’avoir accepté de mourir sur la croix à ma place, pour effacer mes péchés et me racheter de la puissance des ténèbres.
Je crois que tu es ressuscité des morts et que tu es dans la gloire à la droite de Dieu.
Viens vivre en moi, selon ta promesse a ceux qui croient en toi. Change ma vie afin que je devienne un peu plus comme toi chaque jour. Je te reçois. Amen!

Important :
Ce ne sont pas les mots de cette prière seuls qui importent, mais la sincérité dans notre engagement a changer ou plutôt a nous laisser changer. Nous devons croire en Jésus-Christ dans notre cœur pour recevoir le pardon de nos péchés et l’assurance que notre vie prend une nouvelle destination.

Ce n’est pas une prière pour se sentir chrétien et espérer aller au paradis un jour. Au contraire, elle marque le retour de la volonté de Dieu en nous et pour nous. Nous prenons en effet la décision de ne plus vivre pour nous-mêmes mais de vivre pour Celui qui est mort sur la croix pour nous, c’est-à-dire Jésus et de vivre pour aimer les autres. Lorsque nous regardons la vie de Jésus, nous réalisons qu’Il est le chemin du retour vers Dieu le Père. Il est le modèle de la vie que Dieu a prévu pour nous. Alors, nous renions notre «moi», c’est-à-dire que nous décidons d’arrêter de vivre pour nous-mêmes et par nous-mêmes, pour prendre notre propre croix et marcher à la suite de Jésus-Christ. Nous sommes nés de nouveau en esprit (2 Corinthiens 5:17). Cela signifie que nous devenons des nouvelles créatures non pas dans notre chair, mais dans notre esprit, notre être intérieur, le « vrai nous ». Notre vieil homme a changé de nature; les choses anciennes sont passées. Nous commençons un processus de nouveauté de vie en Christ. C’est cette expérience que Jésus-Christ explique a Nicodème – le maître de la loi, quand il lui dit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu (voir Jean 3:1-8).

6. Recevoir Jésus-Christ nous donne la Vie Éternelle

« Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.
Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. »

1 Jean 5:11-13

✓ Encerclez ce que Dieu nous a donné selon 1 Jean 5:11-13.
✓ Soulignez où se trouve la vie éternelle
✓ Encerclez ce qu’une personne possède s’il a Jésus-Christ.
✓ Entourez ce qu’une personne n’a pas si elle n’a pas Jésus-Christ.
✓ Selon ce passage, une personne peut-elle avoir la certitude d’avoir la vie éternelle?

□ Oui □ Non

✓ Soulignez la réponse à cette question dans le passage.
✓ Encerclez qui peut « savoir » qu’il a la vie éternelle.
✓ Avez-vous Christ dans votre vie?

□ Oui □ Non

✓ Si « oui », qu’avez-vous reçu d’autre de Dieu?

□ Un visage et un corps parfait.
□ Une richesse financière
□ La vie éternelle

Les Bases De Notre Assurance
La vie éternelle n’est pas basée sur notre qualité ni sur nos sentiments. Elle est basée sur notre foi en Jésus-Christ. Remarquez que dans 1 Jean 5:11-13 il est écrit que la vie éternelle est pour ceux qui « croient au Nom du Fils de Dieu »! LIRE aussi: Romains 1:16-17.

En guise d’application, nous terminerons avec la même question que nous avions posé au commencement. « Êtes-vous sûr et certain d’avoir la vie éternelle? »

□ Pas certain □ Peut-être □ Presque certain □ Absolument certain

Quelques principes pour une vie de prière réussie


Dieu Tout Puissant, je voudrais te dire merci au nom du Seigneur Jésus-Christ du privilège que tu me donnes de me nourrir une fois encore de ta Sainte Parole.
Assiste-moi afin que je devienne pratiquant de ta Parole et non seulement une personne qui se contente d’écouter ou lire sans progresser dans ta connaissance.
Car je réalise que c’est seulement en pratiquant tes commandements que je deviendrai bénéficiaire des promesses qui sont dans ta Parole. Selon qu’il est écrit que par ta divine puissance, tu nous donnes tout ce qui contribue à la vie et à la piété au moyen de la connaissance du Seigneur Jésus-Christ qui nous appelle par sa vertu et par sa propre gloire, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles, nous devenions participants de ta nature divine.
Je te dis merci pour ta fidélité éternelle à l’endroit des saints.
Gloire, honneur et louange à toi, en Jésus-Christ le Seigneur. Amen!

Introduction

Certains prient sans jamais se demander si leurs prières sont exaucées. D’autres prient en pensant que l’exaucement de la prière viendra… quand Dieu le voudra. D’autres encore font la prière suivante : “Seigneur, apprends-moi à prier…», comme l’ont fait en leur temps les disciples de Jésus. S’il est sain de demander à Dieu de nous apprendre à prier, il est très important de savoir que toutes les réponses à ce genre de propos sont dans sa Parole. C’est elle, la Parole de Dieu, qui nous instruit de la volonté et des lois de Dieu, y compris en ce qui concerne la prière. C’est en les trouvant et en les mettant en pratique que nous pourrons aller de progrès en progrès. C’est en priant selon les principes de la Bible que les résultats de nos prières deviendront manifestes.

On peut prier tant que l’on veut, mais, si les prières que l’on fait ne sont pas fondées sur ce que la Bible enseigne à ce propos, elles ne sauraient plaire à Dieu. Pour avoir une vie de prière qui produise des fruits et qui soutienne notre foi, nous devons prier selon la Parole de Dieu. Selon ce que dit Paul dans une de ses exhortations à l’église, il est essentiel tout d’abord de rechercher dans la Parole de Dieu comment nous devons prier, si voulons lui plaire et obtenir des résultats; ensuite de mettre en pratique ce que nous apprenons afin de marcher de progrès en progrès (1 Thessaloniciens 4:1).

Or le progrès que nous faisons dans la connaissance de la volonté de Dieu, tout comme les résultats de nos prières peuvent être mesurés. C’est pour cela qu’il appartient à toute personne qui prie régulièrement d’en mesurer l’efficacité, c’est-à-dire de se demander si elle est satisfaite du taux d’exaucement de ses prières. Si vous ne pouvez répondre à cette question ou si le taux d’exaucement de vos prières n’est pas satisfaisant, cette contribution peut vous aider à apprendre quelques uns des principes bibliques qui gouvernent une vie de prière réussie.

Les règles dont nous allons parler s’appliquent d’abord à la prière de pétition (demande). Inutile d’ajouter que les richesses de la Bible étant inépuisables, cette contribution n’a en aucun cas la prétention d’être exhaustive en la matière. Elle se propose de partager ce que j’ai pu apprendre au cours de mes lectures, de la méditation de la Bible et de ma propre expérience de la prière.

1. Demandez selon la volonté de Dieu

Dieu nous dit qu’il veille sur sa Parole pour l’exécuter (Jérémie 1 :12). Par conséquent, « nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5:14-15).

Il est indispensable de connaître la volonté de Dieu au sujet de ce que nous souhaitons lui demander. Si cela n’est pas le cas, il vaut mieux commencer par chercher dans la Bible ce qu’est la volonté de Dieu sur le sujet avant de prier. Nous savons qu’un père terrestre ne donne pas systématiquement tout ce que son enfant demande. Pour accéder à la demande d’un enfant, le père doit d’abord considérer la chose bonne. Or Dieu est un père. Qui plus est, il nous a donné sa Parole qui non seulement nous apprend à le connaître, mais aussi à savoir ce qu’il veut pour nous.

S’adressant aux apôtres dans l’évangile de Jean, le Seigneur Jésus dit: « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé » (Jean 15:7). Dans ce verset, nous lisons deux fois le mot « demeurer ». Juste avant ce verset, le Seigneur se présente en disant: « c’est moi qui suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron… » (Jean 15:1). Et il continue en disant : « Demeurez en moi et je demeurerai en vous. Le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même, sans rester attaché au cep; il en va de même pour vous si vous ne demeurez pas en moi » (Jean 15:4). Or rester attacher au vrai cep, c’est obéir à ses commandements et garder sa Parole. Il ne s’agit pas de suivre simplement une série de règles et d’exigences religieuses. Il nous dit de permettre à sa Parole – qui est vivante, de faire sa demeure en nous. Cela n’est possible que lorsque nous passons du temps avec Elle, pour la méditer, et en remplir notre pensée, notre cœur et notre bouche, afin de la laisser guider chacune de nos actions et en particulier, nos prières. L’apôtre Paul l’a dit de la façon suivante: « Que la Parole de Christ demeure en vous dans toute sa richesse… » (Colossiens 3:16).

Lorsque la Parole habite réellement en nous, elle apporte sa vie en nous et elle produit du fruit pour la gloire de Dieu. Nous pouvons alors l’entendre. un petit peu comme lorsque l’on a un chant en tête et qu’on l’entend constamment en soi. Souvent, on se met à la fredonner sans même y penser. Lorsque vous commencez à demeurer dans la Parole, vous allez l’entendre de la même façon vous guider dans la prière selon la volonté de Dieu.

2. Demandez au Père, au Nom de Jésus

En tant que pécheurs, nous ne méritons rien de Dieu par nous-mêmes. Nous ne pouvons approcher Dieu le Père qu’à travers l’œuvre achevée que Jésus a accomplie sur la croix. C’est lui notre sauveur et notre rédempteur. C’est de sa position de médiateur, d’avocat auprès du Père que nous recevons le pardon de nos péchés et devenons justes devant Dieu. Par conséquent, le Nom de Jésus est la seule base pour une prière exaucée. Ceci est confirmé par cette déclaration : « Et quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le réaliserai pour que la gloire du Père soit manifestée par le Fils. Je le répète : si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14 :13 – 14).

Avant sa passion, le Seigneur Jésus parlant à ses disciples leur dit: « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite » (Jean 16: 23-24). Notons que le Seigneur dit: « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien… ». La traduction Darby dit: « Et en ce jour-là vous ne me ferez pas de demandes…» Il a dit ceci juste avant sa mort, sa résurrection et sa montée dans les lieux célestes, où il siège comme médiateur à la droite de Dieu le Père. Il poursuivit en disant : « …vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon Nom… Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » C’est de cette façon-là que devrait prier tout chrétien.

Bien sûr, nous pouvons remercier le Seigneur Jésus ; nous pouvons lui dire combien nous l’aimons, combien nous sommes reconnaissant pour ce qu’il a fait et continue de faire pour nous. Nous pouvons louer son nom et l’adorer car il est digne de notre adoration. Cependant, pour ce qui est de demander (faire une pétition), le Seigneur Jésus nous dit que c’est à Dieu le Père que nous devons demander en son Nom.

Dans l’épître aux Éphésiens, Paul fait la prière suivante : « … je fléchis mes genoux devant le Père [de notre Seigneur Jésus Christ], duquel est nommée [tire son nom] toute famille dans les cieux et sur la terre… » (Éphésiens 3:14-15). Quelle que soit la dénomination religieuse à laquelle nous appartenons, ce qui est important, c’est de savoir quelle est notre famille. Pour cela, la question que nous devons nous poser est la suivante : le père de Jésus Christ est-il mon père ? En effet, beaucoup de personnes ne sont pas certaines de vraiment connaître Dieu comme leur Père. Seriez-vous de ces personnes-là ? Le Dieu de l’univers est-il votre Père ? En êtes-vous convaincu ?

Smith Wigglesworth[i] faisait un jour des travaux de plomberie dans une grande demeure. La maîtresse de maison vint dans la pièce où il travaillait puis, s’en alla. Plus tard, elle revint le voir encore. Fermant la porte de la pièce, elle lui tint ce langage: « Puis-je vous poser une question personnelle? » Oui, Madame, répondit Wigglesworth. Elle lui dit ensuite, « comment expliquer que votre visage dégage autant de joie? » Alors, Smith lui raconta que le matin même, au moment de prendre le petit déjeuner, sa femme, venant de la chambre des enfants lui dit que deux de leurs enfants étaient brûlants de fièvre. Ils allèrent aussitôt tous les deux pour imposer les mains aux enfants malades, qui guérirent aussitôt. Il était content parce qu’il avait demandé au Père et que celui-ci lui avait accordé. Ainsi qu’il est écrit, « Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite », la joie de Wigglesworth était donc complète.

La dame demanda encore à Smith Wigglesworth si elle pouvait aussi connaître Dieu de la même façon. Il lui expliqua comment recevoir Jésus Christ comme son Seigneur et sauveur personnel. Aussitôt appris, la dame confessa Jésus Christ comme son sauveur. Ensuite, elle demanda comment faire pour demeurer dans cette joie.  Ce à quoi Wigglesworth répondit, « la seule façon de demeurer dans la joie du Seigneur est de la redonner aussitôt ». Il voulait dire, parler à d’autres personnes de sa propre expérience ; ce qui correspond à témoigner de la bonne nouvelle du royaume de Dieu.

Voyez-vous, Wigglesworth n’aurait pas eu un visage si radieux si ses enfants étaient toujours malades. Il ne serait peut-être même pas aller au travail. En tout cas s’il y était allé tout en laissant les enfants très malades, il aurait au contraire eu un air préoccupé. Dans ce cas-ci, il avait de la joie sur son visage. Tant et si bien que les autres pouvaient lire sa joie rien qu’en le regardant. Ce type de joie n’est pas une joie comme celle du monde. C’est la joie du Seigneur ! Lui seul peut procurer une telle joie. Idéalement, c’est comme cela que devrait se conclure toutes les prières des chrétiens. Dans la victoire et la joie parfaite.

En ce jour-là, dit le Seigneur, « …vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon Nom. » Comme pour insister, il ajoute : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon Nom. Demandez, et vous recevrez… » Puisque le Seigneur était encore avec eux sur la terre, on peut comprendre qu’en ce moment-là, les disciples ne demandaient pas encore au Père céleste au nom de Jésus. Cependant, lorsque nous examinons les prières des chrétiens du premier siècle dans les Actes des apôtres et dans les lettres des apôtres aux Églises, nous voyons qu’ils suivent les instructions données par le Seigneur dans Jean 16: 23-24. Par exemple dans les Actes des apôtres, Pierre et Jean utilisèrent le nom du Seigneur Jésus pour guérir un boiteux de naissance, que l’on portait et que l’on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle.

A tous ceux qui regardaient la scène avec étonnement, Pierre fit la formidable confession suivante: « …C’est par la foi en son nom [au nom de Jésus] que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez; c’est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous… » (Actes 3:11-26). Plus loin dans le chapitre 4, Pierre et Jean furent arrêtés et questionnés par les religieux, les chefs du peuple, les anciens et les scribes qui leur demandèrent : « Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela? » . Pierre remplit du Saint-Esprit leur fit de nouveau une merveilleuse confession: « …Chefs du peuple, et anciens d’Israël,… sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:8-12).

Paul nous apprend aussi que si nous rendons grâce au Père, c’est au nom du Seigneur Jésus que nous devons le faire : « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5: 20). Le nom de Jésus est la clé qui ouvre la porte qui nous donne accès au Père. Si nous souhaitons obtenir des réponses à nos prières, nous devons suivre les recommandations bibliques et non les doctrines des hommes ni leurs pratiques. Si l’approche dans nos prières est erronée, nous échouerons souvent. Dieu merci, Jésus est notre gloire dans les cieux et, c’est par lui que nous triomphons. Il est notre seul chemin vers le Père. Utilisons le nom glorieux de Jésus qui nous a été donné par le Père lui-même. Et le Seigneur nous a donné l’autorité d’utiliser son puissant Nom: « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris » (Marc 16: 17-18). Nous avons reçu le droit et l’autorité d’utiliser le nom du Seigneur Jésus contre le diable, ses agents et ses œuvres. N’oublions pas que ce n’est pas par le pouvoir de l’homme que tout cela est possible. C’est le Seigneur Jésus qui, en définitive, agit par notre entremise car, il a délégué à tous ceux qui croient le pouvoir de le parler en son Nom.

3. Prier en comptant sur l’aide du Saint-Esprit

Nous devons toujours prier en comptant sur l’aide de Dieu lui-même. Dans son épître aux Éphésiens, Paul nous recommande de « faire en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications… » (Éphésiens 6:18). La prière véritable ne peut se faire qu’en Esprit, c’est-à-dire, avec le concours du Saint-Esprit. Ensuite, Paul ajoute que nous devons persévérer et il commande de prier pour tous les saints [tous ceux qui sont nos frères et sœurs en Christ de par le monde]. Nous avons appris par ailleurs que « l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit… » (Romains 8:26-27), parce que c’est selon Dieu que l’Esprit intercède en notre faveur.

Le Seigneur Jésus nous avait révélé la place de l’Esprit de Dieu dans la prière de ceux qui lui appartiennent dans sa conversation avec la femme samaritaine. Il avait notamment dit: « …l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:23-24).

Par ailleurs, avant d’accepter sa passion, le Seigneur avait fait la promesse ci-après à ses disciples: « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. » (Jean 14:15-17). Il avait promis de nous envoyer le Saint-Esprit qui demeurerait éternellement avec nous. Dans l’expression « demeurer éternellement », il y a la notion de présence permanente. C’est-à-dire que le Saint-Esprit est auprès du chrétien dans toutes les circonstances et singulièrement lorsque celui-ci est en prière. Par ailleurs, l’Écriture dit aussi que le consolateur, l’Esprit-Saint, qui vient du Père au nom de Jésus-Christ, nous enseignerait toutes choses, et nous rappellerait tout ce que le Seigneur avait dit (Jean 14:26). Nous pouvons donc compter sur l’Esprit de Dieu qui nous révèle la volonté de Dieu. En particulier, quand nous prions, le Saint-Esprit, peut nous aider à faire la prière juste et efficace, car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. (1 Corinthiens 2:10)

Un autre texte en rapport avec la nécessité de s’attendre au Saint-Esprit et d’espérer son aide lorsque nous prions est cette déclaration de Paul faite aux Romains: « …De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et Dieu, qui sonde nos cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints » (Romains 8:26-27).

4. Priez avec Actions de grâce et Louanges


Père céleste, je te remercie du fond du cœur pour ton amour envers nous, pour ta compassion incomparable. Je te remercie pour toutes les faveurs que nous obtenons de ta part en Christ, notre Seigneur. Merci pour le merveilleux plan de salut fourni par ton infinie sagesse en Christ. Merci d’avoir exalté le Seigneur Jésus et de l’avoir élevé au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité.
Le nom de Jésus est avant tout les noms qui peuvent être nommés, non seulement maintenant, mais encore pour l’éternité. Amen!

L’action de grâce est une attitude de reconnaissance pour ce que Dieu a fait et pour ce qu’il va continuer de faire. Lorsque nous réalisons que : « nous sommes comblés de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ », nous exprimons notre gratitude pour les grâces de Dieu et pour l’amour incompréhensible dont il nous a aimé. Dans l’Ancien Testament, l’action de grâce était d’abord un acte, une cérémonie. Mais notons aussi que cette action avait pour résultat, la bénédiction de Dieu sur son peuple: « Tu m’élèveras un autel de terre, sur lequel tu offriras tes holocaustes et tes sacrifices d’actions de grâces, tes brebis et tes bœufs. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai » (Exode 20 : 24). Or notre offrande à nous c’est Jésus-Christ crucifié – l’agneau de Dieu qui est venu pour accomplir la loi et qui, après s’être offert en sacrifice pour nous qui croyons, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu (Hébreux 10:12). Dès lors, nous exprimons notre reconnaissance à Dieu de ce que Christ, notre souverain sacrificateur a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme [comme celui des anciens israélites], c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle (Hébreux 9:11-12). Non seulement la célébration de ce mystère est grande, mais aussi, elle prend une part importante dans notre prière de pétition en ce sens qu’elle la rend même possible. N’avons-nous pas vu plus haut que c’est par le seul mérite de Jésus-Christ que nous pouvons nous adresser au Père? Ce n’est pas en ajoutant la formule « Au Nom de Jésus » à notre prière que nous réalisons cela mais, c’est plutôt en rendant grâce à Dieu pour le mystère de la croix. Plus encore, Paul ordonne: «…Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ… » (1 Thessaloniciens 5: 18).

La louange quant à elle est l’action de louer Dieu. Le résultat de cette action proclame la gloire, le mérite incomparable propre à Dieu, que nous lui reconnaissons et que nous nous plaisons à célébrer. Pour évoquer la louange, la Bible emploie plusieurs expressions dont « Alléluia » et « Hosanna » par exemple. La louange peut être dite, déclamée, exaltée, chantée, dansée, etc. Elle est souvent accompagnée de musique instrumentale ou de gestes.

Chanter les louanges de Dieu pendant notre prière de pétition est une bonne façon de la compléter. Le psalmiste dit : « L’Éternel est grand et très digne de louange, Et sa grandeur est insondable » (Psaumes 145: 3). Et ailleurs il dit: « Toutes tes œuvres te loueront, ô Éternel! Et tes fidèles te béniront. Ils diront la gloire de ton règne, Et ils proclameront ta puissance… » (Psaumes 145: 10-11). L’apôtre Pierre nous rappelle que « Nous sommes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que nous annoncions les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2: 9). La louange est donc la raison pour laquelle nous avons été crées. En tant que tel, elle devrait occuper une grande place dans notre vie quotidienne. Louer le Seigneur Dieu est le moyen par excellence de jouir de notre intimité avec Lui. Tout au long de la journée nous pouvons aussi le faire par des expressions aussi simples que: « Béni soit le Seigneur Dieu »; « Alléluia »; « Gloire à Dieu »; « le Seigneur est Amour »; « Dieu est bon et sa miséricorde dure à jamais », etc. En plus de louer et proclamer la grandeur de Dieu, ces expressions témoignent de notre foi en Dieu; notre joie de dépendre d’un Dieu si bon. Paul insiste « …Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur… réjouissez-vous…» (Philippiens 4 :4)

L’une des démonstrations de la puissance que Dieu déploie dans la vie de l’homme à cause de la louange, est la victoire sans combattre de Josaphat, roi de Juda sur les Moabites, les Ammonites, et les Maonites. Lorsque ces trois armées marchèrent ensemble contre Josaphat pour lui faire la guerre. Josaphat fut pris de frayeur et il se tourna vers l’Éternel. Il publia ensuite un jeûne et le pays tout entier s’assembla pour invoquer l’Éternel. Josaphat se présenta au milieu de l’assemblée de Juda et de Jérusalem, et face au danger qui les guettait, il dit une prière demandant la protection de Dieu. Alors, l’Esprit de l’Éternel saisit Jachaziel qui dit: « Soyez attentifs, tout Juda et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat! Ainsi vous parle l’Éternel: Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu ». Le lendemain, lors de leur départ, Josaphat se présenta devant le peuple pour lui rappeler de se confier en l’Éternel. Puis il nomma des chantres qui, revêtus d’ornements sacrés, et marchant devant l’armée, célébraient l’Éternel et disaient : louez l’Éternel car sa miséricorde dure à toujours ! Nous apprenons qu’au moment où le peuple commença les chants et la louange, l’Éternel plaça une embuscade contre les fils d’Ammon et de Moab, et ceux de la montagne de Séir. Et ils furent battus. Il est écrit qu’ils s’aidèrent les uns les autres à se détruire. Et lorsque Juda arriva sur le champ de bataille, il n’y avait que des cadavres étendus à terre. Josaphat et son peuple trouvèrent parmi les cadavres d’abondantes richesses et des objets précieux. Le butin était tellement considérable qu’ils ne purent tout emporter… (lire le récit complet dans 2 Chroniques 20:1-30). Non seulement ils sont rentrés joyeux et libres, mais en plus avec des richesses et des provisions. Ce récit démontre les effets puissants de la louange. Il est dit que c’est au moment où l’on commençait les chants et la louange que l’Éternel plaça une embuscade contre les agresseurs.  

Un autre exemple que nous pouvons citer est la libération miraculeuse de Paul et Silas et la gloire qui s’en était suivi. Parce que Paul libéra une femme possédée par un esprit de python, lui-même et Silas furent battus et jetés en prison, les ceps aux pieds. Plutôt que de se plaindre pour leurs tribulations, Paul et Silas se mirent à prier et à chanter les louanges de Dieu. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés ; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus (Actes 16: 22-26). Pour comprendre l’importance de l’événement, mettons-nous une minute à la place de l’un des prisonniers. Imaginons un de ces prisonniers, écoutant ces deux hommes, qui ont été battus avant d’être jetés en prison les fers aux pieds, prier à haute voix et louer Dieu. Soudain, un tremblement de terre se produisit, rompant ses chaînes de même que ceux des autres prisonniers et ouvrant toutes les portes de la prison. Combien un tel phénomène a-t-il pu marquer ces gens ? Regardons, la réaction immédiate de l’un des hommes qui fut témoin de l’événement en question : Après avoir tenté dans un premier temps de se suicider parce qu’il pensait que les prisonniers s’étaient enfuient, le geôlier, repris par Paul se jeta tout tremblant à ses pieds; Il les fit sortir, et dit: « Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé? » Paul et Silas répondirent: « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille » (lire ce récit dans Actes 16: 22-40). Cette nuit-là le geôlier ainsi que tous ceux qui étaient dans sa maison furent sauvés. Pour avoir prié et loué Dieu en dépit de leurs tribulations, Paul et Silas obtinrent de Dieu bien plus que ce qu’ils auraient pu espérer. Tout comme dans des deux récits, la louange comme partie de nos prières, fait bien plus que garantir leur exaucement. La louange nous permet d’obtenir bien au-delà de tout ce que nous pouvons demander ou penser !

Ci-après d’autres versets qui illustrent l’importance de l’action de grâce et de la louage:

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ. (Philippiens 4 :6-7).
Avancez par ses portes avec reconnaissance ! Entrez dans ses parvis en chantant ses louanges ! Rendez-lui votre hommage bénissez-le. (Psaumes 100 :4)
Délivre-nous, Éternel, notre Dieu ! Rassemble-nous du sein des autres peuples !
Nous te célébrerons, toi qui es saint, et mettrons notre gloire à te louer
. (Psaumes 106 :47)
Et l’on n’entendra plus |parler de violence dans ton pays, de dévastation et de destruction dans tes frontières, et tu appelleras tes murailles « Salut », et tes portes « Louange ». (Ésaïe 60 :18)

5. Priez avec un cœur droit, sans condamnation

Le psalmiste nous fait cette révélation importante : « Si j’avais gardé dans mon cœur des intentions coupables, le Seigneur ne m’aurait pas écouté » (Psaume 66 :18). Le problème n’est pas vraiment de savoir si Dieu répondra à nos prières. il semblerait que l’essentiel pour nous est d’abord d’avoir l’assurance de nous faire entendre de Dieu. L’apôtre Jean dit que lorsque nous savons qu’il [Dieu] nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous avons reçu la pétition que nous demandons (1 Jean 5:15). Or comment pouvons-vous être certain d’avoir été entendu si nous avons une mauvaise conscience ? Si notre cœur nous condamne? Comme beaucoup d’autres réalités spirituelles, le concept de « condamnation » est difficile à appréhender. Essayons pour l’illustrer, de regarder des aspects pratiques pouvant nous amener à identifier ces mécanismes.

Ici le Seigneur Jésus nous dit: « C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses ». (Marc 11: 24-26). Le verset 25 commence par “et”, la conjonction qui indique l’attachement de ce qui va suivre à ce qui a été dit auparavant, faisant de ces deux parties un tout indissociable. Lorsque vous priez, dit le Seigneur, si vous avez le cœur pris au piège de la rancune, de l’amertume, du ressentiment… vis-à-vis de quelqu’un d’autre, votre prière ne saurait être un parfum de bonne odeur pour Dieu. L’instruction du Seigneur est on ne peut plus claire: « …pardonnez afin que le Père céleste vous pardonne aussi. » Il n’y à rien à négocier. Il ne dit pas de lui demander de vous donner le courage de pardonner. Ni de vous justifier de ce que les autres vous ont fait qui ne vous permettrait pas de pardonner. Il dit: « …pardonnez si vous voulez que le Père céleste vous pardonne aussi. »

Il est difficile, voire impossible, de se tenir dans la présence de Dieu et d’attendre de lui quoique ce soit si notre cœur nous condamne. Ceci est notamment illustré par le récit de la femme adultère rapportée dans l’Évangile de Jean: les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu, ils dirent à Jésus: « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse… nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? » Jésus leur dit: « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle ». Nous savons que quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un… jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme (récit complet Jean 8:3-11). La conscience de ces gens les avait accusé car, le Seigneur venait d’exposer à la fois les péchés dans leurs cœurs d’une part, mais aussi leur cruauté et manque de pardon vis-à-vis de la femme.

Toutes les fois que le Seigneur Jésus parle de la prière, il parle aussi de la nécessité de pardonner. C’est que la miséricorde et le pardon font partie de la nature de Dieu. Dieu pardonne et il justifie. Sans pardon, il n’y a pas de justification. Or sans justification, il ne peut y avoir faveur de Dieu, selon qu’il est écrit : « L’Éternel est miséricordieux et juste, Notre Dieu est plein de compassion… » (Psaumes 116:5). La miséricorde c’est la pitié qui pousse à pardonner à un coupable, à quelqu’un qui est vaincu ; pardon accordé par pure bonté, sans aucune condition ni obligation préalable (Psaumes 79: 8-9).

Or, il y a souvent dans la démarche de certains pour comprendre et recevoir le pardon de Dieu, une sorte de notion confuse de « mérite » héritée peut-être de l’Ancien Testament. Beaucoup en effet pensent qu’ils sont impardonnables à cause de « ce qu’ils auraient fait ». Récemment je parlais à un collègue de l’amour de Dieu et du fait qu’il pouvait le guérir de sa maladie. Sa réponse a été à peu près ceci : « Je ne mérite pas que tu t’intéresses à ma personne… Tu devrais réserver tes efforts pour ceux qui croient en tes capacités… et Dieu ». D’autres encore pensent que puisqu’ils ne méritent pas le pardon, ils doivent faire quelque chose avant de l’obtenir, se replaçant ainsi sous le principe de la loi de l’Ancienne Alliance. De telles personnes appliquent souvent aux autres ce qu’ils ressentent pour eux-mêmes. D’autres enfin, pensent qu’à cause de leurs œuvres, ils méritent d’être pardonnés, se plaçant en quelque sorte dans une catégorie d’ayant-droit. Cette dernière catégorie relève de l’auto-justification.

Notons et souvenons-nous pour toujours que le pardon de Dieu est un don gratuit, obtenue par l’offrande de Jésus-Christ, comme l’atteste Paul: « …c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie… » (Éphésiens 2:8-9).

Notre amour pour autrui dépend bien souvent de notre propre compréhension de l’amour de Dieu pour nous. Mieux nous comprendrons combien Dieu nous aime et comment il nous a racheté des ténèbres pour nous donner à Jésus-Christ, mieux nous serons capables d’aimer à notre tour les autres. Or, il n’ y a pas d’amour sans pardon: « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4 : 9-11).

C’est dans la mesure où nous aurons goûté pour nous-mêmes combien le Seigneur nous aime, que nous comprendrons la recommandation de pardonner à ceux qui nous ont offensé. Réfléchissant à cette question, je réalise à quel point nous avons besoin de progresser dans la réalité du pardon. La pratique du pardon exige un cœur humble et de la compassion. L’instruction du Seigneur est sans ambiguïté : « Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Marc 11:25-26). Ce texte rappelle que l’une des conditions de la communion avec Dieu, gage de l’exaucement de la prière est le pardon accordé aux autres. L’apôtre Paul dit: « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ » (Éphésiens 4:32). Il ne s’agit pas seulement de savoir que nous devons pardonner. Il s’agit de prendre la ferme décision dans notre cœur ; une réelle décision de pardonner toujours. Je vais le faire car le cœur qui manque de pardon ne peut avoir une claire conscience devant Dieu. Paul recommande à Timothée de garder la foi et une bonne conscience. Car, dit-il, certains ont perdu cette conscience, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi (1 Timothée 1: 19).

Le Seigneur Jésus pose l’esprit de pardon comme une condition à l’efficacité de nos prières. Il dit : Si vous m’aimez, gardez mes commandements. « Gardez les commandements du Seigneur » ou « Demeurez en lui » c’est « …détacher les chaînes dues à la méchanceté, dénouer les liens de l’esclavage, renvoyer libres ceux qu’on maltraite. Mettre fin aux contraintes de toute sorte… Alors ta lumière jaillira comme l’aurore et ta restauration progressera rapidement, ta justice marchera devant toi et la gloire de l’Éternel sera ton arrière-garde. Alors tu appelleras et l’Éternel répondra, tu crieras et il dira: Me voici! » (Ésaïe 58: 6-9).

D’autres versets à propos de l’importance d’avoir un cœur droit dans la prière:

Mes chers amis, si notre cœur ne nous condamne pas, nous sommes pleins d’assurance devant Dieu. Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. (1 Jean 3 :21-22)

C’est pourquoi je veux qu’en tout lieu les hommes prient en élevant vers le ciel des mains pures, sans colère ni esprit de dispute. (1 Timothée 2 :8)

Approchons-nous donc de Dieu avec un cœur sincère, avec la pleine assurance que donne la foi, le cœur purifié de toute mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. (Hébreux 10 :22)

Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ; Celui qui ne livre pas son âme au mensonge, Et qui ne jure pas pour tromper. Il obtiendra la bénédiction de l’Éternel, La miséricorde du Dieu de son salut. (Psaume 24)

6. Priez la solution, Demandez tout ce dont vous avez besoin, Croyez que vous avez reçu

6.1. Priez la solution

Tout d’abord, il ne convient donc pas de « prier le problème ». Par « prier le problème », je veux dire sans cesse se rappeler à soi-même ou rappeler à Dieu le problème, ce qui se fait d’ailleurs souvent sur le ton de la lamentation. La complainte n’est pas efficace dans notre conversation avec Dieu. L’Écriture dit que « C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps, C’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; Quiconque l’aime en mangera les fruits. » (Proverbe 18: 20-21). Prier le problème, c’est d’une certaine façon l’exalter. Et, c’est de ce fruit amer [le problème] que vous risquez de vous rassasier.

En revanche, confesser la Parole de Dieu (sa volonté) en rapport avec le problème que vous rencontrez, c’est déclarer la vie. « Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 10: 10-11). C’est en confessant la Parole de Dieu et en la mettant devant le Trône de grâce que nous annihilerons l’adversité que nous rencontrons pour obtenir les promesses. Jésus dit que sa Parole est Esprit et vie.  Nous devrions mémoriser le plus possible des paroles de Christ afin de les confesser face à nos situations et dans nos besoins ; afin de les rappeler à Dieu lorsque nous plaidons notre cause. Elles sont Esprit et Vie !  Elles amènent la présence de l’Esprit de Dieu et rendent la vie à nos situations mortes : « C’est l’esprit qui vivifie… Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie ». (Jean 6 :63).

« …Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle… » (Hébreux 10 :23). La version anglaise King James de la Bible traduit par « Tenir fermement la foi ». Il s’agit de confesser la foi, c’est-à-dire la parole de Dieu en rapport avec notre problème. Or la Parole de Dieu est la volonté de Dieu. Elle est donc notre solution !

Si nous avons la foi au Seigneur Jésus, nos paroles peuvent déplacer des montagnes, c’est-à-dire qu’elles peuvent renverser les problèmes que nous rencontrons, et aussi réaliser ce dont nous avons besoin : « Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : transporte toi d’ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible » (Matthieu 17: 20). Répétons : il s’agit de « parler aux problèmes » au nom de Jésus ; il ne s’agit pas de « parler des problèmes » à tous ceux qui veulent l’entendre voire à ceux qui ne veulent pas. Cette attitude ne relève pas de la foi. Parle plutôt à tes problèmes de la part du Seigneur, leur répétant ce qu’il a lui-même dit à leur sujet. Comme le faisaient en leur temps les prophètes. Dieu dit, parle à ton problème et dis-lui : « Écoute la parole du Dieu vivant, ainsi parle mon Dieu, le Père de mon Seigneur Jésus Christ, » (Ézéchiel 37: 1-14). Mets à la place des trois points ce que tu auras retenu de la parole de Dieu à propos de ton problème et tu verras que l’Éternel agit conformément à sa parole.

6.2. Demandez tout ce dont vous avez besoin

L’apôtre Jacques dit: « Vous convoitez, et vous n’avez pas. Vous tuez, convoitez et ne pouvez pas obtenir. Vous vous battez et faites la guerre. Vous n’avez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4:2). Vous convoitez, et vous n’avez pas… parce que vous ne demandez pas, dit Jacques. Ce verset démontre s’il en était besoin la nécessité de toujours faire nos requêtes à Dieu. Dieu nous a aimé depuis le commencement et il veut nous donner toute chose. Dans l’Évangile de Matthieu, le Seigneur Jésus dit: « Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe… Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent » (Matthieu 7:7-11).

Il y a dans le livre de Nombres un récit remarquable qui montre bien combien le cœur de Dieu est disposé à nous donner toute bonne chose, à condition que nous le demandions. L’histoire nous apprend que les filles de Tselophchad, dont les noms étaient Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirtsa, se présentèrent devant Moïse, en présence du sacrificateur Eléazar, des princes du peuple et lui dirent : « Notre père est mort… il n’était pas au milieu de l’assemblée de ceux qui se révoltèrent contre l’Éternel… mais il est mort… et il n’avait point de fils. Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille, parce qu’il n’avait point eu de fils ? Donne-nous une possession parmi les frères de notre père… » Moïse porta la cause devant l’Éternel qui lui répondit en disant : « Les filles de Tselophchad ont raison. Tu leur donneras en héritage une possession parmi les frères de leur père, et c’est à elles que tu feras passer l’héritage de leur père… ». L’Éternel ordonna ce jour-là à Moise de modifier les coutumes des enfants d’Israël en matière de succession. Nous voyons bien que si les filles de Tselophchad n’avaient pas osé demander que l’héritage de leur père leur revienne, contrairement aux coutumes du peuple qui disaient que seuls les enfants mâles pouvaient hériter de leur père, elles ne l’auraient probablement jamais obtenu (Nombres 27: 1-11).

6.3. Croyez que vous avez reçu

Après avoir montré combien il est important de prier pour obtenir la solution et avoir démontrer qu’il nous faut toujours faire à Dieu une requête à propos de nos besoins, nous allons examiner pourquoi il est indispensable de croire que Dieu répond à nos prières pendant que nous prions.

Le Seigneur Jésus dit : « Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11:23-24). En dépit de leur simplicité, ces versets extraordinaires sont souvent négligés par de très nombreuses personnes. Nous allons tenter de les décortiquer afin d’en prendre la substantifique moelle.

Dans le verset 24, nous lisons, « …Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu… » Le Seigneur dit ici que celui qui prie doit croire que l’objet de sa prière a été accordé par Dieu, pendant qu’il fait la demande. Or d’aucuns prient et attendent de voir la manifestation de ce qu’ils ont demandé à Dieu avant de dire qu’ils ont reçu. Ceux-là ne pratiquent pas la recommandation que nous venons de voir. D’autres pourraient demander comment croire à ce que l’on n’a pas encore vu ? La réponse à cette dernière question est simple, parce que le Seigneur Jésus nous le dis. Car la foi en Dieu est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de choses qu’on ne voit pas encore (Hébreux 11:1). En réalité, même dans le monde naturel, la confiance que nous pouvons avoir en une personne fonctionne exactement selon le même principe. Nous pouvons mettre notre confiance en une personne qui nous donne sa parole et nous en aller en paix, pensant que la personne ferait exactement ce qu’elle a dit. Dans ce cas, nous n’avons pas encore vu la manifestation de ce que nous attendons. Cependant, nous nous comportons comme si nous l’avions déjà reçu. Combien à bien plus forte raison devrions-nous avoir une pleine confiance en ce que le Seigneur Jésus promet.

Ce n’est donc pas avant la prière, encore moins après la prière qu’il faut croire que nous avons reçu l’objet de notre pétition ; c’est pendant que nous prions que nous recevons. C’est quand nous demandons que nous remercions Dieu de nous avoir donné ce que nous demandons. Témoigner notre gratitude lors même de la demande est en effet une façon de prendre acte que l’on a reçu. D’aucuns diraient : « …je vais continuer de demander jusqu’à ce que Dieu veille bien me donner… ». Ceci n’est pas ce que dit le Seigneur Jésus! Le Seigneur dit, « quand vous demandez en priant, croyez que vous avez reçu, et vous le verrez s’accomplir… ». La réception se fait donc avant la manifestation physique de ce que nous demandons. Pourquoi donc ? Parce que le Seigneur le dit. Quand dois-je croire que j’ai reçu de la part de Dieu? Avant de voir ce que j’ai demandé. Quand verrai-je ce que je demande à Dieu? Après avoir cru que j’ai reçu.

En d’autre mots, si je ne crois pas que j’ai reçu avant la manifestation de ce que j’ai demandé, c’est de l’incrédulité et de la désobéissance. C’est manquer de confiance en ce que Dieu a dit. C’est douter de sa capacité a exécuter ce qu’il arrête. Exerçons-nous à avoir la certitude que nous avons reçu pendant que nous prions.

7. N’abandonnez jamais l’espérance

Avez-vous déjà demandé quelque chose à quelqu’un en vous attendant à ne pas l’obtenir? Si tel est le cas, ceci explique pourquoi vous n’avez pas obtenu.
Si vous avez demandé à Dieu, si vous avez cru que vous avez reçu, alors n’abandonnez pas ce que vous avez reçu. La parole de Dieu dit : « Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et l’on ouvre à celui qui frappe » (Matthieu 7:7-8).

Dieu désire nous donner l’objet de notre demande. A cela il y a une condition essentielle, nous devons demander avec la bonne attitude – dans la foi, en attendant une réponse. Car sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu. Quiconque vient à Dieu doit croire que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Si telle est notre attitude, Dieu ne nous fera pas défaut. La réponse de Dieu peut ne pas venir selon notre timing personnel ou notre représentation, mais une chose est certaine, elle viendra. Et, si nous l’attendons, nous la reconnaîtrons.

La patience et la persévérance font partie des ingrédients de la foi. Dieu ne nous fait pas défaut, il n’est jamais en retard non plus. Il existe bel et bien un temps du Saint-Esprit : « Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » (Hébreux 10:37). Ce verset parle d’abord de la Seconde Venue de Christ pour conclure le système du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui; mais il parle aussi de Christ qui vient pour répondre à nos questions et pourvoir à nos besoins. Il est impossible que Dieu soit en retard. Les sœurs de Lazare, Marie et Marthe avaient dit que Jésus était arrivé trop tard après la mort de leur frère. L’une des deux lui a dit : « Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort » (Jean 11:21). De même, quand le messager dit à Jaïrus, le chef de la synagogue : « Ta fille est morte ; pourquoi importuner davantage le maître ? » (Marc 5:35) , celui-ci crut un moment que c’était trop tard. Or, dans les deux cas, le Seigneur Jésus que l’on croyait en retard, a démontré qu’il avait le pouvoir de réveiller même ceux qui sont morts.

Souvent, ne voyant pas arriver la réponse selon notre propre scenario, nous pouvons être tenté d’abandonner le combat et de sombrer dans le désespoir, ou encore, de croire que Dieu ne répond pas. L’ennemi essayera tout ce qu’il peut pour nous faire perdre l’espérance pour nous faire quitter le combat de la foi. Mais notre Père est tellement plein d’amour pour Ses enfants que rien ne peut l’empêcher de faire naître, s’il le faut, quelque chose à partir de rien, juste pour nous donner ce que nous lui demandons. Dieu est le rémunérateur de tous ceux qui croient en lui. Gardons l’espérance et nous ne serons jamais déçu !


[i] Smith Wigglesworth, Ever Increasing Faith, 1924.